L'on a partout construit des vastes cimetières
Que nos pieux souvenirs ont fleurit de tombeaux
Pour que ceux qui sont morts sous d'éternels flambeaux
Reposent leurs fardeaux, entendent nos prières.
Mais combien sous la terre ont fermé leurs paupières
Et sommeillent encor sans noms et en lambeaux
Ayant bravé l'horreur contre des jours plus beaux
Sont la proie des forêts, des prairies et des pierres.
Car le temps de chaque arbre à fait un monument ;
Ici gît un Français, là-bas un Allemand
Et plus loin oubliés, un père, un fils, un frère.
Demain soyons discrets en foulant de nos pas
Ce sol reput de sang où l'herbe funéraire
Est le dernier gardien des rêves des soldats.
Logan
Que nos pieux souvenirs ont fleurit de tombeaux
Pour que ceux qui sont morts sous d'éternels flambeaux
Reposent leurs fardeaux, entendent nos prières.
Mais combien sous la terre ont fermé leurs paupières
Et sommeillent encor sans noms et en lambeaux
Ayant bravé l'horreur contre des jours plus beaux
Sont la proie des forêts, des prairies et des pierres.
Car le temps de chaque arbre à fait un monument ;
Ici gît un Français, là-bas un Allemand
Et plus loin oubliés, un père, un fils, un frère.
Demain soyons discrets en foulant de nos pas
Ce sol reput de sang où l'herbe funéraire
Est le dernier gardien des rêves des soldats.
Logan