« C’ETAIT ECRIT »
Est-ce qu’un passé nous poursuit à notre insu ?
J’y pense souvent sans le refuser
Car le fil d’Ariane ne peut se couper ! Il ne peut que s’étirer !
Parmi les vagues souvenirs, il y en a de nombreux restant précis,
Mais l’un d’entre eux a reçu un certain relief trente ans après !
Le premier Noël,
passé en Belgique chez ma Grand-mère, m’a
Mis dans les bras une poupée noire en celluloïd qu’Elle m’avait
Offerte !
Ce grand jour, elle était encore alitée tenue par une crise de foie,
J’étais sur le coin de son lit. Elle tricotait une robe pour ma poupée.
La laine, d’un jaune non pas éclatant mais assez doux, un jaune vénitien.
Le haut de la robe était aux points gersey et la jupe était comme plissée
Trois mailles envers cinq mailles endroit. Inversant tous les points le
Rang suivant.
Cette poupée m’a suivie longtemps.
J’ai perdu sa trace quatre ans après lorsque
nous sommes arrivés à Toulouse. Les premiers souvenirs sont là.
La vie poursuit son chemin ; scolarité, travail, amour-mariage,
éducation d’enfants tous nouveaux dans le foyer !
Au bureau, après le déjeuner pris sur place,
les collègues s’occupaient,
Certaines tricotaient,
je me suis mise à l’œuvre aussi ;
voyant un certain point avec la laine qui,
une fois tricotée lui donnait un air de toison de mouton.
le point m’a échappé sauf que sur une ligne on tournait
la laine plusieurs fois sur l'aiguille
pour la lâcher au tout suivant !
Ma nièce avait six ans lorsque j’ai tricoté pour elle cette veste. Je ne sais en
Quelle circonstance le relief de l’histoire s’est annoncé. Je ne peux vous dire
Que j’ai fait ce rapprochement quinze ans après avoir tricoté cette merveille
Au cours d’une discussion, transmettant cette veste à la famille,
Pour l’une de mes autres nièces.
Un flash s’est imposé sur le
cadeau de Noël !
Je me vois dire tout fort :
« Mais, c’est drôle, ma poupée noire
Sa robe jaune ! et moi, grâce à la Providence
Toujours en selle, j’élève une enfant, comme ma poupée
le teint hâlé ! La veste tricotée jaune ocre, un jaune oréolin
aussi doux qu'agréable à regarder ! Quelle similitude constatée
trente au après le décés de ma Grand-Mère et dont depuis je n’avais
pas fait la relation !
Ma pensée préoccupée depuis est fixée sur ce fait, sans preuve de clé !
C’est un rien, un tout
ordinaire qui devient extraordinaire dans tous les faits identiques rappelant
toutes les images, infatigables, tout couleurs animées d’un Noël ressuscitant.
Ne sommes-nous pas jouet dans les bras de la Vie ?
Où est-ce la vie qui s’impose sur nos jours ?
Une poupée noire ! Une enfant
qui en un jour seulement
à la mer, devient
petit grillon !
Une robe, un lainage de couleur identique !
Couleur soleil
choisie parce que c'était
la couleur préférée de la gamine.
Comment expliquer ce retour aux sources ?
Pour moi, il y a continuité dans le temps !
Faut-il dire : « c’était écrit » !
et
S’agite l’encensoir !
Est-ce qu’un passé nous poursuit à notre insu ?
J’y pense souvent sans le refuser
Car le fil d’Ariane ne peut se couper ! Il ne peut que s’étirer !
Parmi les vagues souvenirs, il y en a de nombreux restant précis,
Mais l’un d’entre eux a reçu un certain relief trente ans après !
Le premier Noël,
passé en Belgique chez ma Grand-mère, m’a
Mis dans les bras une poupée noire en celluloïd qu’Elle m’avait
Offerte !
Ce grand jour, elle était encore alitée tenue par une crise de foie,
J’étais sur le coin de son lit. Elle tricotait une robe pour ma poupée.
La laine, d’un jaune non pas éclatant mais assez doux, un jaune vénitien.
Le haut de la robe était aux points gersey et la jupe était comme plissée
Trois mailles envers cinq mailles endroit. Inversant tous les points le
Rang suivant.
Cette poupée m’a suivie longtemps.
J’ai perdu sa trace quatre ans après lorsque
nous sommes arrivés à Toulouse. Les premiers souvenirs sont là.
La vie poursuit son chemin ; scolarité, travail, amour-mariage,
éducation d’enfants tous nouveaux dans le foyer !
Au bureau, après le déjeuner pris sur place,
les collègues s’occupaient,
Certaines tricotaient,
je me suis mise à l’œuvre aussi ;
voyant un certain point avec la laine qui,
une fois tricotée lui donnait un air de toison de mouton.
le point m’a échappé sauf que sur une ligne on tournait
la laine plusieurs fois sur l'aiguille
pour la lâcher au tout suivant !
Ma nièce avait six ans lorsque j’ai tricoté pour elle cette veste. Je ne sais en
Quelle circonstance le relief de l’histoire s’est annoncé. Je ne peux vous dire
Que j’ai fait ce rapprochement quinze ans après avoir tricoté cette merveille
Au cours d’une discussion, transmettant cette veste à la famille,
Pour l’une de mes autres nièces.
Un flash s’est imposé sur le
cadeau de Noël !
Je me vois dire tout fort :
« Mais, c’est drôle, ma poupée noire
Sa robe jaune ! et moi, grâce à la Providence
Toujours en selle, j’élève une enfant, comme ma poupée
le teint hâlé ! La veste tricotée jaune ocre, un jaune oréolin
aussi doux qu'agréable à regarder ! Quelle similitude constatée
trente au après le décés de ma Grand-Mère et dont depuis je n’avais
pas fait la relation !
Ma pensée préoccupée depuis est fixée sur ce fait, sans preuve de clé !
C’est un rien, un tout
ordinaire qui devient extraordinaire dans tous les faits identiques rappelant
toutes les images, infatigables, tout couleurs animées d’un Noël ressuscitant.
Ne sommes-nous pas jouet dans les bras de la Vie ?
Où est-ce la vie qui s’impose sur nos jours ?
Une poupée noire ! Une enfant
qui en un jour seulement
à la mer, devient
petit grillon !
Une robe, un lainage de couleur identique !
Couleur soleil
choisie parce que c'était
la couleur préférée de la gamine.
Comment expliquer ce retour aux sources ?
Pour moi, il y a continuité dans le temps !
Faut-il dire : « c’était écrit » !
et
S’agite l’encensoir !
Polymnie2, ce 27 août 2015
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