
LECTURE (par Marine Laurent, "marinette", sur un autre site de poésie)
Écumes
J’ai relevé les ancres et fait hisser les voiles ;
Mon équipage chante, le vent gonfle les toiles.
Je quitte les anguilles et la mer des Sarcasmes
Pour suivre les aiguilles d’un nouvel enthousiasme.
Je rejoins les squatteurs du bleu de la mer Rouge,
Je me noie de couleurs et de contrées farouches,
Et je mords aux citrons des bords de la mer Noire,
Au rose soleil rond dans la mer Jaune, le soir.
Plus de mer des Mollusques, ni de mer de Parents ;
Je livre au courants brusques la claque des gréements,
Et le sel de la vie m’écume de ses jours :
Le sang brûle à nos joues, se troublent nos visions,
Et tout en nous avoue les étranges passions
Auxquelles nous convient les flots du fleuve Amour.
Aubépin des Ardrets
*gribouillage personnel
Brouillon:

Je publie également ci-dessous la version dictée de ce texte, tant sa poésie m’a étonné (les logiciels de reconnaissance vocale seraient-ils de meilleurs poètes - ou de meilleurs révélateurs du sens caché des mots et de leurs combinaisons - que nous ? ) :
Lecture (par Marine Laurent, "marinette", sur un autre site de poésie)
J'ai relevé les encres effet hissé les voiles ;
Mon équipage chante, le vent gonfle l'étoile.
Je quitte les anguilles et la mer des Sarcasmes
Pour suivre les aiguilles d’un nouvel enthousiasme.
Je rejoins les squatteurs du bleu de la mer Rouge,
Je me noix aux goûts leurres et aux contrées farouches,
Et je meurs aux citrons des bords de la mer Noire,
Au rose sommeil rond dans la mer Jaune, le soir.
Plus de mères des mollusques ni de merde parents,
Je livre au courant brusque la claque des gréements,
Et le sel de la vie mec hume de séjours.
Le sang brûle à nos joues, ce trouble à nos visions,
Et tout en nous à vous les étranges pas-sillons,
OK, elles nous convient les flots du fleuve Amour.
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