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Ô déshabillez-nous encore !

lilasys

Maître Poète
#1




Médaille d'Or


Ô déshabillez-nous encore !

Poussez la porte au murmure de cette saison d’amour !
Elle est révolte entre ondée et pur silence,
Entre soleil, pluie, vent prélude de chaque jour,
Plaisir affamé D’une clameur qui prescrit audience,


L’arbre déshabille sa vieille chair usée par l’hiver,
Il trémousse la blessure pour retrouver sa jeunesse,
Le renouveau est maître nature, sortie de l’enfer,
Dont, la chevelure verdit sur un parterre de tendresse,


Ô danse ! Ô danse beauté, insaisissable fleur,
Inaltérable joyau, dont nous souhaitons l'espérance
La plume du poète ose épancher les bourgeons en cœurs,
Jonquille où la senteur transmet le soleil en révérence,


La charrette fleurie le pas de porte, le chemin,
Chargée, embaumée, de filles au couronnée de roses,
L’incantation de l’éternel, que l’on arbore en nos seins,
Être vivant, un regard pour savourer toutes ces choses,


Dans ce vol d’hirondelles qui prodrome le printemps,
L’oiseau renoue avec son nid abandonné, un jour de voyage
Et Monsieur bourdon tourbillonne en spéculateur de temps
Visite improvisée, finira-t'elle en foudre ou en marque page ?



LILASYS

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lilasys

Maître Poète
#3
Merveilleux d"une femme mère veilleuse....
Merci JEAN DANIEL pour ce courage que tu me donnes chaque jours et cette phrase profonde je ne n'oublierais pas ....
Mon ange gardien avec cette lanterne qui illumine le sentier, quand je perds la boussole .
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#8
Oh ! Habilles-toi en or ! (D’après « Ô déshabillez-nous encore ! » de Lilasys)

Repoussez l’escorte qui susurre cette raison d’humour !
Elle est désinvolte, pondérée, dans sa jactance,
Entre merveilles, souvent, j’élude faisant un four,
Loisirs d’affamé d’une grandeur qui décrit ma confiance.


L’ami mal habile est d’une veille claire abusée par tes vers,
Il se trémousse mais ses blessures accusent sa vieillesse,
Son renouveau est traître stature, assortie à des fers,
Dont, son armure verdit sur un par terre et se redresse.


Ho ! Rance ! Ho ! Rance ! Cruauté, insaisissable sueur,
Incroyable noyau, dont nous défaisons l'allégeance,
J’exhume la fête et pose des bourgeons sur ton cœur,
Resquille en ta blancheur et retransmet mes préférences.


Mes blagues, mes âneries déportent ton parchemin,
Chargées mais embaumées, elles parfument ma prose,
L’invitation à l’éternel amitié, qu’on partage aux saints,
D’être vivant, un égard pour saupoudrer toutes tes poses.


Comme un col sans ridelle qui abandonne l’instant,
Le sot dénoue avec ses termes amidonnés, un tour en bagage,
Et d’un vieux bourg, papillonne en spectateur tout le temps,
Visite imposée, définira-t-elle ma foudre d’un marque âge ?
 
#11
Lola a du talent, elle a plus besoin de moi. Depuis 9 ans ma compagne, sa motivation est payante, en voici la preuve. Surtout que personne vienne mettre le doute que cette poésie est mienne. Je l'a découvre et j'en suis fier.