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La muse de pierre !!

lilasys

Maître Poète
#1
La muse de pierre


Idole aux yeux éteints des mimes statuaires
Héraut d’un vieux peuple, moue, de pierre, figée
Marquée par tout ce temps et tous ces vents contraires
Se pare de rides de marbre délavé

La gardienne d’un monde où règne la terreur
Rappel constant de celui qui, dans la mort, gît
Le souvenir d’une âme aspirant au bonheur
Et dont la mémoire se perd en bord d’oubli

Derniers signes de vie, aux contours anguleux,
Tous ces morts exprimant leurs ultimes souhaits
D’une crypte usagée au nom mystérieux
D’un illustre inconnu au jadis enterré

Là où pieusement on entendait les voix
Des vivants recueillis en tant d’humbles prières
Et pointe, rageuse, d’un geste noueux, son doigt
Sur cet endroit béni, qui fut célèbre, hier

Symbole torturé d’une souffrance sans confins
Voyageant aux limites de la conscience éveillée
Remplie des amers regrets de tous ces défunts
Dont souvent on ignore les vœux, par la vie, brisée

Portée par une renommée qui vit de sombres pensées
La reconnaissance pour celui qui sous cette stèle gît
Comme grotesques notes de gaieté d’une mort annoncée
Symbolise, hardie, tous ces cadavres qu'ici, ont pourri

Elle s'érige comme si le ciel devait faire honorable amende
Et pleurer pour la douleur de tous ceux dont il a pris la vie
Elle espère que, cet antique chemin, un être vivant ne hante
Pour qu'enfin, sur ces vieilles tombes, quelqu’un ne prie...


LILASYS


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luron1er

Administrator
Membre du personnel
#3
J’amuse la pierre. (D’après la muse de pierre de Lilasys, avec mes excuses)

Idole du vieux éteints en mime salutaire,
J’erre haut comme dieu, fou de la pierre exigée,
Démarqué du temps et des vents à extraire,
Déparé du vide et du sabre rallongé.


Bohémienne d’une ronde, elle soigne la fureur,
Appel constant pour celui qui se fort et agît,
L’avenir d’une dame aspirant au bonheur,
Et dont l’espoir se repère sans bord, sans oubli.


Dernière ligne d’envie du con, tours crapuleux,
Tous ces forts déprimants dans leurs ultimes aspects,
Je décrypte l’usage en calque laborieux,
D’une glorieuse connue, au paradis terrée.


Là, dans l’abêtissement, on présentait les choix,
Survivants accueillis en tant qu’anciens fiers,
La pointe orageuse, les restes goûteux au doigt,
En cet endroit béni, elle est célèbre, altière.


Sainte, folle, torturée de la souffrance du con fin,
Je déblatère à la limite en conscience réveillée,
J’emplie les mers des regrets de chasser les parfums,
Quand souvent j’ignore tes vœux, par l’envie ensoleillée.


Exportée par ta renommée qui vit de tes belles pensées,
La connaissance de celui qui pour cette belle, agît,
Comme la grotesque cote de gaieté des forts contestés,
Symbole, hardie, c’est dans ce havre, qu'ici, on réagit.


Elle s'érige comme le bon miel voulant faire honorable demande,
Pour fleurer pour la couleur c’est ici, l’esprit poursuivi,
J’espère que ce cantique parchemin soit vivant et enchante,
Pour qu'enfin, sur ces nouveaux sourires, que quelqu’un me prie...

 
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