Les messagères célestes – Divano von Era
Je ne suis que l’ombre d’un murmure ineffable,
Le spectre de vos envies les plus respectables
Où à chaque sommeil
Mon esprit à jamais perdu dans l’éthéré
Vient voir jusqu’aux creux de votre âme, et la hanter
Jusqu’à votre réveil !
Ainsi berçant votre âme d’un souffle tragique,
Vos songes, vos pleurs, et vos pensées oniriques
Iront droit dans les flammes !
En exaltant un soupir, un son éternel :
Son qui détruira tout sur son passage tel
Mon esprit à votre âme !
Et qu’est-ce donc que vivre ? Qu’est-ce donc que penser ?
Un bruissement qui vient et repart à jamais ?
Mortels ne cherchez plus !
La vie, oui la vie n’est qu’un funèbre présage
Où l’Homme chaque jour en cherche le visage
Et meurt ne l’ayant vu !
Encor courbés sous les forces de la terreur,
Vos peurs, vos visions n’auront plus que la valeur
D’un macabre destin !
Ne cherchez plus vous dis-je ! Trop tard ! Déjà votre ombre
N’est plus … Hélas ! Et la venue des grands jours sombres
Sonneront votre fin !
Ressentez, ressentez cette onde fugitive
Qui roule de plaine en plaine, de rive en rive ;
Traversant votre corps
Comme les rayons lointains transpercent la nuit
En appelant le jour ; mais pour vous, ennemis,
Ne viendra que la mort !
Espérer ? Il est trop tard, mon ombre s’abat
Sur vos pensées et annonce votre trépas !
Quelle peur ! Quel effroi !
Toujours voguant sur les courbes de l’horizon,
Je suis au loin, ici ou encor là … Mon nom ?
Divano von Era !
Je ne suis que l’ombre d’un murmure ineffable,
Le spectre de vos envies les plus respectables
Où à chaque sommeil
Mon esprit à jamais perdu dans l’éthéré
Vient voir jusqu’aux creux de votre âme, et la hanter
Jusqu’à votre réveil !
Ainsi berçant votre âme d’un souffle tragique,
Vos songes, vos pleurs, et vos pensées oniriques
Iront droit dans les flammes !
En exaltant un soupir, un son éternel :
Son qui détruira tout sur son passage tel
Mon esprit à votre âme !
Et qu’est-ce donc que vivre ? Qu’est-ce donc que penser ?
Un bruissement qui vient et repart à jamais ?
Mortels ne cherchez plus !
La vie, oui la vie n’est qu’un funèbre présage
Où l’Homme chaque jour en cherche le visage
Et meurt ne l’ayant vu !
Encor courbés sous les forces de la terreur,
Vos peurs, vos visions n’auront plus que la valeur
D’un macabre destin !
Ne cherchez plus vous dis-je ! Trop tard ! Déjà votre ombre
N’est plus … Hélas ! Et la venue des grands jours sombres
Sonneront votre fin !
Ressentez, ressentez cette onde fugitive
Qui roule de plaine en plaine, de rive en rive ;
Traversant votre corps
Comme les rayons lointains transpercent la nuit
En appelant le jour ; mais pour vous, ennemis,
Ne viendra que la mort !
Espérer ? Il est trop tard, mon ombre s’abat
Sur vos pensées et annonce votre trépas !
Quelle peur ! Quel effroi !
Toujours voguant sur les courbes de l’horizon,
Je suis au loin, ici ou encor là … Mon nom ?
Divano von Era !
Armonius