À l’Arbre secoué dont s’égouttent les Fleurs
Il fuite un temps d’orage à mordre les nuages.
On peut avoir scellé chacun des interstices
De nos vies chronophages pour mettre fin à l’âge :
Quand les cœurs sont fêlés, les jours semblent factices.
Te souviens-tu des fleurs de l’arbre secoué,
Qui pleuvaient en essaims quand tu dansais dessous ?
Avant de mettre aux fers notre amour tatoué
J’avais fait un dessin que les pluies ont dissous.
La feuille et nos deux corps se sont alors pliés,
Au gré de nos discordes, et ont tout oublié :
Les regards et les rires, nos mains qui se cherchaient.
Aux murs de mon palais dépouillés de décors
Je n’entends plus sonner que de gouttes l’écho :
Ces larmes pour finir que je voudrais cacher.
Aubépin des Ardrets
Il fuite un temps d’orage à mordre les nuages.
On peut avoir scellé chacun des interstices
De nos vies chronophages pour mettre fin à l’âge :
Quand les cœurs sont fêlés, les jours semblent factices.
Te souviens-tu des fleurs de l’arbre secoué,
Qui pleuvaient en essaims quand tu dansais dessous ?
Avant de mettre aux fers notre amour tatoué
J’avais fait un dessin que les pluies ont dissous.
La feuille et nos deux corps se sont alors pliés,
Au gré de nos discordes, et ont tout oublié :
Les regards et les rires, nos mains qui se cherchaient.
Aux murs de mon palais dépouillés de décors
Je n’entends plus sonner que de gouttes l’écho :
Ces larmes pour finir que je voudrais cacher.
Aubépin des Ardrets