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14- rencontre zephir Ibano

#1
Comme l’eau murmurante qui s’écoule lentement dans la rivière , les derniers souffles de Zephir l’envoient vers l’immensément grand. Pourtant son âme ne peut se résoudre à quitter cette enveloppe argentée , ce corps magnifique de fée des glaces car elle sait qu’elle n’a pas rempli son devoir……………….


Oh Mon divin, Oh mon dieu, créateur céleste et terrestre aide moi
À retrouver la vigueur, la force de vie qui peu à peu se détache de moi
Il a osé me laisser mourante, c’est pire que la mort par les armes
En quelques secondes, démunie, de fée je passe en femme en larmes.


J’entends une voix cristalline se briser d’émotion
comme si une ode divine était victime d’agression.
La rivière coule lente, un flocon d’argent trouble ma vision
étendue sur une indolente rive, c’est une fée agonisant.


Je ne peux me résoudre à périr, j’ai encore tellement à découvrir
Et je sens cette chair humaine qui soudain me fait souffrir,
Mes paupières bougent, la chaleur du soleil m’envoie sa clarté
L’odeur virile d’un humain attire mes sens, éveille ma curiosité.


J’entrouvre les yeux, juste un peu, sans qu’il puisse s’en apercevoir
Mon instinct m’incite à me plonger au plus profond de son regard
La bonté comme une aura de lumière l’enveloppe tout entier
En a-t-il conscience, il est le futur des hommes, il est la clé.


Chacun de ses cheveux sont des filaments de neige
et l’éclat de ses yeux brûle tel un vœu sur un cierge.
Une beauté que le ciel aurait égaré de ses privilèges,
mais se tord le cri d' un secret sous ces larmes sèches.

Des blessures rougissant la blancheur douce de sa peau
quand les gouttes sont de sang et que le cœur reste chaud
dans un corps froid, en étalant sur ses peurs du galipot.
Alors une question sonne le beffroi de mon esprit jouvenceau.


Comme il est beau, il me donne le vertige, mon cœur défaille
Il est la perfection, en moi, saura t’il trouvé la faille
J’aimerais entendre sa voix, qu’elle brise enfin le silence
Je sens en lui, des attentes, des réponses sur ma présence.


Mon cœur se met en émoi, mon cœur se noie sous l’odeur
De sa peau qui s’approche, j’aime cette douce tiédeur
Il a la force, il a la puissance originelle, il pourrait me briser
Un sourire, un seul sourire de lui et je vais céder.



Mon cœur fondant comme un pétale de glace dans sa main,
je sens que mes doigts de métal, longtemps simples assassins,
caressent une goutte que l' éternité laissa échapper de son sein
pour offrir aux jours de l' Humanité de plus beaux lendemains.


Elle sera mes heures passées dans la salle d’attente du bonheur,
Soupirant tel un verre cassé par le cœur latent d’un esprit faneur.
Elle sera l’éphémère dans un monde qui n’a pour seigneur
Que l’immuable érosion des secondes, un titre sans honneur.
A suivre…………..



isa90 - ?
 

lezard30

Nouveau poète
#2
Mais qui est cet Ibano???
Un infâme sauveur de ces satanées fées...?Un maudit envoyé céleste au secours de la bonté...?
Un pauvre humain en quête d'éternité...?
Un bâtard repenti qui veut se racheter...?

Moi, le grand Peter Nitty, saurai le démasquer et le prendre en nos troupes ou bien l'exterminer !!!!!
 

amapoesia

Nouveau poète
#3
merveilleux sauveur, grâce à qui nous n'avons pas totalement perdu notre soeur.
mais elle n'est plus fée.
comment supportera -t'elle ne n'être plus qu'humaine?
à moins que l'amour de cet Ibano......?