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Histoire bête.

Fysco

Maître Poète
#1
Ce matin je me réveille doux comme un agneau avec un chat dans la gorge et des fourmis dans les jambes.
Je me sens bête comme un âne, comme un ours mal léché mais fort comme un boeuf comme si j'avais bouffé du lion.

Après ma douche, trempé comme un canard, je suis comme un poisson dans l'eau, je reste muet comme une carpe mais je tourne comme un lion en cage prêt à courir plusieurs lièvres à la fois et agile comme un chat.
Il fait un temps de chien, un froid de canard, un vent à décorner les boeufs et il pleut comme vache qui pisse.

Au petit-déjeuner comme j'ai un appétit d'oiseau, je mange comme un moineau, je donne ma confiture aux cochons et je suis donc maigre comme un coucou.

Ensuite je baye aux corneilles, je suis fainéant comme une couleuvre. Je mène les poules pisser puis je peigne la girafe.

Maintenant je fais le pied de grue en attendant mon voisin pour lui tirer les vers du nez. J'espère qu'il ne va pas me poser un lapin et prendre la mouche. Je lui ai fait un poisson d'avril en lui disant que j'avais noyé son chien à cause de la rage.

On crois que j'ai des yeux de lynx avec un regard d'aigle mais je suis myope comme une taupe!
Est-ce du lard ou du cochon : je vois un type ni chair ni poisson, frisé comme un mouton, poilu comme un ours et laid comme un pou.

Il arrive en poussant des cris d'orfraie : une peau de vache lui a fait une queue de poisson sur un dos d'âne!

Lui, il est gras comme un porc et souffle comme un phoque On n'a pas garder les cochons ensemble, mais on est copain comme cochon. C'est un vieux cheval de retour, un vieux loup de mer, un oiseau rare qui sort d'un panier de crabes entassés comme des sardines, où on le regardait en chien de faïence et où il s'emmerdait comme un rat mort. Il était connu comme le loup blanc et maintenant il a le cafard, il a le bourdon car ce sont les vaches maigres. Il me dit que les chiens ne faisant pas des chats, son fils a bouffé la grenouille et prend la part du lion. C'est un coup vache mais il est fait comme un rat, car c'est un canard boiteux avec une cervelle de moineau, bête comme une oie et qui sent comme un putois. Il est sale comme un cochon.

En pleurant comme un veau des larmes de crocodile, il me dit qu'il n'est pas une bête de somme, une vache à lait, ni une poule mouillée.

Pas folle la guêpe, je noie le poisson en lui disant que, adroit comme un singe et avec sa mémoire d'éléphant, il faut qu'il prenne le taureau par les cornes.

Il me dit qu'il est sobre comme un chameau mais qu'il en a marre d'avaler des couleuvres, de ménager la chèvre et le chou, d'être le bouc émissaire.

Il est devenu avare comme un rat, avec des oursins dans la poche et il n'attache pas son chien avec des saucisses. Rusé comme un renard et malin comme un singe il paye en monnaie de singe et en roupie de sansonnet.

Sa femme, une grenouille de bénitier bavarde comme une pie, n'est pas une fine mouche non plus. Plutôt une tête de linotte têtue comme une mule.
C'est une langue de vipère, plate comme une limande.
Elle est aussi d'une humeur de chien et me donne la chair de poule.
Elle crie au loup, elle a vu le loup, un loup dans la bergerie qui a tué la poule aux oeufs d'or.
Elle dit que j'ai une araignée au plafond et ça me fait rire comme une baleine.
Elle cherche la petite bête et crie haro sur le baudet, m'engueule comme du poisson pourri.
Elle gueule comme un putois. Je suis sa bête noire et je la fais devenir chèvre.

Moi, je passe du coq à l'âne et je lui dis que je donne ma langue au chat et que je suis affamé comme un loup.
Je fais l'âne pour avoir du son et je laisse pisser le mérinos car je ne vais pas hurler avec les loups. Ça ne casse pas trois pattes à un canard. On est comme chien et chat et je ne vais pas monter sur mes grands chevaux, ça ne vaut pas un pet de lapin. Elle a du manger de la vache enragée ou elle a ses ours, mieux vaut faire la politique de l'autruche et revenir à nos moutons.

Je passe l'après midi, au soleil, mou comme une limace, sur le plancher des vaches, rouge comme une écrevisse mais frais comme un gardon. Je suis plein comme une huitre et chaud comme un lapin.

Avec ma femme j'ai levé un lièvre pas piqué des hanneton, qu'on ne trouve pas sous le sabot d'un cheval.
Quand je la vois, je suis gai comme un pinson, je suis fier comme un paon et excité comme une puce. Curieuse comme une chouette elle s'est rendue compte que j'étais monté comme un cheval. On n'attrape pas les mouches avec du vinaigre et je ne suis pas un miroir aux alouettes.

Ma femme a du chien, elle a des yeux de biche, donc je suis jaloux comme un tigre car je ne veux pas être le dindon de la farce, qu'elle me fasse un tour de cochon puis passer pour un pigeon.
Il faut appeler un chat un chat, devant elle on roule des yeux de merlan frit, ça tombe comme des mouches et les hommes se parent des plumes du paon. Fiers et rouges comme des coq ils se jettent dans la gueule du loup car j'ai la puce à l'oreille. Ce n'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire des grimaces. J'arrive comme un chien dans un jeu de quilles et il n'y a plus un chat.

Ce n'est pas une oie blanche mais il n'y a pas de lézard, avant qu'il y ait anguille sous roche, les poules auront des dents.

Je finis la journée saoul comme une vache et malade comme un chien.
A fièvre de cheval, remède de cheval, je lâche un renard, puis d'un saut de puce, vais me coucher, entre chien et loup, nu comme un ver pour dormir comme un loir.