Je t’envoie ces quelques fleurs.
Je t’envoie donc des fleurs comme cet adonis d’été,
Qui pour l’amitié s’accompagne d’amourette,
Qu’on les nomme angélique où anémone pour les fêter,
Ail ! Pour ce mal d’amour, met cette arnica d’opérette.
J’aurai pu par cet envoi y mettre mes pensées,
J’n’y avais pas pensé en t’envoyant mes roses,
En cette saison, je complète par un pot de pensées
Mais c’est toujours dans l’urgence que je compose.
Pour effacer ce petit bleuet, parle en à Capucine,
A Eglantine, à Jacinthe, à Lilas où à Daphné,
J’devais le dire avec des fleurs, mais là, j’hallucine,
Toujours à l’ombre des genets de te sentir si gênée.
Tu entendras le carillon de joie sous ce cri en thème,
Sans avoir à ressentir cette paire de giroflées,
Pour un immense repos chatoyant de chrysanthème,
Quand l’immortelle menthe se voit encore gonflée.
Ce nombril de Vénus nous mènera sur une autre planète,
Où nous mettrons un bel œillet à notre boutonnière,
En or guidé par l’orchidée en orbite de pâquerette,
Où d’un plantain argenté découvrant la primevère.
Et sous le sabot de Vénus, tu découvriras l’amitié,
Sous notre saule, songes à cette sauge à l’aurore,
Dans ce langage fleuri seulement réservé aux initiés.
Fin de l’envoi par mon sceau de Salomon multiflore.
Je t’envoie donc des fleurs comme cet adonis d’été,
Qui pour l’amitié s’accompagne d’amourette,
Qu’on les nomme angélique où anémone pour les fêter,
Ail ! Pour ce mal d’amour, met cette arnica d’opérette.
J’aurai pu par cet envoi y mettre mes pensées,
J’n’y avais pas pensé en t’envoyant mes roses,
En cette saison, je complète par un pot de pensées
Mais c’est toujours dans l’urgence que je compose.
Pour effacer ce petit bleuet, parle en à Capucine,
A Eglantine, à Jacinthe, à Lilas où à Daphné,
J’devais le dire avec des fleurs, mais là, j’hallucine,
Toujours à l’ombre des genets de te sentir si gênée.
Tu entendras le carillon de joie sous ce cri en thème,
Sans avoir à ressentir cette paire de giroflées,
Pour un immense repos chatoyant de chrysanthème,
Quand l’immortelle menthe se voit encore gonflée.
Ce nombril de Vénus nous mènera sur une autre planète,
Où nous mettrons un bel œillet à notre boutonnière,
En or guidé par l’orchidée en orbite de pâquerette,
Où d’un plantain argenté découvrant la primevère.
Et sous le sabot de Vénus, tu découvriras l’amitié,
Sous notre saule, songes à cette sauge à l’aurore,
Dans ce langage fleuri seulement réservé aux initiés.
Fin de l’envoi par mon sceau de Salomon multiflore.
