Dans l’antre de notre chambre d’amour
Mon amante, ma maîtresse,
mes bras cherchent encore, ce matin,
ton corps
sur notre couche.
Je me nourris
de ton ombre,
de l’odeur de tes parfums
qui règnent encore en notre boudoir,
je te veux,
je te réclame,
rejoins-moi,
redonne vie à mes membres
marqués
il y a peu
encore du
sceau de ta béatitude.
Je t’écris à tout instant
des sonnets de joie,
cependant,
rien ne vient guérir mon mal d’amour.
N’en pouvant plus,
je suis allée chercher voilà peu
dedans
l’antre de notre chambre d’amour,
-ne vous en déplaise
messieurs les censeurs-,
un objet
que devrait bénir l’Église,
je parle du godemichet,
si utile et si pratique
lors
de l’absence de mon Epousée.
Je me suis installée,
nue,
sur le lys de notre couche
où nous joutons d’amour d’ordinaire,
je l’ai introduit délicatement
enduit de ma salive
dans
la rose de mon vagin
jusqu’
aux parois
de ma grotte secrète,
jusqu’aux cierges de ma Féminité,
j’ai recommencé
à maintes reprises
mes va-et-vient
j’ai atteint la Jouissance,
et j’ai bu,
repue,
le nectar de mon corps,
chanté par Sappho et ses compagnes,
car
il n’y a rien de plus beau
au Monde pour notre sexe
que la satisfaction de nos sens,
que
l’orgie
de
nos rimes si belles et si féminines !
Sophie Rivière
Mon amante, ma maîtresse,
mes bras cherchent encore, ce matin,
ton corps
sur notre couche.
Je me nourris
de ton ombre,
de l’odeur de tes parfums
qui règnent encore en notre boudoir,
je te veux,
je te réclame,
rejoins-moi,
redonne vie à mes membres
marqués
il y a peu
encore du
sceau de ta béatitude.
Je t’écris à tout instant
des sonnets de joie,
cependant,
rien ne vient guérir mon mal d’amour.
N’en pouvant plus,
je suis allée chercher voilà peu
dedans
l’antre de notre chambre d’amour,
-ne vous en déplaise
messieurs les censeurs-,
un objet
que devrait bénir l’Église,
je parle du godemichet,
si utile et si pratique
lors
de l’absence de mon Epousée.
Je me suis installée,
nue,
sur le lys de notre couche
où nous joutons d’amour d’ordinaire,
je l’ai introduit délicatement
enduit de ma salive
dans
la rose de mon vagin
jusqu’
aux parois
de ma grotte secrète,
jusqu’aux cierges de ma Féminité,
j’ai recommencé
à maintes reprises
mes va-et-vient
j’ai atteint la Jouissance,
et j’ai bu,
repue,
le nectar de mon corps,
chanté par Sappho et ses compagnes,
car
il n’y a rien de plus beau
au Monde pour notre sexe
que la satisfaction de nos sens,
que
l’orgie
de
nos rimes si belles et si féminines !
Sophie Rivière