À quelques-unes
J’ai le bas bleu, la griffe rose
La cabriole littéraire,
Et j’étrangle les jours moroses
Au lacet de mes jarretières
Que me toise un réactionnaire
Je le muselle par l’esprit
Et je sais bien le mettre à taire
Le souffle court, les yeux surpris
Que me croise un être sensible
Je l’érafle de mes deux lèvres
Et vise au cœur en pleine cible
Surtout s’il écrit de beaux livres
Mon élégante liberté
Est celle que je porte au front
Comme un ruban de légèreté
Où se balafrent les affronts
Aubépin des Ardrets
J’ai le bas bleu, la griffe rose
La cabriole littéraire,
Et j’étrangle les jours moroses
Au lacet de mes jarretières
Que me toise un réactionnaire
Je le muselle par l’esprit
Et je sais bien le mettre à taire
Le souffle court, les yeux surpris
Que me croise un être sensible
Je l’érafle de mes deux lèvres
Et vise au cœur en pleine cible
Surtout s’il écrit de beaux livres
Mon élégante liberté
Est celle que je porte au front
Comme un ruban de légèreté
Où se balafrent les affronts
Aubépin des Ardrets
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