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Un dimanche matin ...

lilasys

Maître Poète
#1
Un dimanche matin ...

Où est cette vision des matins aux belles images
Ceux où la vague perdue roule va et part
Laisse sur les grains de sable l'écume sage
Vaillants dessins de napperons de brocart

Soie douce où se taisent les paroles indiscrètes
Tous ces mots chuchotés derrière la porte
Savoureux palais de glace à la voix fluette
Où les cascades ne se tarissent et réconfortes

Prodigieuses et émouvantes symphonies où l'oreille
Ô douce lenteur des notes posées sur le piano
Trouve le sens d'un tableau sans nul autre pareil
Les couleurs vives sous vernis murmurent l'écho

Quand la prunelle se pose sur l'âtre le feu vif crépite
Enrobe l'air d'une chaleur singulière insouciante
La tasse à l' effigie discrète fume et débite
L'arôme d'un café où les racines sont du pur cent

La biscotte aussi se fait joyeuse et complice
Se farde de beurre de confiture de toute beauté
Le chat paresseux lève une paupière actrice
Joue son rôle parfait indifférent de curiosité

Dehors le clapotis de la pluie joue sur la fenêtre
Cette eau forme des larmes qui coulent doucement
Le paysage sillonné d'un rai de lumière au dessus de l'hêtre
Une pure magie au loin où se pose le regard d'un enfant ...

LILASYS

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luron1er

Administrator
Membre du personnel
#5
Un manche malin...

Où est ce vison très malin au beau ramage,
Celui qui divague éperdu, coule, va et repart,
Délaisse tous les gains en rab, sans enclume, nage,
Assaillant des seins aux napperons en brocart.

Sois douce et tais toi de mes paroles discrètes,
Tous mes mots murmurés, les vents l’emportent,
Savoure mon palais où se place l’envoi en amulette,
Et où les cas fades se tarissent en pianofortes.

Elogieuses mais mouvantes, cette colonie sans oseille,
A la bonne vitesse, une dote déposé sur son verso,
Découvre l’essence,l’arôme de la salsepareille,
Ses couleurs vives sont vernies du mur au recto.

Quand l’orphelin dépose sur l'être un feu vif : Médite !
En robe, l'air de ta chaleur singulière m’épouvante,
L’extase est l'effigie discrète qu’en mes mots je débite,
L'atome du café n’est que ma racine agissante.

Ma parlotte se doit d’être joyeuse quand le con plisse,
Se garde l’honneur des déconfitures d’absurdité,
L’achat parcimonieux élève cette fière actrice,
A jouer le drôle imparfait si différent d’infériorité.

Décors de panoplie à l’appui se joue sur le champêtre,
Campagne conforme aux armes qui répondent aux abattements,
Le pays sage vallonné de la vraie lumière des ancêtres,
Une pure page au coin où je dépose mon regard d'enfant...

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