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Résultat du concours Concours 15 au 25 Mars 2018 « Poésie libre »

Lyseron7

Maître Poète
#1

991e0d04.jpg


Concours 15 au 25 Mars 2018

( Envoi de vos poèmes sur ma MP...Merci )

Résultats 27 Mars 2018

*

Thème « Poésie libre »

Avec les 20 mots et groupes de mots suivants, qui j'espère vous inspirerons,
composez la poésie de votre choix...


Mots imposés ( un groupe de mots compte pour un mot )

Yeux, Caravane(s), Herbes folles , Crinière(s), Appel, Soleil levant, Brassées de fleurs,
Masque(s), Passion(s), Fête(s), Évanescence(s), Arbre(s), Harpe(s), Frémissement(s),
Immensité, Cloche(s), Oiseau(x) de paradis, Déguisement(s), Main(s), Chatoyant(s).


*
Contraintes


20 mots imposés

Rimes libres : ABAB ou AABB ou ABBA

Attention à la ponctuation, aux concordances de temps, à l'orthographe.

Écrits non signés( envois : 3 poèmes Maximum )

*
( Les pages concours doivent uniquement comporter commentaires et images

les concernant.... Comptant sur votre compréhension...merci à tous... )
,,/
*
Vos écrits seront notés, commentés avec impartialité,selon les consignes ci-dessus


Chef du jury : Lys

*
( Si vous désirez faire partie du jury, envoyez-moi votre demande sur MP )


*
A vos plumes enchantées !



*

Résultats du concours

*

Médaille d'or ...............Polymnie2 .......9,52/10

Médaille d"Argent........Prose16 ...........9,50/10

Médaille de Bronze......Polymnie2........9,30/10

*

Bravo ! à tous
Petit plus aux médaillés
Que de beaux écrits !
D'aucun n'a démérité

Merci à mes juges

Lys

Rendez-vous chez LLUMIERELIVE pour un autre challenge

*

Participant(e)s

***********


Margho... 8,91/10

À part le titre qui me fait hésiter
Je viens de lire un texte majestueux du guide dans le désert
Est ce Dieu souvent représenté ,portant la barbe
Je penche pour * Barbe* le cheval guide
Tout lui est relié
J'ai beaucoup aime votre traversée et celui qui vous accompagne
La plume est belle
Consignes respectées dans cette belle chevauchée,
afin de ne pas répéter le mot "paradis" dans le 5ème quatrain,
vous auriez pu écrire "en ces lieux espérés"
Magnifique ! Mots imposés bien placés, belles rimes alternées.
J'ai voyagé avec vous sur cette belle monture nommée Barbe...
J'ai aimé votre conclusion emplie de mystère.


1 ... Barbe,

A toi, fils du vent et du désert, l’enfant,
Je confie ma survie en cette immensité.
Ardent et impétueux dès le soleil levant,
Mène ma caravane jusqu’à sa destinée.


J’aime tes yeux d’onyx, le reflet chatoyant
De ta robe bai-brun, ta crinière en tempête,
Tes marques en tête qui, d’un masque surprenant,
Animent de noblesse ton altier port de tête.


Sans feinter, sans tricher et sans déguisement,
Pur tu es, mon ami et la passion t’anime.
Sous la selle je sens tous tes frémissements,
Nul besoin de ma main à ta bouche sublime.


C’est toi le guide sûr, toi qui entend l’appel
Vibrant comme une harpe, de l’eau et de la vie.
Fuyant l’évanescence et mirage irréel,
Tu diriges tes pas, par ton instinct servi.


Vert des prairies fertiles couvertes d’herbes folles,
Paradis espéré, ruisseaux, brassées de fleurs,
Sous l’ombrage des arbres, des roses en corolles.
Oiseaux de paradis chantant d’un même chœur…


Les cloches sonneront, ou bien, d’un minaret,
La voix les conviera à la prière du soir.
Puis ils feront la fête. Je tairai le secret :
Car c’est toi, mon ami qui guida mon espoir.


********


Luron1er... 8,28/10

Le Carnaval de Nice dans toute sa splendeur
* La grande parade* tient debout dans les mots imposés.
Attention , parfois votre Français cloche un peu, mais l'ensemble m' a plu.
Respect des consignes en cette évocation du carnaval de Nice.
Un peu lourd "beaux oiseaux de paradis qui fuient"
En vos 3 premiers quatrains j'ai senti planer un triste souvenir
ayant touché cruellement votre contrée
et dans le dernier quatrain un retour à la réalité
« La vie doit continuer ainsi que ses festivités »comme un message...

2 ... Corso niçois.

Passion des yeux, caravane de brassées de fleurs,
Tous répondaient à l’appel pour la jolie fête,
Un frémissement des masques, instants de bonheur,
Où les crinières comme des herbes folles sur la tête.


Au soleil levant, évanescence de la nuit,
Résonnent le son des cloches lancées en maîtres mains,
Découvrent des beaux oiseaux de paradis qui fuient,
Vers les palmiers de la promenade, arbres en vain.


Guidé d’un air de harpe, vision d’immensité,
Hommes et femmes travestis sous des déguisements,
Défilaient dans un esprit de simple gaîté,
S’animant en symbiose en costumes chatoyants.


Confetti, loup, musique, la parade bat son plein,
Bataille de fleurs ou roses et mimosa s’entraident,
Pour l’ambiance festive sous un soleil à dessein,

Puis en feu, le roi s’éteint, fin de l’intermède.

********

Rêveur lunaire... 8,66/10

Votre Déesse vient de tomber dans mon escarcelle comme un diamant
Votre Poésie est belle * à en mourir* pour les yeux de Leïla
Que vous adorez je pense, pour écrire cette magnificence
Quand c'est parfait c'est parfait
Magnifique, et votre vocabulaire noyé dans de superbes images du Sahara
Je m'y suis replongée, mystérieux et d'une beauté à en faire pâlir,
je devrais dire rougir vu les températures, plus d'un.
Consignes respectées mais le phrasé "coupé' de certains vers rompt l'harmonie
(longues crinières/D'erg...brassées/De fleurs....etc)
De très belles images, un vocabulaire savant,
mais attention aux coupures d'un vers à l'autre...freinant la lecture.
Tout le mystère des sables sahariens se promènent du 1er vers au dernier ...Envoûtant...
Belles rimes embrassées


3 ... Déesse de sable.

Comme un soleil levant d'oiseaux de paradis,
Chatoyant d'une main son masque de Numide,
Son long frémissement, en est l'appel humide,
Ses yeux de passion, les acteurs inédits ;


Les caravanes vont dans cette immensité
D'évanescence d'or, sur la longue crinière
D'ergs au déguisement d'émail et de lumière,
Et sur les arbres blancs de l'azur miroité,


La harpe en fête, au son de la cloche d'airain,
Les anges vont jouant en jetant des brassées
De fleurs, de roses, et d'amaryllidacées,
Sur l'ouadi couleur d'herbes folles de thym ;


Son spectre doucement, d'ébène ou d'opium
Mais ne sais-je d'ailleurs laisse s'échapper l'ombre
Qui mûrit au soleil les agates sans nombre
Du sable qu'elle suit comme orbe d'hélium,


Pour quittant l'un, venant, un autre lui donner
Une marche de plus pour en gravir ces dunes
Que font et referont rougir plus de cent lunes
Qui s'en vinrent sans bruit ici s'abandonner ;


Ô Borée il m'en vient encore son parfum
Que le djebel frôlait d'une folle harmonie,
Qu'on me donne demain d'Ovide ou Polymnie
L'éloquence et le don d'écrire son dessin ;


Elle avait des cheveux d'arôme Dalila
Une robe organdi des yeux noirs d'un mystère
Profond, était-ce ô Dieu, une nixe éphémère
Je devine d'un mot je l'appelle Leïla,


Si j'étais l'un de ses poètes préférés
Et que j'avais ce don d'écrire ce poème
Je lui dirais, amour, mon amour je vous aime
Et je reste l'enfant de ces ors enlierrés,


Ce passant égaré sur un erg baccara
Celui de ses cheveux qui d'un arôme embaume
Encore le papier, comme un éternel baume,
Ô déesse c'est vous, reine du Sahara...


********

Rêveur lunaire... 8,20 /10

Comme le poème précédent
j'ai goûte avec délectation vos dunes et votre Sahara avec Haïfa ci -dessus citée
Un beau voyage chatoyant de couleurs et un peu mystique
Le vocabulaire est très approprié
Essayez de ne pas fractionner le phrasé des vers ( ex : dans une évanescence/Secrète)
Évitez les répétitions 'ergs dans le 2ème et dernier quatrain)
Un très bel acrostiche.Votre poème nous plonge au mystère et au rêve du moyen-orient,
l'envoûtement continue...Haut en couleurs et plein de sensualité.
( Belles rimes embrassées, mais attention aux coupures d'un vers à l'autre...
un peu trop fréquentes, qui gênent la lecture )

( Râ ou Rê : accent circonflexe )


4 ... Ma déesse du Sahara je t'aimerai simplement.
Acte 2. acrostiche.

Masque avec passion ce long frémissement
Avec ta main, destin chatoyant de la harpe
Des dieux et porte là de tes sons sur l'écharpe
Élevée au léger et doux soleil levant ;


Elle sans orgueil sur d'autres brassées de fleurs
Savoureuses de Ra, dans une évanescence
Secrète suit les ergs, l'immensité d'errance
Enroulant tout son corps d'ambre d'or et de pleurs ;


Devant ses larges yeux, la caravane fuit ;
Un fin déguisement d' herbes folles blanchies
Semble la transporter, les dunes sont franchies
Avec douceur, l'appel du jour endort la nuit ;


Haïfa voit déjà l'oiseau de paradis
Ample et voluptueux comme le son de cloche
Réveille un pèlerin ou l'arbre sous la roche
Affranchit, doucement sa racine rubis ;


Jetant sur ton caftan l'arôme d'un regard
Et en laissant s'échouer ta crinière ardente
Tu sembles, d'orient, être l'ombre galante
À la gloire des dieux d'une icône Bihar;


Imaginez, passant en fête la beauté
Mais abandonnez-moi ce doute crépuscule,
Elle est un des objets dont le ciel capitule
Renonçant dans le noir à ce joyau côté ;


Avec son vêtement, de sable et de soleil
Intimement cousus, elle est comme une danseuse
Sensuelle, un rayon dont l'exégèse heureuse
Irise le désert d'une couleur d'Ariel ;


Ma déesse êtes-vous un astre d'orient;
Plongé sur ce berceau d'émeraude vermeille ;
Le tangage odorant d'un effluve de nielle
Enrobé d'opium et d'or luxuriant;


Marchez vers l'azur blanc astre de Mahara;
Enflammez tous les ergs dessinez-moi les lunes
Nouvelles, mon amour aux arômes des dunes ;
Troublez la nuit, le jour, mon rêve Sahara...


*Ariel archange. Lion de Dieu couleur or.

********

Rêveur lunaire... 8,80/10

Un bijou que cette lumineuse Dame
Vous savez enjoliver votre écrit, vos images sahariennes,
vos connaissances sont superbement amenées.
Un film je dirais, où les enfants y verraient de la Magie
Respect des consignes avec un petit plus à la fin, c'est astucieux.
Vous avez choisi des rimes en ABBA mais le 3ème quatrain est en AAAA
Essayez de ne pas fractionner le phrasé des vers ( ex: dans une évanescence/Secrète)
Évitez les répétitions 'ergs dans le 2ème et dernier quatrain)
Avec vous l'enchantement continue,
la magie du moyen-orient nous livre ses richesses...
( attention aux coupures d'un vers à l'autre...Un peu gênantes à la lecture )
Un final en acrostiche, superbe.


5 ... Déesse de lumière amoureuse.

Quand l'arbre chatoyant avec évanescence,
Masque avec passion le long frémissement
De ses yeux, ce léger et doux déguisement
De brassées de fleurs est, une fête d'aisance,


Et le soleil levant d'une main sur sa harpe,
Flatte l'afagag, et l'oiseau de paradis
Qui sur l'immensité des ergs s'envole épris
De liberté poursuit l'insaisissable écharpe,


Et l'invisible appel de sa crinière jaune
Entraîne doucement la caravane d'eau
Qu'il me semble entrevoir comme le long drapeau
D'herbes folles qu'hier fit son spectre d'ozone,


Et la cloche, sonnant, quittant cette oasis
Les chameliers s'en vont, laissant à ma déesse
Un spectacle d'émail, de lumière en liesse,
Elle ici s'endormant comme la belle Isis,


Couchée avec soin sous l'acacia planté
Par un ange, c'est sûr sachant qu'un jour la douce
Viendrait ici poser sous une lune rousse
Ressemblant au soleil son regard argenté,


Comme Horatio, découvrant l'univers
Je devine le feu, le rubis et l'opale,
Voyant ce joyau né, c'est certain d'un pétale
D'ambre sur le zéphyr, ou d'Hugo sur un vers ;


Sur l'or aérien de l'ample Sahara
Je découvre un bijou, reine de porcelaine,
Icône d'orient, poème de Verlaine,
En sorte la beauté de son corps nacarat,


Et d'un baiser j'irai, sur ce lit baccara
Dessiné par l'odeur de ma Saharienne
Embrasser sa bouche et sa lèvre rose pleine
De secret, rubis et, d'or vermeil d'un carat,


Déesse posez là sur mon humble vélin
De notre rêve écrit en caresse d'ébène
Lumière et désert blanc, là devant cette plaine
Amoureuse où je vis comme un astre de lin.


* Afagag arbre du désert ou hafagag ou acacia.

********


Frédéric Reboul … 8,14/10

De beaux instants décrits poétiquement,
vie au programme, le café à la main vous chantez,
Vous arrivez à traduire ce que vous observez et ce qui vous anime.
J'ai aimé ma lecture.
Dommage: les 2 premiers quatrains en ABAB et les 2 derniers en ABBA
Mots imposés respectés, évitez les coupures de vers :
"j'ouvre enfin les yeux pour/Être devant..." cela hache l'harmonie
Pas mal votre titre !
Du rêve à la réalité, dont vous vous accommodez parfaitement, bravo !
( attention vos 2 premiers quatrains sont en rimes alternées et
vos 2 derniers en rimes embrassées...bien lire la consigne. )


6 ... Il me vint vingt mots

En enlevant mon fin masque, j’ouvre enfin les yeux pour
Être devant ma caravane, un arbre cachant le soleil levant.
Un appel, je prends ma harpe avec mes mains, rien autour.
J’entends la cloche, au loin, un rythme qui sonne avec le vent.


Un souffle sur ma peau qui me donne quelques frémissements.
Ma crinière, mes cheveux en bataille, une immensité de couleurs.
Des herbes folles sur ma tête qui me procurent des sentiments,
Des réflexions et des pensées qui reflètent certaines valeurs.


Pas de déguisement, je ne suis pas un oiseau de paradis,
Plutôt, un drôle de singe lançant des brassées de fleurs.
Ni un caméléon, je ne suis pas chatoyant, pas de pleurs.
Mieux vaut en rire au lieu de larmoyer, je préfère et dis


« Je reviens dans le jardin, un café à la main, çà me réveille ».
Que ces beaux et joyeux rêves ne deviennent évanescence
Mais créent des envies de fête et passion, des renaissances.

Un petit peu fou, et osé, à votre bonne « plaisance », je veille…

********


Lucie Mathis ... 8,96/10


Vous avez choisi * le cirque *
Et vous avez réussi la consigne en amenant juste là
où il faut ces mots imposés.
Vous avez su recréer l'ambiance du chapiteau,
de sa caravane et des ses origines Tzigane. Beau.
Consignes respectée, ponctuation à revoir...
Essayez de ne pas faire de coupure de vers:
"chants et guitares/ Allument le jour"
Belle évocation du cirque
Comme c'est beau...l'essence même de la vie des gens du voyage
est dans votre écrit. J'aime beaucoup ce poème lumineux.
De belles rimes alternées.


7 ... Une vie bohémienne

Claquement des mains, chants et guitares
Allument le jour sur le modeste chapiteau
Soleil levant brille sur le camp tel un phare
Et capture le tableau sur roman-photo.


Au milieu des arbres et des herbes folles
Avec passion le cirque se fond dans le décor
La harpe se joint au frémissement des corolles
Et aux oiseaux du paradis au plumage d’or.


Déguisement excentrique, l’esprit fantasque
La troupe fête la bohème, crinière au vent
Fil de funambule, trapèze, rubans et masques
Yeux chatoyants
se lient au spectacle captivant.


Les cloches sonnent l’appel de l’immensité
Des brassées de fleurs dirigent la caravane
L’évanescence souffle un vent de liberté
Chaleur et partage d’un bonheur tzigane.


********

Raymond 2.... 8,95/10

Rien ne va plus ! Avec une conclusion qui inspire à l' espoir.
Un peu perdue dans ma lecture, les idées sont là ,
les mots aussi mais c'est un peu compliqué de vous suivre.
Consignes respectées, un exploit: avec des mots anodins et imposés,
vous avez su tenir des propos sensés et d'actualité...bravo!
"peu à peu"
Vous avez su dispatcher les mots imposés avec harmonie.
Vous nous prouvez qu'avec de jolis mots,
on peut faire passer un message puissant. Bravo !
De belles rimes alternées ( respectant l'alternance des rimes non imposée )


8 ... Laissez-moi vous dire

Je cherche le jour, l’appel du soleil Levant
Dans cet univers fluide, immensité secrète,
J’ai des frissons de neige, ignore le savant,
En loques ou en costumes on est plus à la fête.

Le chef d’œuvre retient libertés et destins,
Gardant nos mains liées, aveugle sous son masque,
Déchire les passions et manipule ses pantins !
D’un même son de cloche aux propos fantasques.


Ô peuple de France, sous son déguisement
L'oiseau de paradis, d’illusions obscures
Sème la discorde sans frémissement,
Ainsi le temps teinté de pauvreté assure.


L’épine de la rose, est devenue brassées de fleurs
Et l’arbre généreux, actif aux désirs de la caravane,
Joue sur sa harpe la musique des empereurs,
Des magnats de tous bords arborant leur havane.


Un vent se lève froid, sur les herbes folles des yeux,
Agriculteurs, pilotes cheminots, retraités faisons face !
Rameaux dressés nouant les alliances d’un seul moyeu,
Tournons un vif et chatoyant regard sur l’avenir en masse.


Du nord au sud, de l’est à l’ouest, au chevet de cœurs,
Crinière au vent, croyons à notre pays dans la tête,
Et gardons en mémoire les monuments et nos rancœurs,
Et peu a peu, d’évanescence se calmera la tempête.


********

Polymnie2... 9,30/10

Médaille de Bronze

Un Printemps exprime de façon très personnelle et originale
J'ai cependant un peu de mal avec vos césures qui commencent un vers par exemple
Sinon l'ensemble possède une âme, la vôtre.
Respect des consignes, fort bel écrit si poétique
Que de belles images ! Délicatesse et beauté sont vos maîtres mots....
Belles rimes alternées et très jolis jeux de mots ( chant de l'heure... m'en dore...)
Enchantée par ma lecture...et quelle belle conclusion !


9 ... Quand tombe le cristal du ciel

Se voit sur terre ce que nous avions à nos pieds !

Alors que le ciel entonne sa saison de jouvence
La baie sourit découvrant son émail ensorceleur,
Lisse la crinière en rayons que son peigne devance
Et que l’aurore signe de son doigt déteint : « chant de l’heure »!


Soleil-levant s’épanouit, saignant à devenir fruit de sa Passion,
Ensevelit le souci, crayonne l’univers comme un Dieu,
Ce bel orfèvre ciselant sans cesse en complète élévation
M’entraîne à visiter sa fête, sous ciel-de-lit le chatoyant, radieux !


Je tombe en symphonie sur icônes prometteuses,
Se déhanchent les anges, quittant leurs ailes, se dé-langent!
L’oiseau bleu lance un appel d’offre à la pervenche chichiteuse,
Me laissant l’extase d’évanescences en beautés qui s’échangent.


Ce clin d’œil heureux embrassé de mes cils sur mes yeux,
Gémit tous pays, toutes saisons, la faveur d’un regard,
Je vois les bijoux dès l’aube, descendre les parures des Cieux !
Et je bois l’immensité de splendeurs cheminant avec égard.


Frémissements sur tout le corps, l’âme me tend un masque,
M’invitant au délice d’un aperçu, le parfum d’une rose se répand,
Essences d’éternité voyagent en caravane, prient le fantasque !
« Tu n’auras pas le palace, mais un maître-autel enveloppant »:


Tu sommeilles, écoute la harpe, en profondeur son fantastique » !
Les notes égouttent la magie en un transfert de décor !
Un nid de taupes en contemplation qu’un murmure déplace étique ;
J’entends, « m’en dore », l’harmonie au son des corps.


Me réveille une prairie étendue fleurie en brassées de fleurs
Les plus belles, plus pures, les lys, les oiseaux du Paradis,
Embrassent l’air suivent les surprenantes vives couleurs
Allant du jaune à l’orangé jusqu’à l’embrasé hardi !


En rais alités étoilés grelotent les herbes folles immaculées,
Parmi des mèches flammées en mille feux sur terre,
Les fleurs douées de saveurs bienheureuses inoculées
Sur le « Cierge magnifique » que cet arbre de l’inde ne peut taire !


Les oiseaux batifolent, soudain retentit la cloche du beffroi
Mon Esprit en prière, le temps de recevoir ce ciel,
Suit le cortège d’évènement jetant les déguisements sous l’effroi
Les cœurs entre les doigts, offrent la rosée au calice existentiel !


Me tournant vers les tendres taupes ahuries, je leur cause :
« Douces créations offrez-moi de vos mains votre regard qui voit la nuit,
Mes yeux en sommeil sous closes paupières font la pause,
Je désire dans le noir ce que donne la Lumière et non l’ennui » !


* Cierge magnifique, le nom de l’arbre

********


Polymnie2... 8,48/10

Des mots cachés en pagaille dans de superbes jeux de mots
Un Carnaval de fleurs et d'arbres qu 'accompagne de joyeux drilles
tel votre lilliputien, plus profond votre ressenti dans les rais de votre âme.
Un style très particulier,pas toujours facile à lire
Votre lecteur * à gratté * pour mieux apprécier. Beau texte
Dommage: 1er quatrain en AAAA alors que le reste est en ABAB
7ème quatrain: admirateurs ne rime pas avec dansent, donc rimes en ABAB non respectées
Une grande richesse d'images, on en redemande....
et ces quelques jeux de mots bien placés ainsi que vos mots imposés...Bravo !
( attention à vos rimes en votre 1er quatrain : trop semblables )
( dansent et admirateurs ne riment pas )
Belle conclusion toute en beauté.


10 ... Au bal masqué le carnaval

Hurlent les couleurs

Tandis qu’un ciel clément ne se lasse de verser
La sève d’un quotidien sur l’immensité
Qui ne cesse de trembler sur mes lèvres renversées,
Je reçois l’oiseau du paradis comme étant visitée !


Ô étranges sensations ! Ô vénérées évanescences !
Douces émotions m’emportent aux parfums évanouis,
Sitôt ressentis s’offre la plénitude en fines essences
Pour mieux savourer le Soleil levant, ses rayons inouïs !


Son long et tendre regard se promène gourmand
Et ses baleines s’étendent chatoyant leurs fuseaux horaires
Sur la terre peu sage, mais aujourd’hui c’est le serment
Et la « voie lactée ose » venir jusqu’à moi, téméraire !


« Vivre la fête, en amitiés avec masques, danses, déguisements,
Musique, trouvères, poignées et mains, doigts entrelacés ;
Faites le carnaval sous un paradis, que force soit sarment,
Qu’un ruban de lumière éclaire l’univers délassé »!


Sur la Grand-Place, réverbère sous chapiteau, le Maestro,
Tremblent ses frémissements au son d’une harpe
Et la Passion se voit embrassée sur vitraux !
Ceux de la paroisse dominant les échos en écharpe !


Tous les costumes étincellent ne manque aucun anneau
Et la chaîne sans appel grandit pour mieux s’articuler ;
La caravane musicienne avance poussée par les moineaux
Prêtant leur « zèle » secouant leurs chants véhiculés !


Les troubadours agitent leurs crinières ondulées, affairés,
Distribuent des brassées de fleurs aux admirateurs,
Heureux de se voir en fiesta au menuet ils dansent,
Se mettent au diapason « du violon cèle » différées


Les castagnettes s’agitent sur la gigue des herbes folles
C’est le bal des « cols chics », tulipe et lys font étoiles !
Sur un arbre un lilliputien joue du pipeau, batifole !
Un « uni vert » disparaît, un multicolore frétille sur la toile !


Les menottes en boutonnière avec un Myosotis, frère de l’Être,
Unissant l’un et l’autre serpentent, contournent la halle,
Passent entre ses piliers, « Le gant de Notre-Dame » pénètre,
L’Auguste Amaryllis dans le cœur, les yeux du carnaval !


Qu’il est bon de respirer la joie en liesse affable
Qu’un fleuron de cloche rappelle en cet Éden tendre candi
Laisse en tous la saveur d’un désir intouchable
Frôlant l’Amour en cage envoilé d’organdi !


********


Polymnie2 … 9,52/10

Médaille d'or

Regarde la misère en état ,depuis des années * .....se renouvelle.
Un fait divers horrible, glaçant par son côté imprévisible.
Vous l'expliquez Poétiquement cette tuerie,
Où un Homme de bonne foi, prêt à aider s'est fait tirer comme un animal
Il fallait oser le mettre au Concours, vous l'avez fait.
(myosotis son iss/ frisottis son i)
Un bouleversant message où l'actualité fait encore des siennes
Un écrit qui prouve qu'on peut parler de la triste réalité avec des mots
pleins de poésie....
Réflexion sur la vie et de la mort...Splendide malgré le sérieux du sujet.
Merci pour ces pauvres victimes de Trèbes...
Un écrit aux mots très bien dispatchés,
beaux jeux de mots, belles rimes alternées.

11 ... Se dépouille, se détisse la vie

Tout vit, tout meurt !

Tout respire où se fait respirer, en brassées de fleurs, sentir !
Quel est cette étrange évanescence où la fin nous touche,
Que la pensée suit choses et êtres, les pressentir !
Ces aimants avec nous jouent et sans cesse se couchent !


Ils nous attirent ou nous quittent à l’heure du sommeil
Laissant sur leur passage la trace de nombreux pas fébriles
Nous faisant chercher des jours et des nuits en cher réveil
Le pourquoi d’un masque en nos éveils moins tranquilles !


Au moment où l’Âme ivre habile moins rebelle
Guette encore le frémissement à l’orée de la vie,
Le ciel couleur du mauve semble quitter son label
Son lapis-lazuli couramment versé sur nos yeux d’envie !


Taper la crinière des herbes folles se dressant ahuries
Alors que le gazon uni vert était si tendre, sentait bon
Et que l’on ne peut piétiner sur celui de l’homme, sa tuerie
Voir l’image macabre en fiel à cause d’un furibond !


Se cherchent sous la harpe, le Soleil levant, sa fête,
Ses pensées tendres, la fleur de la passion et le myosotis,
La cigale et son chant, l’olivier, le chêne, haut de faîte !
Mais je crois en la Lumière éblouissante et non frisottis !


Alors que la cloche du beffroi sonne un lourd requiem
Stupeur ! S’avance la caravane couverte d’un linceul
Des mains ne pouvant tendre qu’en gerbe de cris en t’aime !
Le rappel des arbres bras levés, semble élan, même lin seul !


Regarde la misère en l’état depuis des années, son malheur !
Se meurt, se renouvelle, comme les promesses Terre Promise
Il n’y a que silence à transpirer, chatoyant la bonne heure
Porte les déguisements comme un moineau qui s’enlise !


Les flutes divines appauvries, plus d’oiseaux du paradis
Pour lancer l’appel du bleu marine, et notes en kyrielle,
Je saigne ma colère, ma peine dans l’immensité affadie !
Je garde espoir en nos valeurs en silence de baisers pluriel !


* Je pense à la tuerie de Trèbes *

********


Prose16 … 9,50/10

Médaille d'Argent

Vous m'avez prise par la main pour me promener sur vos vers sublissimes !
Les images, le décor sont très beaux, votre état* amoureux*
amplifie votre vue, La mienne aussi, vous savez saisir les détails qu'offre
notre Nature et comme ils sont futés dites voir ! Magnificence !
Dommage : 2ème quatrain en AAAA ainsi que les 2 derniers tercets,
relisez bien les consignes! fort poétique
Un bel écrit en rimes suivies ( mais attention celles-ci s'écrivent 2 à 2 )
De très belles images, merci pour tant de beauté et de pureté
Mots imposés parfaitement dispatchés.

12 ... L'arpège des polyphonies terrestres...

Jeunesse insouciante emplie de rêves fous,
Splendeur d'aurore australe où dansent les Gorfous,
Nature éblouissante à nos yeux éperdus,
Nuées incandescentes en des lieux perdus...


Caravane gironde au charme suranné,
Chassant herbes folles et hautes graminées
Hérissées, telle ma crinière flamboyant
Sous Hélios, avant l'appel d'un soir chatoyant...


Le masque de Nyx parsemé de diamants
Drape de rouge passion les deux amants,
La mer gémit de plaisir sous soleil levant,
Évanescence de l'instant au jour naissant...


Entends dans les arbres la harpe du zéphyr,
Chants de l'Oiseau de Paradis et l'Oiseau Lyre,
Profusion d'aquarelles en brassées de fleurs,
Fête océane et céleste en vives couleurs...


Au gré de nos escapades très bucoliques,
Dans une immensité champêtre et idyllique
Frémissements angéliques, quasi bibliques...


Nous admirons les déguisements sublimes
De la nature, main dans la main vers les cimes,
Le son d'une cloche se perd dans l'abîme...


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Hors concours à découvrir...

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Rêveur lunaire


Quel visage, mon Dieu.

Dans ses yeux chatoyants c'est une immensité
De passion, d'amour, de cette évanescence,
Un long frémissement, un appel au silence
Se fait et j'aime bien ce regard fruité,


C'est un soleil levant sur mon cœur amoureux,
Et des brassées de fleurs comme des herbes folles
Sur son large front tombent en farandoles
Légères sur ses cils que flatte un ciel heureux,


Comme l'essor lent, des oiseaux de paradis,
Dessine l'arbre éteint du jour et pose un masque
À la nuit sous le son des cloches d'une frasque
Étrange, son dessin bat mon rêve en sursis,


Quand flâneuse sa main fait un déguisement
À son ample beauté, j'imagine qu'une lyre
La harpe ou le hautbois joue avec mon délire
Et fête de nouveau ce long enlacement,


Ce visage secret est un parfum de lys,
Comme l'émail lascif pare sa caravane
De nuages le soir, sa crinière havane,
Retombe sur sa peau lumineuse d'Iblis,


Mon amour laissez-moi encore caresser
Ce décor enivrant qu'est votre doux visage
J'aime tant m'égarer sur ce vaste paysage
À la gloire... D'un dieu, qui ne sait s'en lasser...


*

Iboujo

L'esprit effervescent des Flandres

À une date éloignée des cloches de Pâques ou les mains prient solennelles du Christ la Résurrection
Nous sommes en Février, à Dunkerque, le temps des masques et des déguisements rutilants
La ville et son Carnaval, a pour les fêtes la passion
Des tournées de bières à gogo des Trois Glorieuses, les chahuts sous des perruques, parapluies et costumes chatoyants


Située face à la Mer du Nord et le bleu-gris opalescent de son immensité
Elle est à quelques lieux d'une réserve naturelle dans une baie, le Parc du Marquenterre
Une éternité apaisante dans un mélange d'instants à savourer et d'intemporalité
Le parc abrite bon nombre d'espèces d'oiseaux parmi les herbes folles et les brassées de fleurs en parterre


Arbustes et grands arbres regorgent à la Saison des Amours d'appels,
Au soleil levant ce petit monde s'éveille dans ce lieu surveillé et privé,
Des trilles pareilles aux cordes de violons,
Ou des buses piaulant, * artisanes de sons comme la harpe de Ceysson Emmanuel *
Des visiteurs de tous Pays admirent la faune et la flore, une caravane d'yeux à l'année, de Janvier à Décembre achevé.


Au crépuscule, vous entendrez les frémissements de leur peau a la vue d'un couple d'oiseaux de paradis nouvellement introduits,
Vous entendrez les frissons de leur corps, lorsqu' une horde de chevaux sauvages traversent le marais crinières au vent,
Bousculant le sommeil des éphémères évanescentes, ce sera leur unique vol de nuit,
Le soleil darde, la mer d'été poursuit son temps de cure*, donnant au paysage l'aspect d'un Paradis, " C'est par défaut d'attention que nous ne donnons pas plus souvent "
( A.Gide)


*

Llumièrelive

Sombres pensées
Ou comment changer des mots festifs et printaniers en sinistrose


Comme une pauvre cloche ébréchée
Ma crinière filasse telle des herbes folles
Sous déguisement guenilleux s’envole
En brassées de fleurs desséchées,


De tristes oiseaux de paradis déplumés
En sinistres frémissements d’agonie
S’entre tuent en hurlante cacophonie
Sur ombre masquée et enfumée,


Une harpe désaccordée résonne
Sous les mains d’un vieillard décrépi,
Son appel sans passion et sans répit
Courbe l’arbre mort dont la cime frisonne,


Caravane funèbre en quête de moribonds
Où les chatoiements de son obscurité sordide
En l’évanescence d’un futur morbide
M’entraînent en des tressaillements furibonds,


L’immensité du soleil levant
Ne fera fête à la déchéance
Je fus et vis sans référence
Le visage, les yeux, la poupe en avant.


*

Iboujo


Echassière hivernale...

Avec le Printemps, la voilà revenue de la chaude Mauritanie,
Une caravane volant en V, de longues pattes gantées de doigts innés
Dans l'évanescence de nuages laiteux où pointe un soleil aux rais peu fournis,
Elle retrouvera la maison Alsacienne et son nid en haut de la cheminée.


Ses yeux fendus, deux amandes noir jais, surplombant un bec orange d'une longueur calculée,
Sont comme le nez d'un masque de Pinocchio,
Apportant comme un lou de déguisement à son plumage noir-immaculé,
Ses appels de femme inspirent le mâle étant du voyage, l'oreille titille par l'écho,


Il sera pris de passion et s'accouplera, pour la prochaine nichée
Ils seront à la fête, renforçant le nid abîmé, par des branchages d'arbres et d'herbes folles amassés.
Le nid rond et confortable recevra la couvée haut perchée,
La pondaison est prévue pour le dixième soleil levant,
Les œufs protégés en alternance par leurs corps chauds et harassés.


Quittant l'immensité saharienne et sauvage pour une ville
Connue pour ses fenêtres garnies de brassées de fleurs
En ce dimanche dixième, les cloches et le joueur de harpe de l'église du Val
Accompagnent les disciples aux mains jointes en cœur,
Fêtant l'arrivée des Petits dans un frémissement général.


Une légende raconte que, dans un ciel chatoyant, des chevaux ailés
Crinières aux nuages, volent en V, vers les dunes hivernales
Où les aïeuls attendent le faire-part, pour devenir oiseaux de paradis et voler
Vers l’éden aux échassiers à l'heure de l'éclosion vernale...


*Si L'Hirondelle fait le Printemps,
*Les abeilles ont leur Reine
Les cigognes ,leur conducteur*
(Proverbe danois)


*

Lyseron7

Poudre d'ange...

Ô ciel d'orage, tu souffles sur la plaine de mon cœur,
Mes pensées ne sont qu'herbes folles en ton immensité...
Son souvenir est le berceau d'un impossible bonheur,
Tous ses sourires, sont déguisements à peine effacés...


Son âme se promène en brassées de fleurs nuageuses,
Du soleil levant jusques aux lueurs de mon couchant...
Tombent les masques, bien finies ses envies rêveuses,
L'oiseau de paradis s'est envolé, emportant son chant...


Toi ma muse, divine évanescence, tu flottes à présent
Parmi les frémissements d'éther embaumé de lavande,
J'entends les cloches de ta passion, leur chuchotement
Sur la harpe des arbres en fête, devine leur sarabande...


La crinière des chevaux de la mer s'éparpille au vent,
Je peux voir leur caravane s'élancer vers ton monde...
Chargée de l'or des mimosas, ma main se fait l'agent
De ce lien éternel qui nous unit au-delà de la tombe...


Sans toi, le chemin me paraît si long en te survivant...
On ne choisit pas son destin, mais on relève la tête,
Les yeux fixés vers les cieux que l'on dit chatoyants,
Espérant un appel qui viendra chasser la tempête...


* A ma sœur...

*

Lyseron7

Farandole de Printemps

Alors que le coquin de Printemps s'apprête à faire son apparition,
Mon cœur bat en pensant à toutes ses brassées de fleurs promises,
A leurs parfums embaumant l'atmosphère déclenchant une passion
Sévissant depuis des millénaires, brillant aux yeux des insoumises...


Les chevelures ressemblent à des herbes folles quand souffle le vent,
On peut entendre la harpe cristalline d'amours tapis dans les arbres.
Où nichent les oiseaux de paradis, fuse un doux appel au soleil levant,
Saluant le retour d'une caravane emplumée, brisant l'hiver de marbre.


Que de merveilles se préparent, Dieu peaufine ses tableaux chatoyants,
Sa palette de couleurs ajoute à l'immensité, son panel d'évanescences,
L'ombre s'enfuit lascive, toute en beauté, face à l'or de l'astre rayonnant,
Le masque de la nuit s'estompe devant ses crinières de luminescences...



La vie s'éveille peu à peu, tout est babillements et long frémissement,
La main d'un grand maître caresse l'échine ancestrale de notre terre,
Les cloches en fête chantent sa renaissance et c'est l'éblouissement...
Les hommes revêtent un déguisement, Carnaval fait oublier la guerre...


*

Lyseron7

Fleurs de givre....

J'avais un pays chatoyant où fleurissait la liberté,
A présent, soufflent la désespérance et la pauvreté,
Brassées de fleurs de givre sur sa tombe périssent.
Le gel des cœurs fait que joies et amours en finissent.


La rigueur de l'hiver lance des confettis aux sans-abri,
On donne d'une main, pour reprendre son fruit à l'envi,
Pèse l'indifférence d'une immensité aux ventres replets...
En caravane passent les masques et désespoirs secrets.


De ponant en soleil levant, pleurent de pauvres errants,
Ils espéraient l'eldorado promis par de « bienveillants »,
La paperasse, triste galère, met un voile sur leurs yeux,
Liberté, goût amer, tu n'es qu'une herbe folle, pas mieux...


Autrefois, nous allions crinières au vent tels des princes,
L'évanescence du monde avance, espoir, ta porte grince,
J'entends l'appel du loup sous la lune, interminablement...
Le corps et l'âme des arbres ne sont que frémissements...


Mal être, la harpe du bonheur perd la magie de ses cordes,
Ses cloches ne rient plus et s'envolent en sons monocordes...
La grande ville n'est pas faite pour les oiseaux de paradis,

Ses fêtes et ses passions ne sont que déguisements infinis....

*

Rêveur lunaire

La guerre.

L'évanescence en deuil royal sonne sa cloche,
Ses yeux, sont des brassées de fleurs sans passion,
Se masque le soleil levant, sous l'onction,
La harpe en main bat son appel et s'effiloche,


Sa crinière de pieds fourchus fête l'arbre
Sa caravane, enfer d'oiseaux de paradis !
L'immensité du ciel brûlé qu'ose l'iblis
Chatoyant d'or graver le soir sur l'âcre marbre,


De son sabbat n'est qu'un piteux déguisement,
Des combattants tombés hier en herbes folles,
Trismégistes, huant ses longs pleurs de paroles


La victoire hélas n'est qu'un frémissement
Et demain n'est qu'un long passé, la mélodie
De la guerre, celui du front, sic... Parodie.


*

Lilasys

Voyage à travers les dunes.

Quand l’éther tourbillonne et envoûte les dunes de sable
Des sillons de serpentins poétiques, enchantent les voyageurs
Greffent des notes musicales, aux couleurs, feu de diable
Sous le son d’une harpe, on poursuit la route, songeur,


Le soleil levant caresse le visage, semi voilé des femmes
Assiste aux mirages, composés d’exquises dotées de mille couleurs
Seul Dieu, prie pour ces caravanes scintillantes de porte-lames,
L’immensité d’un ciel sans nuage s’allie à l’horizon enjôleur,


Le frémissement des cils convoitent ces fêtes de traditions
La cloche d’airain, raisonne à mille lieux, telle une bourrasque
Comment existe ce lieu de délices fait de pures illusions ?
Où les oiseaux de paradis, hasardent d’amusantes frasque.


L’appel à la prière unit ce peuple, aux yeux bordés de velours
Passion d’un sablon qui s’égrène entre les mains usées de vestiges
Tel un déguisement qui s’effiloche et ne peut prononcer le mot, secours
Chatoyant édifice, décennies d’une future envolée de prestige,


Ce sol développe, des arbres témoins de cette chenille colorée
Les uns derrière les autres, crinières flottantes sur le chemin de l’espoir
Là où l'évanescence, qu’un parfum ensorcelle, cette atmosphère méharée
Les herbes folles chatouillent les aventuriers descendus de leur perchoir.


Demain, le convoi sera aux portes d’un immense monument
Des brassées de fleurs couronneront d’amitié et bienvenue,
Il est temps d’ôter le masque de poussière, se muter en diamant,
Aux creux de ces corbeilles où les papillotes offertes, se dégustent sans retenue.


*

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Dernière édition:

Vega46

Maître Poète
#17
Lys hors concours !...je lui décerne la médaille des cœurs qui battent à l’unisson..et une place méritée au sein du chœur fraternel du lyrisme....
Vos vers ont charmé mes yeux et leur mélodie a parlé directement à mon âme sa langue divine.....dans poussière d’ange !.
 
Dernière édition:

iboujo

Maître Poète
#18
Quelle fertilité!

Allo ! La gynécologie?

Retard considerable
Pour des règles simples

Quand aux mâles
Retard considerable

J 'ai beau* Prie Pisme*
le dieu de la fécondation de Rimes

Spermacho a disparu

MDR