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Ô ma vérité

modepoete

Maître Poète
#1
Ma vérité au deçà de mon esprit
Intransigeante et troublée tu te caches
Et pourtant au chaque jour se lèvent tâches
Tu voudrais m’assister en ta qualité
Me donner preuve de ta sincérité
Mais tu as peur de l’autre, cet effronté
Quand sans prévenance au bond il surgit

Il est des instants où tu veux délivrance
De tous ces tourments de la facilité
Dire le juste, sans pour cela ignorer
Tourner les pages du grand savoir obligé
Qui sûr t’enchaine à leur intransigeance

Il est : Tu te demandes comment t’exprimer
Quand ce que tu dis d’intérêt n’est que rêve
Car il est de ces choses que l’on ne sait
Alors préfères-tu taire ta pensée
Que t’installer dans la médiocrité
De ceux qui veulent t’imaginer sans sève
Pour spolier le tout de ta lucidité

Mais le corridor du su si long est-il
Pour percevoir brin de la réalité
Que toutes questions seront qu’illusoires
Quand matins du soir ne suffiront jamais
Pour t’endoctriner et te croire pudique

Tu pensais que suffisaient les illusions
Mais le mirage du désert des déroutes
T’a laissé te repaître de ta faim folle
D’images fausses quand le jour s’envole
Alors tu fais abstinence à la vallée perdue
Dans ton imagination, celle là
Qui ne t’offre plus de voir monde réel

Bien t’en a pris car te voilà purifiée
De toutes banalités pour t’instruire du fait
Et à l’heure de mes repas m’abreuver,
Du jus de ta pensée, pressé et tiré
Au grand pressoir du millésime du vrai

Tu me demandes pourquoi! Je ne me lève de table repu
Sache que ta vérité ne m’a pas comblée, je ne suis déçu
Mais vois-tu! Tout est source d’évolution, rien d’absolu
Alors remet dans son fût cette vérité, reste à l’affût…
Ne laisse pas l’autre te dire, t’imposer ses certitudes
Fait l’expérience de toutes ces justes mansuétudes
Que t’a prodigué le savoir dans ton humble quiétude
Celui d’analyser, de te prouver le bon dit de l’exactitude

Merci ma vérité, j’ai entendu placide ta grande volonté
Ne jamais tricher au domaine du juste et de la sincérité
Prendre adage avant de te laisser courir instantanée
Vers ces horizons où le faux s’échange sans ta véracité

ŦC