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Ô douce chose encore

#1
Ô douce chose encore
Berce ma vie



Cet aujourd’hui pourrait vous confier :
« Si tu savais combien je suis toi
Dans le silence de ma voix
Ma pensée suit ton moindre mot
Tel un pansement sur mes maux » !


Ô souvenir passé si pur est son entier
Et heureuse en suis-je Aujourd’hui bercée !


Ces années de respect gardent leur vouvoiement

---------


Vous êtes là, vos yeux auprès de moi m’abreuvent
Vous, source de parole à la haute pensée !
Ô combien il me plaît cet hier ses joies m’émeuvent,
Faut-il donc dire « Amour est perle de rosée » ?
Que j’ai toujours gardée en l’urne d’or céleste
Seul refuge secret à la clé de mystère
Tel un fruit conservé savoureux qu’on ne leste
Pour laisser pur soyeux ce qui ne se déterre !


Timide et combien doux sur entretien fortuit
Etait ce temps heureux ou rien de nous n’osait
Franchir le pas plus loin sinon celui gratuit
Aussi frais qu’une auror’ sans jamais se poser.


Ciel bleu votre regard, aussi serein que tendre
Inondant tout l’espace emplissait tous les cieux,
Et nos mains en prière enserrées à se fendre
Ne laissant que l’éveil au sentiment précieux.


Nos prunelles noyaient dans un même regard,
Un bel Amour en cage aux ailes adolescentes
Au sentiment tissé fourni d’un bel égard
Un tout donné toujours vibre en fibres aimantes.


Souvenez-vous combien, Vous et moi, étions l’Autre
Et c’est dans ce miroir que s’effaçait mon droit
D’aimer encore, encore et me sentir en faute,
C’est pour Vous et non moi dans un silence adroit
Que je suis parti loin vous remettant vos lettres
Qui portaient grand respect jusqu’à la signature,
Cette griffe mortifiait mon âme et tout mon être
J’ai gardé le ruban leur faisant ligature !


La vie sur deux chemins jumelés identiques
Poursuit tous ses labeurs et cueille ces pensées
Cet amour immortel aux parfums bucoliques
Erre dehors s’envole en lumières sensées.


Je ne regrette rien, écrit entre filet
Sa peau de chagrin est lisse au souvenir
L’Amour gonflé de tout, armé de force innée
Et dans cet écrin vit la fleur de l’avenir.


Ô souvenir passé si pur est son entier !
Aussi frais que soleil dès qu’il fait son entrée.



Polymnie2, ce 24 février 2017
 
Dernière édition:
#6
Ô douce chose encore
Berce ma vie



Cet aujourd’hui pourrait vous confier :
« Si tu savais combien je suis toi
Dans le silence de ma voix
Ma pensée suit ton moindre mot
Tel un pansement sur mes maux » !

Ô souvenir passé si pur est son entier
Et heureuse en suis-je Aujourd’hui bercée !

Ces années de respect gardent leur vouvoiement


---------

Vous êtes là, vos yeux auprès de moi m’abreuvent
Vous, source de parole à la haute pensée !
Ô combien il me plaît cet hier ses joies m’émeuvent,
Faut-il donc dire « Amour est perle de rosée » ?
Que j’ai toujours gardée en l’urne d’or céleste
Seul refuge secret à la clé de mystère
Tel un fruit conservé savoureux qu’on ne leste
Pour laisser pur soyeux ce qui ne se déterre !

Timide et combien doux sur entretien fortuit
Etait ce temps heureux ou rien de nous n’osait
Franchir le pas plus loin sinon celui gratuit
Aussi frais qu’une auror’ sans jamais se poser.

Ciel bleu votre regard, aussi serein que tendre
Inondait tout l’espace emplissait tous les cieux,
Et nos mains en prière enserrées à se fendre
Ne laissant que l’éveil au sentiment précieux.

Nos prunelles noyaient dans un même regard,
Un bel Amour en cage aux ailes adolescentes
Au sentiment tissé fourni d’un bel égard
Un tout donné toujours vibre en fibres aimantes.

Souvenez-vous combien, Vous et moi, étions l’Autre
Et c’est dans ce miroir que s’effaçait mon droit
D’aimer encore, encore et me sentir en faute,
C’est pour Vous et non moi dans un silence adroit
Que je suis parti loin vous remettant vos lettres
Qui portaient grand respect jusqu’à la signature,
Cette griffe mortifiait mon âme et tout mon être
J’ai gardé le ruban leur faisant ligature !

La vie sur deux chemins jumelés identiques
Poursuit tous ses labeurs et cueille ces pensées
Cet amour immortel aux parfums bucoliques
Erre dehors s’envole en lumières sensées.

Je ne regrette rien, écrit entre filet
Sa peau de chagrin est lisse au souvenir
L’Amour gonflé de tout, armé de force innée
Et dans cet écrin vit la fleur de l’avenir.

Ô souvenir passé si pur est son entier !
Aussi frais que soleil dès qu’il fait son entrée.



Polymnie2, ce 24 février 2017
Comme c est beau tout ces mots plien de douceur
Bravo polymine2 pour ce beau partage
Amicalement de mon crand reve
 
#11
Un bel amour que le souvenir idéalise et sublime...un très bel écrit, élégant et fin par tes mots délicatement posés...
Merci Prose16 pour chacun de tes mots.
Les miens sont pareils à ceux de l'époque, fidèle à moi même, je ne renierai jamais la source pure qui m'abreuvait, mais je me sentais, à tort, sur un chemin sans issu,c'est certain mais avec avec le recul.........
Je ne l'ai compris qu'après!!!!!

J'apprécie beaucoup ton partage et t'en remercie, Polymnie2
 
Dernière édition:
#12
Un voyage au coeur de ce sentiment merveilleux qui vous unit à l'etre aimé, des rimes sublimes pour conter votre amour si ardent dans ce poème absolument magnifique, .. merci pour ce trés beau partage ..Amitiés..
 
#17
Merci pour ce triste, mais joli poème...
Amicalement
Tu sais Lucyma, je suis sentimentale oui, mais réaliste. En mon poème, coure une espérance innée,
"Ô souvenir passé si pur est son entier
Et heureuse en suis-je Aujourd’hui bercée ! ceci dès son entrée


Ô souvenir passé si pur est son entier !
Aussi frais que soleil dès qu’il fait son entrée!.
ceci à la finale


Merci beaucoup à toi, bise Polymnie2