Tu es semblable à cette rose
Tu es semblable,
mon amante,
à cette rose qui s’épanouit
dans
la soie du levant,
ta chair délicate et nue
flamboie
sous
le faix de mes paumes.
Tu es debout
sur les paupières de mes rêves,
sur les gémissements de ton rut,
derrière la vitre de notre borde,
les arbres des bocages
vont et viennent sous le ressac du vent,
mais
peu nous importe
le déchaînement des éléments,
car seules comptent
les orgues de nos amours
si belles et féminines.
A
chaque instant,
nous faisons escale
dessus la douceur de nos gémissements,
dessus la douceur du Plaisir,
dessus les spasmes de ta Jouissance,
nous pratiquons tous les positions,
mais plus que tout,
nous sommes les tribades,
nous frottons
nos sexes l’une contre l’autre
afin d’atteindre l’ivresse de nos sens,
puis nous tombons,
après maintes joutes,
dans les bras l’une de l’autre,
des heures durant
parmi
la soierie de la Tendresse,
jusqu’à
nos prochains assauts,
jusqu’à la fusion totale de nos chairs !
Sophie Rivière
Tu es semblable,
mon amante,
à cette rose qui s’épanouit
dans
la soie du levant,
ta chair délicate et nue
flamboie
sous
le faix de mes paumes.
Tu es debout
sur les paupières de mes rêves,
sur les gémissements de ton rut,
derrière la vitre de notre borde,
les arbres des bocages
vont et viennent sous le ressac du vent,
mais
peu nous importe
le déchaînement des éléments,
car seules comptent
les orgues de nos amours
si belles et féminines.
A
chaque instant,
nous faisons escale
dessus la douceur de nos gémissements,
dessus la douceur du Plaisir,
dessus les spasmes de ta Jouissance,
nous pratiquons tous les positions,
mais plus que tout,
nous sommes les tribades,
nous frottons
nos sexes l’une contre l’autre
afin d’atteindre l’ivresse de nos sens,
puis nous tombons,
après maintes joutes,
dans les bras l’une de l’autre,
des heures durant
parmi
la soierie de la Tendresse,
jusqu’à
nos prochains assauts,
jusqu’à la fusion totale de nos chairs !
Sophie Rivière