À celle que je n'appelle plus Grand-maman
Ce poème sûrement ne sert à rien,
Quand en nous, c'était pour la vie.
Mes yeux à mi-hauteur, et tu es partie,
La solitude quand je déplie la main.
Pourquoi toujours et ne rien oublier ?
Ta photo me console sur le chevet.
Il me restera une façon d'aimer,
Vois-tu caché notre seul secret ?
Qui serais-tu, quelle femme vêtue ?
Je suis si belle dans ce blanc têtu.
Un reste de toi, et tu restes derrière,
Dans un an, combien d'années lumière ?
Plutôt solitaire dans un triste essai,
L'écriture est donc ce qui est vrai.
Mais ces ratures agressent les adieux,
Dans une chanson, un piano peureux.
La mer toujours répète son couplet,
Et que pleure mon père assis sur les galets.
La mer pose toujours ses liens,
Un rouleau salé, lui dit « viens ».
Et ces chrysanthèmes qui ne fanent pas,
Immarcescibles me dirait les grands.
Tous les bouquets de roses en camélias,
Pour À celle que je n'appelle plus Grand-maman
Ce poème sûrement ne sert à rien,
Quand en nous, c'était pour la vie.
Mes yeux à mi-hauteur, et tu es partie,
La solitude quand je déplie la main.
Pourquoi toujours et ne rien oublier ?
Ta photo me console sur le chevet.
Il me restera une façon d'aimer,
Vois-tu caché notre seul secret ?
Qui serais-tu, quelle femme vêtue ?
Je suis si belle dans ce blanc têtu.
Un reste de toi, et tu restes derrière,
Dans un an, combien d'années lumière ?
Plutôt solitaire dans un triste essai,
L'écriture est donc ce qui est vrai.
Mais ces ratures agressent les adieux,
Dans une chanson, un piano peureux.
La mer toujours répète son couplet,
Et que pleure mon père assis sur les galets.
La mer pose toujours ses liens,
Un rouleau salé, lui dit « viens ».
Et ces chrysanthèmes qui ne fanent pas,
Immarcescibles me dirait les grands.
Tous les bouquets de roses en camélias,
Pour À celle que je n'appelle plus Grand-maman