Ta bouche a bu le vin de mes langueurs
Avant de te connaître,
j’ai parcouru
des continents et des mers,
j’ai vu
l’antique Hellade chérie des dieux,
les îles d’or des conquistadores,
les rimes des cieux d’azur
où
règne la magie du soleil,
cependant la tristesse baignait
en mon coeur,
les paupières des fleurs m’importunaient.
J’étais seule, mais que m’importe désormais
ces spectacles grandioses,
car je connais depuis la brune
les strophes de la volupté.
Tu as ôté mes vêtements
ma Douceur,
tu m’as allongée lentement
sur ma couche,
tes seins fiers et lourds ont frôlé les miens,
ta bouche a bu le vin de mes langueurs,
j’ai sangloté de désir
quand tes doigts ont pénétré
l'antre de mon vagin
jusqu’à la grotte incarnat
de ma matrice,
j’ai hurlé de liesse des heures durant,
et depuis l’aurore, j’ai décidé de chanter
pour des siècles et des siècles,
moi qui ne suis qu’une humble poétesse,
l’orgie de nos amours féminines
si belles et si douces !
Sophie Rivière
Avant de te connaître,
j’ai parcouru
des continents et des mers,
j’ai vu
l’antique Hellade chérie des dieux,
les îles d’or des conquistadores,
les rimes des cieux d’azur
où
règne la magie du soleil,
cependant la tristesse baignait
en mon coeur,
les paupières des fleurs m’importunaient.
J’étais seule, mais que m’importe désormais
ces spectacles grandioses,
car je connais depuis la brune
les strophes de la volupté.
Tu as ôté mes vêtements
ma Douceur,
tu m’as allongée lentement
sur ma couche,
tes seins fiers et lourds ont frôlé les miens,
ta bouche a bu le vin de mes langueurs,
j’ai sangloté de désir
quand tes doigts ont pénétré
l'antre de mon vagin
jusqu’à la grotte incarnat
de ma matrice,
j’ai hurlé de liesse des heures durant,
et depuis l’aurore, j’ai décidé de chanter
pour des siècles et des siècles,
moi qui ne suis qu’une humble poétesse,
l’orgie de nos amours féminines
si belles et si douces !
Sophie Rivière