Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Quand l'Amour murmure

Polymnie2

Maître Poète
#1
Quand l'Amour murmure

Si je pouvais te dire ou même te conter
L’existence sans livre ou la vie en échos
Aux sons du murmure aux plaisirs du toucher !
Si je pouvais trembler l’écriture sur corps beaux!


C’est dire la dentelle ouvrant l’aumônière,
Faîte d’aube et d’aurore ajourée en guipure
Riche de sacrements d’aucune manière
Auréole d’image avisant cause pure.


Voici en flots bercés ma douce chevelure
En ultime oreiller mille ondulations
Epousent tous les dons en l’esprit se mesure
La sagesse, en rêver, fines sensations !


En maints reflets d’argent les caresses de fée
De la coupe en mains tombe en douceur chaque fruit
Comme Lune divine en veillant sur ta taie
Nous cède son entier d’un tout en usufruit !


Et pour ce-ciel-de-lit bordé sans fantaisie
Face cachée embaume un doux parfum sacré !
Voici le-lit-du ciel où tout est frénésie,
En lien d’attachement sur ses portes sans clef.



Si je pouvais te dire ou même te conter
L’existence sans livre ou la vie en échos
Aux sons du murmure aux plaisirs du toucher !


Que mes yeux soient tes yeux sur cœur lèvre mi-close
Se livre en leur profond pétale épanoui
Au sol à recueillir - non pas ceux de la rose
Elle se tient dans ta main - sur ma bouche revit
Une vive pensée aux éclats cristallins ;
Frêle corole en veille aux frissons d’une aurore
Au cœur fusionnel en bel écrin vœux lins
Où se glissent sans mots les murmures et encore
Sans trahir l’urne en vie de l’âme aimant si paix !


Elle veut tout donner en nos corps son entier
Et le sentiment seul, à l’instant, sacré
Verse le fruit de vie au calice héritier
Beau comme un crépuscule Amour est consacré !


Si je pouvais te dire ! Et même te conter
L’existence sans livre ou la vie en échos
Aux sons du murmure aux plaisirs du toucher !


Je te dirais tout bas : « éclat ne peut mourir »
Il fût un soir certain comme il fût un matin
Où rien, rien ne s’éteint !
Et je te dis tout haut :
Fût-il écrit Destin ?



L’Amour, baiser d’oiseau aussi frêle que beau !
Dans un écrin secret respir’l’Eternité !



Polymnie, fait le 21 février 2016


L’aumônière = Âme par extension dans ma pensée, elle prend l’image
de la petite bourse attachée à la ceinture et assortie à la robe de communiante.
Elle était destinée à mettre les images saintes à distribuer aux intimes
en souvenir de ce jour, et quelques pièces offertes en retour.


 
Dernière édition:

Polymnie2

Maître Poète
#2
Et pour ce-ciel-de-lit bordé sans fantaisie
Face cachée embaume un doux parfum sacré !
Voici le-lit-du ciel où tout est frénésie,
En lien d’attachement sur ses portes sans clef.


J'adore les ciels de lit le mien est tout en voile
Et par la magie du ciel certains soirs il s'étoile

Très belle journée Polymnie

Merci pour cette adorable poésie

Poétiquement et amicalement

Paule



Merci à toi Paule, effectivement le lit du ciel exprime bien ce ciel de lit!
Il dévoile bien des mystères en soi(e).

Polymnie2 apprécie ce doux partage,