Frémit docilement sous la caresse d'Eole,
La farouche rivière de nos espoirs d'antan,
Scellant du clapotis de sa farandole,
L'impossible amour de nos cœurs battant.
L'ondée, sur les plaines de mon visage,
Depuis l'horizon de ton étourdissant regard,
Dans les vapeurs de mes ténébreux nuages,
Arrosait le secret de mes soupirs hagards.
Nos baisers, fleurs amères de la discordance,
Volés dans le silence de la transgression,
Ébruite loin des chants d'oiseaux à outrance,
Ceux de la symphonie d'une passion.
Aussi incertains soient nos mondes,
Surgit la naissance, contre vents et marées,
De l'arc en ciel, après le tour de ronde,
Du soleil intronisé dans sa toile azurée.
À l'instar du saumon, remontant la cascade,
Alors aveuglé par la mousse du courant,
Et déployant ses palettes dans sa dernière parade,
Moi, je m'écoute périr dans tes sanglots impuissants.
La farouche rivière de nos espoirs d'antan,
Scellant du clapotis de sa farandole,
L'impossible amour de nos cœurs battant.
L'ondée, sur les plaines de mon visage,
Depuis l'horizon de ton étourdissant regard,
Dans les vapeurs de mes ténébreux nuages,
Arrosait le secret de mes soupirs hagards.
Nos baisers, fleurs amères de la discordance,
Volés dans le silence de la transgression,
Ébruite loin des chants d'oiseaux à outrance,
Ceux de la symphonie d'une passion.
Aussi incertains soient nos mondes,
Surgit la naissance, contre vents et marées,
De l'arc en ciel, après le tour de ronde,
Du soleil intronisé dans sa toile azurée.
À l'instar du saumon, remontant la cascade,
Alors aveuglé par la mousse du courant,
Et déployant ses palettes dans sa dernière parade,
Moi, je m'écoute périr dans tes sanglots impuissants.