Que regardez-vous ainsi?
Je ne suis ni vieux, ni lépreux.
Vos regards en disent long
Sur votre mépris .
Réclusion à perpétuité!
Qu’on enlève cette aberration
De la vue de la société!
Je suis né, laid et difforme
Laissant partout où je vais
Des moues d’horreur, de dégoût.
Je me balance plus que je ne marche,
Mon corps plie comme un roseau.
Je ne sais qu’attirer le dédain, la dérision
Je n’ose plus ouvrir mes yeux
De crainte de figer dans la froideur
De vos mots.
Que craignez-vous ainsi?
Je ne suis pas porteur de malheur,
Je ne suis qu’une erreur de la nature
Qui m’as trop peu doté d’élégance.
Alors, laissez-moi vivre ainsi
Dans ma différence, mes maladresses
J’ai un seul rêve, celui d’être parmi vous
En toute impunité.
Je ne suis ni vieux, ni lépreux.
Vos regards en disent long
Sur votre mépris .
Réclusion à perpétuité!
Qu’on enlève cette aberration
De la vue de la société!
Je suis né, laid et difforme
Laissant partout où je vais
Des moues d’horreur, de dégoût.
Je me balance plus que je ne marche,
Mon corps plie comme un roseau.
Je ne sais qu’attirer le dédain, la dérision
Je n’ose plus ouvrir mes yeux
De crainte de figer dans la froideur
De vos mots.
Que craignez-vous ainsi?
Je ne suis pas porteur de malheur,
Je ne suis qu’une erreur de la nature
Qui m’as trop peu doté d’élégance.
Alors, laissez-moi vivre ainsi
Dans ma différence, mes maladresses
J’ai un seul rêve, celui d’être parmi vous
En toute impunité.