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Égaré plutôt qu’enfermé

#1

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Parfois le monde nous jette au visage son chaos
Et l’égarement parvient à submerger notre être
L’horizon se déchire et disperse nos mots
On avance cœur serré, cerné par une tempête

Le fracas de la houle et le tonnerre se mêlent
A la proue d’une barque érodée par le sel
On contemple un instant cet abîme orageux
Et nos certitudes sombrent dans l’immensité bleue

Dérivant, si petit dans la paume du cosmos
A cet instant précis on n’est plus qu’un enfant
Seul face au spectacle de la mer en furie
Ayant pour seul allié une boussole qui ment

Heurté par les remous, secoué par les bourrasques,
Agrippé aux cordages sous les gerbes d’embruns,
Glissant sur l’eau salée qui recouvre le pont
Errant dans les méandres d’un brouillard d’incertain

Parfois le monde nous jette au visage son chaos
Par foi on lève les yeux, interrogeant le ciel
Où brille comme un rappel un immuable écho
On s’égare en chemin car les choix s’entremêlent

Éternel pèlerin, nos mains hissent les voiles
Guidant la traversée sous le chant des étoiles.​

Ecrit le 3 mars 2020 par Charlotte Dubost​
 
#2
Une merveille qui explique bien le titre!
Perdu entre mille étranges pensées
qu'il faut méditer pour en faire réflexion!

L'abîme n'est pas, mais si prés
qu'il faut garder la tête sur les épaules!
l'âme seule pour guide reste en éveil
sur le mont de l'espérance!

Merci à toi, bises, poly
 
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