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Écoute (Je suis..la vie)

#1
jesuislavie.jpg

Je suis la beauté d’un cœur qui résonne
Sans vouloir de mal à personne
Un œil qui regarde, innocent
Sans émettre de jugement

La clarté d’un être pur
Je suis la vie et son écrin
Le rayonnement de la nature
Qui a mis sa flamme en mon sein

Je suis la vie
Et les possibles qu’elle renferme
L’infini
Réduit à un corridor terne

Je suis la vie
Nourrie pour être tuée
Pas par nécessité
Mais pour la texture fondante
Et l’écoulement entre les dents
Qui laisse les papilles frissonnantes

Je suis la vie
Plus pour longtemps
Un regard effaré qui luit
Et s’éteint dans une mare de sang

Je suis la vie
Sur béquilles, qui se traîne
Et avance à grand peine
Un organisme violé sans remords
Le titubement d’un corps
Saturé d’antibiotiques,
Souillé et toxique

Je suis une agonie amère
La tension, la souffrance, l’horreur
Qui imprègnent mes viscères
Et l’écho de quelques « tu meurs »
Que tu avales avec ma chair
Bourrée de neurotransmetteurs

Je suis la vie insultée
Par l’hypocrisie et l’aveuglement
Horrifiés qu’on puisse faire d’un chien un met
Fourchette dans un bout de filet
Certains méritent la mort, d’autres non
Juste parce que tu les trouves mignons ?

Je suis la vie qui crie
Tordue sous une douleur malsaine
Au bout de terminaisons nerveuses
Similaires aux tiennes

Je suis un droit inaliénable
Piétiné et enterré
Sous des carcasses éventrées
Sous des consciences écœurées
Loin des regards
Qu’on préfère détourner

Séquestré dans une tour d’ivoire
Conditionné à avaler sans rien voir
As-tu déjà approché la réalité des abattoirs ?
Le psychisme mutilé dans l’œil éteint des employés
As-tu déjà entendu les hurlements déchirants
Qui précèdent l’égorgement,
Le silence encore plus angoissant
D’une bête assommée sur un tapis roulant ?
Si c’était le cas, c’est certain
Tu mastiquerais avec moins d’entrain

Car c’est à se tordre les entrailles
Jusqu’à vomir toute cette noirceur
C’est à se déchirer le cœur
A pleurer cette Terre aux mains
De l’espèce la plus inférieure
C’est à regretter d’être humain

Consommateur, pas de condamnation
Mais une simple invitation
A lire au-delà de l’étiquette
Qui dépeint des pelages luisants
Dans un pâturage d’herbe verte

Car si tu voyais réellement
Ce qu’on te glisse entre les dents
Et les œillères dont on t’affuble
Tu concevrais plus facilement
Que l’homme est tout aussi victime que la nature
Qui lui est jetée en pâture

Avant d’écouter la voix des lobbys
Dans des bouches de scientifiques
Avant d’écouter les apôtres de la nutrition
Endoctrinés par la tradition
Écoute la vie qui te parle
Avant le dernier râle

La carence est dans l’industrie
Refuser de contribuer à un carnage ne condamne pas à l’anémie
Si tu sais comment te nourrir.
Il n’y a pas d’offre sans demande
Une histoire de confort, de principe, de volonté d’agir
Tant mieux si tu vois où je veux en venir.
Écrit le 10 janvier 2019
 

Polymnie2

Maître Poète
#2
Quand le "bas" blesse!

Et oui, tu as raison,
c'est l'histoire de la Vie!
Refrain après refrains font la chanson!
Alors que ce sont les champs qui transmettent les sons!
C'est le son qui nourrit l'âne!
L'animal est si près de l'Anima chez l'homme!!

Merci à toi, amitiés, Poly

Avec un coup de cœur!
http://www.creapoemes.com/index.php?threads/Écoute-je-suis-la-vie.321342/
Tu n'as qu'à cliquer ci-dessus pour te trouver sur la page!
 

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#3
Je vois très bien :)
Mais je suis carnivore. Ah et piscivore aussi ^^
J'ai entendu parler de la solution "flexivore"
Mais même si je comprends tout les tenants et les aboutissants.
Je ne pourrais pas vivre dans un système où nous devons nous priver pour que d'autres s'empiffrent.
Nous nous privons déjà assez de tout. Et si j'apprécie ce poème.
Mais j'en ai marre de penser qu'un jour je mangerais du pissenlit en pensant sauver la terre.
Ce qui sera entièrement faux, étant donné que si nous sommes même 50 % de la population à s'équilibrer sur l'énergie pour la survie de la terre.
La consommation énergétique dépassera les 75 % En 2050. Donc toujours beaucoup trop pour changer quoi ce soit.
Surtout, que, quand l'homme disparaitra, les animaux domestiques aussi.
Ce que tu veux sauver n'existera plus. L'homme sera mort avant.
Il n'y a rien à changer, ces combats sont stériles. Pardon.
Le monde va changer d'ici peu. Vu la vitesse et ma bonne santé, je risque même de le voir.
J'ai longtemps travailler dans une SPA. Les abattoirs il fallait y aller une fois par semaine.
J'en ai eu mon compte. Mais j'ai besoin de viande et de poisson pour vivre.
Et je peux comprendre ceux qui sont végétariens, tout comme ceux qui n'ont pas le temps de passer par des coop ou des paysans et qui doivent aller à carrefour.
Mais (hors sujet, pardon) Je ne comprends pas les végétaliens. Pourquoi ? C'est un extrême déjà, en plus c'est un truc de riches.
Quel ouvrier au smic, va avoir le temps et l'argent de se faire un casse coûte aux légumes, sans rien d'animal, avec suffisamment de calories pour tenir la journée ?
Qui va avoir le temps de composter chez lui et d'accepter de la récup ou manger des produits limites ? Des jeunes sans enfants. Des étudiants.
Et comme c'est le cas. Les produits limites, c'est à dire à péremption, ne sont même pas achetables par des pauvres. Faut de l'argent comme pour du frais. Ce monde est un monde de déglingués du cerveau, rien de viable, rien de compréhensible.
Les médecins, les juges, les hauts fonctionnaires. Eux ils mangent chez Fouchet et ils saucent même pas leur assiette parce que ça fait pauvre.
Je mange tout, l'essentiel c'est ma survie et celle de ceux que j'aime. Les idéologies, c'est magnifique, mais faut du réalisme aussi.
La mère de mes enfants était végétarienne, on a arrêté pour trois raisons: le tofu à augmenté et la sauce était séparé, le riz camarguais était introuvable et elle attendait notre premier enfant.
D'ailleurs le riz camarguais ne se fait plus… Par chez moi en tout cas. Alors que c'était délicieux avec du tofu et la sauce.
Je sais juste que si demain je mange pas ce dont j'ai besoin, j'arriverais pas à la fin de la journée. C'est ça qui m'importe.
Parce que je si je finis pas ma journée, je vais dire quoi ? C'est parce que je suis végétalien et j'ai perdu ma pomme ?
Rien contre l'avis des gens en général, mais les patrons ils s'en moquent un peu.
Il me faut pas 10 000 kcalories pour faire ma journée lol il m'en faut 10 fois plus X)
Et si un jour qui viendra, je dois partir chercher ma nourriture, je le ferais, parce que c'est comme ça.
Parce que 10 000 kcalories, c'est ce que le cerveau dépense en une journée.
Et franchement, plutôt que ce système, si je dois trapper et me battre pour vivre, au moins, je n'aurais que ça à faire.
Ce monde va mourir parce que nous l'épuisons. Et c'est nous qui partirons.
C'est juste notre monde qui mourra en même temps que nous.
 

Polymnie2

Maître Poète
#4
Matthal, sur le début de ta position
je te suis car je me suis posé la question,
la suite je ne suis pas à la hauteur pour la peser !

Amitiés, Poly
 
#5
Merci pour vos réactions !
Un grand merci pour le coup de coeur, Poly !

Matthale, merci pour ce partage de votre point de vue, j'imagine que ça vous à pris pas mal de temps !
Ma réponse:
"Je ne pourrais pas vivre dans un système où nous devons nous priver pour que d'autres s'empiffrent."
Si vous voyez cela comme une privation, ne vous l'imposez pas, en tout cas je ne demanderais jamais une telle chose à qui que ce soit. Pour vous exposer mon point de vue rapidement, pour moi ne pas manger de viande n'est pas une privation, au contraire, car ce mode de consommation me permet d'être un peu plus en paix avec moi même et de ne pas me déchirer intérieurement en contribuant à une cause que je n'approuve pas

"Mais j'en ai marre de penser qu'un jour je mangerais du pissenlit en pensant sauver la terre."
Pour moi il ne s'agit pas de sauver la Terre, mais plus simplement de vivre en accord avec soi-même, et d'être conscient de ce qu'il y a au-dela de son assiette. Mon but est plutôt d'inviter à la réflexion par rapport à ce sujet car je trouve que tout dans notre environnement de consommation est fait pour nous détourner de ce genre de questions, de ce qu'il se passe au delà de notre assiette, de notre sac de courses (et je ne parle pas que de la viande, évidemment). Pour moi tout achat est un vote, car la demande détermine en partie l'offre, et un vote se doit d'être informé selon moi.

"Il n'y a rien à changer, ces combats sont stériles. Pardon."
Je ne suis pas d'accord. Pour moi, même juste une vie, celle d'un animal mérite de se battre. Là encore on parle en termes d'opinions, et tolérance est le mot d'ordre essentiel. Peut-être que pour vous ces combats sont stériles et je respecte ce point de vue. Pour moi toute vie est sacrée, et si je contribue au cours de ma vie, à sauver ne serait-ce qu'une vache et bien ça aura valu le coup.

"J'ai longtemps travailler dans une SPA. Les abattoirs il fallait y aller une fois par semaine."
Alors vous avez une vision que la plupart des gens n'ont pas. Libre à vous de la partager, et d'en faire ce que vous voulez. On réagit tous différemment à ce qu'on voit. Je pense que j'en ai vu moins que vous et pourtant ce que j'ai vu m'a marquée à vie, ce texte était d'ailleurs aussi un moyen pour moi de me décharger d'une part de la souffrance que j'en ai gardé.

"Mais j'ai besoin de viande et de poisson pour vivre."
Discutable. Beaucoup de personnes ayant abandonné la viande/les produits animaux sont la preuve du contraire. Pour faire court il y a des vegans qui soulèvent de la fonte ;) je crois qu'on est beaucoup formattés par l'industrie qui nous inculque une image de nos besoins orientée vers son profit et non notre bien être, par le biais d'études pseudo-scientifiques financées par les lobbys et diffusées par la télé et divers soit disant spécialistes, alors que certains produits ne sont pas nécessaires, voire dangereux, c'est toujours le même cycle, on fait la promotion, la pub, les médecins cautionnent, puis les premières conséquences apparaissent et les scandales éclatent (ce fut le cas par le passé avec le tabac par exemple, le lait et le sucre aujourd'hui, et certainement beaucoup d'autres demain...). Enfin bref tout ça pour dire, que beaucoup de personnes végétariennes ou végétaliennes sont en parfaite santé, sans aucune carrence, et que certaines témoignent même d'un regain d'énergie. Bien sur ça demande de se renseigner, d'y passer un peu de temps, d'avoir la motivation de tester car chaque corps a des besoins différents.

"Mais (hors sujet, pardon) Je ne comprends pas les végétaliens. Pourquoi ?"
C'est une question de principes, encore une fois de cohérence avec soit même. On peut choisir ce mode de vie pour multiples raisons: ne pas vouloir contribuer à l'industrie, ne pas vouloir exploiter les animaux, pour des raisons de santé...

"en plus c'est un truc de riches."
Pas d'accord. C'est un truc de riche si on va s'acheter des produits transformés (le bio aussi peut être une industrie...), du genre des fausses nuggets, une quantité ridicule de houmous tout fait à 5 euros le pot, des gateaux vegan sans gluten, etc... mais perso je pense qu'on n'a pas besoin de tout ça. Je ne consomme pas de produits animaux (à part le miel), simplement parce que je n'en ressens pas l'envie, je fais mes courses sans trop faire attention aux prix, et (quand je vivais en France) mon budget nourriture était rarement supérieur à 80 euros par mois, sans faire de récup, parce que j'achetais principalement des trucs bruts, non transformés et de saison. C'est un budget raisonnable, je trouve. En tout cas je ne me considère pas comme une "riche". Et puis en passant, 200g d'amandes même bios, coutent bien moins cher qu'un steak de qualité décente.

"Quel ouvrier au smic, va avoir le temps et l'argent de se faire un casse coûte aux légumes, sans rien d'animal, avec suffisamment de calories pour tenir la journée ?"
Le temps: là encore je me permets une objection: je fais moi même partie des pires feignasses quand il s'agit de cuisiner, et j'ai tendance à consommer pas mal de trucs crus, c'est top niveau saveurs, ça demande zéro temps et zéro effort. A côté j'ai eu pendant longtemps l'habitude de me faire une grande casserole de légumineuses ou de céréales pour la semaine.
L'argent: voir ci-dessus
Les calories: quelques exemples d'aliments ultra riches: bananes (un des fruits les moins chers en passant), les fruits secs (dattes, abricots, figues, raisins secs...), tous types de noix (amandes, noisettes, noix de grenoble, cacahuetes, cajoux...), légumineuses en purée ou non (pois chiches, lentilles, haricots rouges, pois cassés...) tout ça c'est plein de protéines, de minéraux et de calories aucun souci. Je me permets aussi de rajouter mon expérience perso: je pratique la roue Cyr, agrès de cirque assez physique, et il ne m'est jamais arrivé de manquer d'énergie à l'entrainement à cause de mon alimentation, et pour ce qui est de la masse musculaire, idem pas de différence entre moi et mes collègues qui pratiquent et consomment des produits animaux.

"Qui va avoir le temps de composter chez lui et d'accepter de la récup ou manger des produits limites ? Des jeunes sans enfants. Des étudiants."
Des familles aussi le font. C'est une question de choix de vie et de priorités, c'est vrai que dès qu'on a des enfants ça complique les choses, mais il existe des exemples d'alternatives.

"Les produits limites, c'est à dire à péremption, ne sont même pas achetables par des pauvres. Faut de l'argent comme pour du frais. Ce monde est un monde de déglingués du cerveau, rien de viable, rien de compréhensible."
Je ne savais pas qu'ils faisaient payer ça maintenant. Je pense que ça dépend de la taille du commerce, les petites épiceries donnent toujours assez facilement. Je suis assez d'accord pour la dernière phrase.

"Je mange tout, l'essentiel c'est ma survie et celle de ceux que j'aime. Les idéologies, c'est magnifique, mais faut du réalisme aussi."
Les alternatives sont réalistes car elles existent. Si on cherche un peu on trouve des tonnes d'exemples, qu'il s'agisse de communautés, d'associations ou bien d'individus isolés... tout dépend de ce qu'on cherche, de ce qu'on considère important et de l'énergie qu'il nous reste pour aller au bout de l'idéologie en question, de la remise en question d'un mode de vie. En tout cas pour la question de la survie, je trouve qu'il y a assez de personnes qui prouvent justement par leur mode de vie que manger de la viande n'est pas nécessaire à la survie et à une bonne santé, contrairement à ce qu'on nous a fait croire pendant des décennies (industrie, industrie...)

"La mère de mes enfants était végétarienne, on a arrêté pour trois raisons: le tofu à augmenté et la sauce était séparé, le riz camarguais était introuvable et elle attendait notre premier enfant."
Pour moi le tofu fait partie des produits transformés pour les végétariens et je crois qu'on peut faire sans. Mais encore je ne demande à personne de se justifier, il n'y a pas de "bonne chose" à faire, de voie "exemplaire", et je trouve que juger ceux qui ont des manières de penser différentes est extrêmement mal venu. Et je veux absolument éviter que des personnes qui ont des modes de vie différents (ici consommer de la viande) se sentent jugés, ou pire traités implicitement de "mauvaises personnes", car ce n'est pas du tout mon intention avec ce poème.

"Je sais juste que si demain je mange pas ce dont j'ai besoin, j'arriverais pas à la fin de la journée. C'est ça qui m'importe."
Vos 10 000kcalories se trouvent aisément dans les produits non animaux (fruits secs, bananes, noix ect), savez-vous que ce sont les aliments que consomment en priorité beaucoup de sportifs ? Moi aussi, lorsque je suis dans des phases d'entrainement intenses, j'ai besoin d'un apport en nutriments supérieur à la moyenne, et je le trouve facilement dans une alimentation végétale. En plus, comparé à l'époque où je mangeais de la viande et des produits animaux, j'ai beaucoup plus d'énergie, car ces aliments là sont énormément demandeurs en termes de digestion. La différence est flagrante.

"Ce monde va mourir parce que nous l'épuisons. Et c'est nous qui partirons.
C'est juste notre monde qui mourra en même temps que nous."
J'aime beaucoup cette conclusion !

Je finirais en précisant à nouveau que je respecte votre point de vue et votre philosophie, que j'ai écrit ce texte à la fois pour me décharger et pour contribuer à pousser les choses dans la direction que j'estime juste, parce que je vois pas quelle légitimité nous avons en tant qu'humains à nous approprier et détruire les vies des animaux, surtout lorsque ce n'est pas une question de survie (je le répète, ce n'est que mon opinion et je ne veux l'imposer à personne, je le partage et ce qui le reçoivent en font ce qu'ils veulent, et je reste très ouverte aux débats constructifs c'est pourquoi je vous remercie).
 

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#6
Les fruits secs, sauf les raisins, secs, je n'aime pas. Ah et les pruneaux, c'est affreux.
J'en mange aussi pas mal.
Surtout des noix et des noisettes.

J'ai vraiment apprécié cet échange.

Pour faire simple, quelque soit la façon par où on prend le système, c'est le système qui nous prend.
Des traumatismes, peuvent malheureusement en dépasser d'autres.
J'ai sûrement tort de juger les végétaliens, mais j'aime dire ce que je pense.
C'est plus une facette du véganisme que je trouve dangereuse dirons nous, pas vraiment un jugement sur la globalité du concept.
Pour finir je dirais juste que nos ancêtres lointains, découvreurs de feu.
C'était nous au départ, c'est à dire des chasseurs, pêcheurs, cueilleurs.
Que suis je ? La suite et sûrement la finalité.
Comme nous tous.
L'équilibre n'est pas un jeu mais l'homme l'a oublié aux profits de choses stériles et/ou désuétes.
Nous devons faire avec, cela n'empêche pas de rester simple.
C'est ma mentalité, je ne suis pas quelqu'un de très malin, mais je réfléchis et j'ai beaucoup de mémoire, ça aide, c'est vrai.
J'essaie de trouver des solutions qui ne dépendront pas d'un système dont je connais le fonctionnement et qui ne correspond pas du tout à mes aspirations de vie.

Chacun fait comme il veut, les autres comme ils peuvent.

Non j'ai pas mis trop de temps à écrire mon précédent commentaire, enfin j'ai pas trouvé.

Et à la vérité, je comprends tout du poème, mais j'aspire à l'équilibre qui nécessite un peu de tout pour vivre.

Sauf des excès.


Amitiés, Matthale


En revanche, celui là, j'ai trouvé que ce fut long à écrire X)
 
Dernière édition:

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#7
bien exprimé, si comme Matthale je ne partage pas ton point de vue sur le fait de se passer de viande,
des choses sont à revoir dans notre système de production, les abattoirs, ou le mode d'alimentation des animaux, les fermes usines etc...
revenir a une nourriture saine, manger de la viande à tous les repas n'est pas nécessaire mais quelle soit de qualité,
beaucoup d'éleveurs soignent et sont respectueux de leur animaux même ceux ci sont destinés à mourir,
ne pas croire que le règne animal est plus paisible, quand un loup attaque un troupeau et déchiquète une bête, crois tu qu'elle ne souffre pas,
la peur de la gazelle traquée jusqu'à essoufflement pour finir sous les crocs du lion ou d'un jaguar, mais oui nous sommes nous une espèce dite évoluée ne faisons pas souffrir inutilement le bétail,
ton texte part d'un noble sentiment je respecte ta sensibilité; je ne suis en rien chasseur, je ne ferai pas de mal à une mouche si on peut dire,
mais si je mange de la viande ce n'est nullement par tradition si notre régime alimentaire est ainsi omnivore depuis la nuit des temps certainement que notre organisme en a besoin, cela nous a permis de grandir, forcir, survivre, d'évoluer, de devenir hélas le prédateur ultime celui qui détruira malheureusement son monde
tu défends la cause animale et je t'en remercie pour eux, même si je ne partage pas totalement ton point de vue, je ne peux accepter la maltraitance
 

Raymond3

Maître Poète
#8
C’est finement écrit un bon coup de gueule sur les abus d’une société de consommation on prend, on jette pendant qu’il y en a qui crève la faim,la soif et qui n’ont pas de médicaments.
Je ne partage ton point de vue étant consommateur même si trois jours par semaine je ne consomme que des légumes.
Merci pour cette lecture
 

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#10
Ok, je veux bien comprendre.
Mais dans ce cas : 80 euros seule, donc 160 à deux, 240 à trois, 320 à quatre...
C'est plus la même chose.
Le système ne fait pas que des "modes" alimentaires. C'est un modus referendum at vitam aeternam.
Le plus urgent n'est sûrement pas de savoir comment se nourrir, s'habiller, s'amuser.
même si ça fait partie de la vie.
Et ça aussi le système est très fort pour le disséquer en de multiples branches. Marrant, branches, écologie, bref.
Et tous les gens ont la conscience occupée par tant de choses journalièrement, qu'il n'y a plus d'essentiel.
La seule chose que je désire actuellement, c'est voir le futur. Et ce ne sera pas le cas, viande ou non.
Ce sera la faute de la surconsommation, de la mauvaise consommation, des prix surtaxés comme si demain cela sera utile.
Des cotations en bourses, des constructeurs autos, des agents d'états qui pour des broutilles sont payés rubis sur l'ongle.
Ce sera la faute, du diesel, du pétrole, des avions, des bateaux, de notre modèle économique et de ce qui consomme et pollue autant.
Si la terre a des énergies naturelles, je pense que c'est pour une bonne raison, certaines sont prélevables, d'autres non. Gaz de schiste entre autre.
Et puis, seule l'énergie compte pour l'homme, le pouvoir destructeur de dominer en détruisant.
C'est pas 100 000 vaches qui pétent en même temps qui vont trouer la couche d'ozone. Faut pas être trop crédule non plus.
Pour finir, je rejoins, oui, l'élevage en batterie, les fermes à canards plus que limites Hygiène et propretés, alimentations, eau potable.
Mais ce que je veux, c'est le changement d'énergie, ne plus polluer. Et c'est déjà le hic car les centrales nucléaires arrivent à péremption, oui elles étaient construites pour 50 ans à la base, après ...
Et les déchets ne sont ni traitables, ni enfouissables, pollution mortels sous peu et sûrement partout.
Et oui, il n'y a pas de planète bis. Mais on dirait qu'il n'y a pas, dans l'esprit des gens, un système bis.


Amitiés, Matthale
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#11
Ok, je veux bien comprendre.
Mais dans ce cas : 80 euros seule, donc 160 à deux, 240 à trois, 320 à quatre...
C'est plus la même chose.
Le système ne fait pas que des "modes" alimentaires. C'est un modus referendum at vitam aeternam.
Le plus urgent n'est sûrement pas de savoir comment se nourrir, s'habiller, s'amuser.
même si ça fait partie de la vie.
Et ça aussi le système est très fort pour le disséquer en de multiples branches. Marrant, branches, écologie, bref.
Et tous les gens ont la conscience occupée par tant de choses journalièrement, qu'il n'y a plus d'essentiel.
La seule chose que je désire actuellement, c'est voir le futur. Et ce ne sera pas le cas, viande ou non.
Ce sera la faute de la surconsommation, de la mauvaise consommation, des prix surtaxés comme si demain cela sera utile.
Des cotations en bourses, des constructeurs autos, des agents d'états qui pour des broutilles sont payés rubis sur l'ongle.
Ce sera la faute, du diesel, du pétrole, des avions, des bateaux, de notre modèle économique et de ce qui consomme et pollue autant.
Si la terre a des énergies naturelles, je pense que c'est pour une bonne raison, certaines sont prélevables, d'autres non. Gaz de schiste entre autre.
Et puis, seule l'énergie compte pour l'homme, le pouvoir destructeur de dominer en détruisant.
C'est pas 100 000 vaches qui pétent en même temps qui vont trouer la couche d'ozone. Faut pas être trop crédule non plus.
Pour finir, je rejoins, oui, l'élevage en batterie, les fermes à canards plus que limites Hygiène et propretés, alimentations, eau potable.
Mais ce que je veux, c'est le changement d'énergie, ne plus polluer. Et c'est déjà le hic car les centrales nucléaires arrivent à péremption, oui elles étaient construites pour 50 ans à la base, après ...
Et les déchets ne sont ni traitables, ni enfouissables, pollution mortels sous peu et sûrement partout.
Et oui, il n'y a pas de planète bis. Mais on dirait qu'il n'y a pas, dans l'esprit des gens, un système bis.


Amitiés, Matthale
100 000 vaches qui pètent en même temps, un humour vache, ha! sacrée vache qui rit toujours partante pour la déconne celle là;)