La douleur du Pastel
Au gré de l’artiste sous les yeux d’un modèle
"La Beauté voilée Compatissante
Jette un regard sur l’œuvre
Et dit ce qu’elle ressent
-------
Quand je te l’offre, on se reçoit, touche par touche
Complicité, subtilité, juste appuyée ;
Dès lors j’embrasse en rayonnant sur belle couche*
Et vient l’infini sur fine lèvre embrasée !
Par doux frissons de mon pastel, je pose juste
Un sang-de-vigne, marquant ta veine, Ô Don du cœur !
Celui qui bat, sans se débattre, ce cher Auguste
Amour qui fond, que tu me rends, en brise-cœur
Baisant l’impact, de chaque empreinte, et soif m’étreint
Sur fin baiser gommé, en brasier consumé !
Tu es biche en sursaut, je ne suis que fusain
Protégeant l’heur’de Grâce, achève désormais
Le sentiment d’Amour sans plainte d'hallali
Puissant et victorieux ; j’essuie un azuli,*
Mon estompe et mes doigts, pour conter l’Angélique ;
Lui accorde un profond dans les yeux, sans oubli
Leur offre un diamant à l’éclat pathétique ;
Un grain d’aurore en joug, fait vivre l’ennobli
Serti de pureté, dépouillé de laurier,
Ne connaît que vertu, sans fard ni ornement.
Ici, le modèle quitte sa place
Regarde le chef d’œuvre
Et le mesure.
La beauté se dévoile et s’est agenouillée,
Embrasse le mystère au tableau fait de sang,*
Ce lange de douceur recrée un rougit d’or
Au cœur de ce pastel révèle ce qui dort
Polymnie2 Fait le 23.09.2014.
Couche = toile
Azuli = bleu de ciel. Dans le poème, » j’oublie le ciel » essuie mon estampe et mes doigts
*Sang = difficulté, voire douleur pour l’étroit partage du sentiment voyageur,
En fait, à la relecture de ces poèmes, je pourrais confirmer que le peintre nous présente un tout qui résume une sensibilité, étroitement liée à celle du poète, avec en "prime" une infinie difficulté à reproduire pour créer ou recréer le caché intérieur, surtout à l’aide du pastel.
L’écriture, elle-même est différente, vous le constaterez ; j’appuie sur les détails car la précision n’est pas la même.
Le peintre seul peut prouver que le sentiment est présent uniformément, mais il n’a pas à le prouver, cela fait partie du mystère, savoir regarder pour découvrir !
Au gré de l’artiste sous les yeux d’un modèle
"La Beauté voilée Compatissante
Jette un regard sur l’œuvre
Et dit ce qu’elle ressent
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Quand je te l’offre, on se reçoit, touche par touche
Complicité, subtilité, juste appuyée ;
Dès lors j’embrasse en rayonnant sur belle couche*
Et vient l’infini sur fine lèvre embrasée !
Par doux frissons de mon pastel, je pose juste
Un sang-de-vigne, marquant ta veine, Ô Don du cœur !
Celui qui bat, sans se débattre, ce cher Auguste
Amour qui fond, que tu me rends, en brise-cœur
Baisant l’impact, de chaque empreinte, et soif m’étreint
Sur fin baiser gommé, en brasier consumé !
Tu es biche en sursaut, je ne suis que fusain
Protégeant l’heur’de Grâce, achève désormais
Le sentiment d’Amour sans plainte d'hallali
Puissant et victorieux ; j’essuie un azuli,*
Mon estompe et mes doigts, pour conter l’Angélique ;
Lui accorde un profond dans les yeux, sans oubli
Leur offre un diamant à l’éclat pathétique ;
Un grain d’aurore en joug, fait vivre l’ennobli
Serti de pureté, dépouillé de laurier,
Ne connaît que vertu, sans fard ni ornement.
Ici, le modèle quitte sa place
Regarde le chef d’œuvre
Et le mesure.
La beauté se dévoile et s’est agenouillée,
Embrasse le mystère au tableau fait de sang,*
Ce lange de douceur recrée un rougit d’or
Au cœur de ce pastel révèle ce qui dort
Polymnie2 Fait le 23.09.2014.
Couche = toile
Azuli = bleu de ciel. Dans le poème, » j’oublie le ciel » essuie mon estampe et mes doigts
*Sang = difficulté, voire douleur pour l’étroit partage du sentiment voyageur,
En fait, à la relecture de ces poèmes, je pourrais confirmer que le peintre nous présente un tout qui résume une sensibilité, étroitement liée à celle du poète, avec en "prime" une infinie difficulté à reproduire pour créer ou recréer le caché intérieur, surtout à l’aide du pastel.
L’écriture, elle-même est différente, vous le constaterez ; j’appuie sur les détails car la précision n’est pas la même.
Le peintre seul peut prouver que le sentiment est présent uniformément, mais il n’a pas à le prouver, cela fait partie du mystère, savoir regarder pour découvrir !