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Quand la mort vous rend visite

#1
Peut heurter la sensibilité

Cela fait déjà un an, durant l’ombre d’un jour caniculaire, la mort s’est présentée à ma porte, elle était là, cruelle et froide comme à ses habitudes, elle se promenait sous le toit de mes turpitudes, le ventre vide, l’appétit pleine, elle était venue friande d’âmes, de toute son absurde certitude elle allait prendre, elle avait désigné sous mes yeux sa vie, sans que je puisse empêcher son dessein, ni émettre la moindre objection, la supplier est encore bien plus intitule que la colère et l’injure, elle est absente de compassion puisqu’elle est aveugle et sourde a nos maux même les plus profonds, elle s’exécute et exécute ses m’effets sur nos esprits errants car ne reste que le souvenir et le manque qui s’engouffre dans nos mémoires, et même au plus faible elle arrache le souffle, elle s’acharne sur les cœurs, elle brise la volonté. Lui qui ne savait que vivre, je l’ai vue mourir, se vider de son sang, horrifié par la douleur, glacé par sa main qui le tirer vers elle et insensible à la mienne qui tremblait de n’avoir eu le pouvoir d’apaiser sa souffrance, son silence était assourdissant, son regard se vidait en plongeant dans le sien, ses yeux devenus vitreux se sont figés juste après son dernier soupir, elle l’a emmené pour l’éternité et une partie de moi avec, pendant qu’elle continue son œuvre sans craindre pour sa propre vie.
 
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