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Ô Vous, Chers en mon cœur !

#1
Sujet : Lettre d’Amour

Un brouillon de 1999, jamais édité !
Mon chéri,

Cette lettre pour te dire autrement que simplement que je t’aime et….

Non, décidément je ne peux pas, devant toute une assemblée mettre à nu mon Âme.
Ce souffle vital ne peut s’exprimer sur ce papier, quel qu’il soit d’ailleurs de parchemin ou de soie, tout en haut de l’échelle, personnel il doit rester !
Mais alors, mon Dieu, que vais-je écrire sans décortiquer les fils d’or d’Ariane, enchâssés croisés, de cette ouvrage d’argent ? Pourtant il le faut, car ce sentiment n’est pas venu tout seul ! Il progresse tendrement, s’abreuve de riches racines et son envergure tout en éventail s’étend infini en l’Infini.


Ami, Amitié, Affection, et j’en passe tous nourrissent l’Amour et s’enchevêtrent dans la tendresse. Quoi de plus grand pour ce grand A qui devient si petit, n’existe même pas lorsqu’il est tout seul !

Bon, Mon Chéri, je penserai à Toi plus tard. Je broderai ta lettre une autre prochaine fois, mais sache que tu fais, Toi aussi, partie du cortège qui suit.
S’épanche donc mon Âme sur bien des vies. Que d’encres sur papier ont jalonné le temps !
C’était toujours le cœur battant que je recevais et répondais aussitôt au courrier.


Voici donc ma lettre

Ô Vous, Chers en mon cœur !

De tout un chacun je garde le souvenir, ce passé si présent qui ne s’est pas fané, que ma fidélité se plaît à faire revivre, noir sur blanc après tant d’années, reste frais en mon cœur encore meurtri. La couleur tu temps ne l’a pas changé
Je tourne les pages d’un album de mariage, en temps normal il est blanc, avec les photos de ce jour qui signe le plus beau jour de la vie ! Le nôtre à défaut reçoit les êtres chers et certains amis, vies préliminaires qui ont bordé mon âme, ont guidé mes pas, du plus petit au plus grand. Tout ce passé, voyez-vous, trame mon devenir et a fait notre avenir !
Après trente sept ans de mariage, je fais l’album d’un homme et d’une femme unis à jamais, que nos avions laissé en l’état dans notre tiroir secret parce qu’en ce grand jour les photos prises en la petite église ne se sont annoncées que sur son parvis !
L’écho de la cérémonie nuptiale et du OUI sacré n’ont pas jugé bon de s’afficher. Toutefois, l’unique, il faut la préciser, celle de la signature sur le registre et toute en initiales reste seule témoin de l’Ave Maria chanté !



  • Faut-il dire que « C’était écrit » ?

C’est ainsi que vos vœux tous en pensées souhaitées, en saveurs et faveurs sur cartes de visite, télégrammes lettres et fleurs, ont brodé d’empreintes les pages restées blanches de l’union « bonheur ». Elles sont couronnées à jamais de votre présence par votre sceau, en vos doux mots en de si beaux messages en baume-cœur sur album bonheur.
Tout en couleurs défilent les étapes vécues et je vois enfin des pages qui me parlent, des Âmes qui me causent, que j’entends, que je vois ; elles remuent la mienne, l’animent et la transportent des années en arrières. Elle-même touche du doigt l’impression d’un baiser effacé mais qui ne s’efface. Se déroule le fil conducteur, en grand acteur étire la vie. Tout en sentiment ce long ruban est en pèlerinage


« Vous saviez que très jeune j’étais marchande et collectionneuse de vos bisous. C’est vous qui me le
disiez. Aujourd’hui, vous savez que c’était l’amour en cage que j’embrassais et que j’embrasse toujours !

Voyez, j’ai tout gardé pour fleurir notre OUI, c’est superflu, je le sais, car notre amour suffisait pour lui sourire : mais je ne peux extraire ce passé de notre devenir. Il est partie intégrante de mon être sans laquelle je ne peux vivre. C’est un tout que la vie m’a donné, pêle-mêle, c’est un entier que je lui rends. Je ne peux rien rayer et ne veux altérer aucune affinité qui vont si loin et qui partagent tant ! Ce lourd bagage est si léger à porter qu’il m’a donné des ailes d’années en années.

Je remercie la vie qui m’a tissée de fils étranges, à bordé d’infini ce nid douillet !
Ces êtres maintenant des anges peuplent ma vie depuis que je suis née !


Ô vous, chers en mon cœur, liens tenaces trop en moi enracinés, que j’ai reçus un jour par le Créateur de partage, chacun de Vous se reconnaîtra dans bien des mots que j’ai tracés. Qu’importe leur degré, ils se ressemblent tant puisque qu’ils ont tous la même appartenance qui tutoie la vérité !



Amours de ma Vie, ou, plus simplement,
Amour infini!
 
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