Époque austère.
Où sont les frais sentiers par lesquels damne, enfant ?
Je courais le matin sur la douce rosée
Par un ciel d'opium à l'aube déposée
Sur la danse infernale au tourbillon de vent,
Le buisson où l'oiseau chantonnait gentiment
À fait place au trottoir qui borde une autre allée
Où l'herbe, là, se meurt la sève empoisonnée
À de trop longs discours et de son boniment ;
Et je regarde en l'air si l'hirondelle vole
Au-dessus des murs gris de ma si vieille école
Travestie en clown, qui n'amuse le bambin,
D'ailleurs, quel rire fou serait là de se plaire
Où même les jeux, oui, n'ont plus la ligne claire
Car cette époque austère est un lieu de chagrin...
Daniel Beau le poète rêveur
04 avril 2021
Inknotpad
Google Chrome
16:46
Où sont les frais sentiers par lesquels damne, enfant ?
Je courais le matin sur la douce rosée
Par un ciel d'opium à l'aube déposée
Sur la danse infernale au tourbillon de vent,
Le buisson où l'oiseau chantonnait gentiment
À fait place au trottoir qui borde une autre allée
Où l'herbe, là, se meurt la sève empoisonnée
À de trop longs discours et de son boniment ;
Et je regarde en l'air si l'hirondelle vole
Au-dessus des murs gris de ma si vieille école
Travestie en clown, qui n'amuse le bambin,
D'ailleurs, quel rire fou serait là de se plaire
Où même les jeux, oui, n'ont plus la ligne claire
Car cette époque austère est un lieu de chagrin...
Daniel Beau le poète rêveur
04 avril 2021
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