Comme une pluie d'orage drue sur ses joues salées,
Son pleur ravine , creusant les sillons de son visage,
Elle souffre, elle souffre derrière sa peau élimée,
Elle ne contient plus l'eau , qui ne fait plus barrage.
Ses oripeaux s'effritent ,brûlants sous ses fins tissés,
Elle déverse un état vaseux, une crue d' yeux colchique,
Habitués à une sécheresse tue.De ses cheveux enfiévrés
Glissent les barrettes qui retenaient des mèches anarchiques.
Comme deux petits serpents,s'égouttent sur ses épaules dénudées,
Sa pensée dérive,vers le rocher des amoureux, si souvent arpenté,
Où ils échangèrent un baiser, un instant de répit pour s'oublier,
Les bons souvenirs apaisent . La mouette joue dans la vague agitée.
Puis froissant ses souvenirs, elle est sur terre, ré aveuglée par une ondée
Dans la tête des éclairs résonnent comme des vrilles,
L'eau va ,s'atténue, le ciel et l'eau unis en voile opaque de soir tombé,
Elle se tait, apercevant son rêve : Des falots à l'horizon scintillent......
Son pleur ravine , creusant les sillons de son visage,
Elle souffre, elle souffre derrière sa peau élimée,
Elle ne contient plus l'eau , qui ne fait plus barrage.
Ses oripeaux s'effritent ,brûlants sous ses fins tissés,
Elle déverse un état vaseux, une crue d' yeux colchique,
Habitués à une sécheresse tue.De ses cheveux enfiévrés
Glissent les barrettes qui retenaient des mèches anarchiques.
Comme deux petits serpents,s'égouttent sur ses épaules dénudées,
Sa pensée dérive,vers le rocher des amoureux, si souvent arpenté,
Où ils échangèrent un baiser, un instant de répit pour s'oublier,
Les bons souvenirs apaisent . La mouette joue dans la vague agitée.
Puis froissant ses souvenirs, elle est sur terre, ré aveuglée par une ondée
Dans la tête des éclairs résonnent comme des vrilles,
L'eau va ,s'atténue, le ciel et l'eau unis en voile opaque de soir tombé,
Elle se tait, apercevant son rêve : Des falots à l'horizon scintillent......