Ô ! grand-mères.
Ce dimanche, l’on fête à nouveau les grand-mères.
Les enfants, aujourd’hui, ne peuvent plus les voir
Que l’on a par le net pour parer les misères.
C’est un fleuve sans fin amenant les chimères
Dans le vent de l’absence à ce grand désespoir
Ce dimanche, l’on fête à nouveau les grand-mères.
Quand les chemins l’hiver fuient les cœurs éphémères
Chacun ne songe plus à l’aïeul du parloir
Que l’on a par le net pour parer les misères.
Pour certains, on élève aux essences primaires
La douceur effleurant à ce plus bel espoir
Ce dimanche, l’on fête à nouveau les grand-mères.
On entend tous les jours tous ces octogénaires
Qui pleurent sans éclat et restent dans le noir
Que l’on a par le net pour parer les misères.
Ils voyagent cent fois dans ces jours ordinaires
Puis observent pourtant du tombeau leur savoir
Ce dimanche, l’on fête à nouveau les grand-mères
Que l’on a par le net pour parer les misères.
Maria-Dolores
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