À UN ISOMORPHISME PRÈS …
C’est à l’intersection de deux pages d’un livre qu’un quotient
Euclidien, tomba irréductiblement amoureux d’une inconnue
Dans l’angle droit, il dévisagea du sommet à la base l’ingénue
Vit deux yeux ronds, une bouche trapèze, et mira à bon escient
Ses seins sphéroïdes et symétriques, ses définitions exponentielles
Logiquement épris de ses lignes, il voulut sa vie à la sienne parallèle
Réduisant le périmètre il se trouva face à une figure tridimensionnelle
Oublia nombre de ses complexes et, désireux d’en savoir plus sur Elle :
« Qui es-tu ? » lui demanda- t-il d’un ton radical, l’air solide, supérieur
« Le côté opposé à l’ange droit d’un triangle rectangle si je ne m’abuse
Mais pour simplifier au maximum, vous pouvez m’appeler Hypoténuse »
En se comparant ils surent qu’ils étaient arithmétiquement âmes sœurs
En une fraction de seconde, unité de mesure du temps éphémère
Ils s’aimèrent réciproquement au carré de la vitesse de la lumière
Traçant au gré des envies, courbes, droites obliques, perpendiculaires
Au pied de la pyramide équilatérale, se trouvèrent complémentaires
Après qu’ils eurent résolu des équations, le théorème de Pythagore
Ils planifièrent de s’unir dans les jardins de la quatrième dimension
Se promettant vivre ensemble jusqu’à ce que seule les sépare la mort
Le résultat final serait : un plus un égal à zéro le coût de l’opération !
Ils se marièrent, eurent une paire d’enfants, soit Y le garçon, X la fille
Ils furent heureux jusqu’au jour où routine vira au degré de monotonie
C’est alors que surgit le plus grand diviseur commun, un coup de folie
Promit d’offrir à l’Inconnue la grandeur absolue et de l’aimer à l’infini
Lui, conscient qu’il ne faisait plus partie d’un tout, ôta son anneau
Elle se sentait intégralement divisée et dans ce triangle amoureux
Rien n’étant plus d’équerre, impossible de sortir de ce cercle vicieux
Il préféra se soustraire à la règle de trois puisqu'il y avait Un de trop
Ils se réunirent, exposèrent leurs divergences, admirent leurs erreurs
S’accordèrent en tous points qu’ils devaient à deux payer l’addition
Sur cet axe « désordonné », chacun prendrait une nouvelle direction
Car mathématiquement, leur unité n’avait plus aucune valeur…
PHILALY // Février 2017
(Ce poème est le produit d'inspirations mathématiques appliquées à l'amour)
C’est à l’intersection de deux pages d’un livre qu’un quotient
Euclidien, tomba irréductiblement amoureux d’une inconnue
Dans l’angle droit, il dévisagea du sommet à la base l’ingénue
Vit deux yeux ronds, une bouche trapèze, et mira à bon escient
Ses seins sphéroïdes et symétriques, ses définitions exponentielles
Logiquement épris de ses lignes, il voulut sa vie à la sienne parallèle
Réduisant le périmètre il se trouva face à une figure tridimensionnelle
Oublia nombre de ses complexes et, désireux d’en savoir plus sur Elle :
« Qui es-tu ? » lui demanda- t-il d’un ton radical, l’air solide, supérieur
« Le côté opposé à l’ange droit d’un triangle rectangle si je ne m’abuse
Mais pour simplifier au maximum, vous pouvez m’appeler Hypoténuse »
En se comparant ils surent qu’ils étaient arithmétiquement âmes sœurs
En une fraction de seconde, unité de mesure du temps éphémère
Ils s’aimèrent réciproquement au carré de la vitesse de la lumière
Traçant au gré des envies, courbes, droites obliques, perpendiculaires
Au pied de la pyramide équilatérale, se trouvèrent complémentaires
Après qu’ils eurent résolu des équations, le théorème de Pythagore
Ils planifièrent de s’unir dans les jardins de la quatrième dimension
Se promettant vivre ensemble jusqu’à ce que seule les sépare la mort
Le résultat final serait : un plus un égal à zéro le coût de l’opération !
Ils se marièrent, eurent une paire d’enfants, soit Y le garçon, X la fille
Ils furent heureux jusqu’au jour où routine vira au degré de monotonie
C’est alors que surgit le plus grand diviseur commun, un coup de folie
Promit d’offrir à l’Inconnue la grandeur absolue et de l’aimer à l’infini
Lui, conscient qu’il ne faisait plus partie d’un tout, ôta son anneau
Elle se sentait intégralement divisée et dans ce triangle amoureux
Rien n’étant plus d’équerre, impossible de sortir de ce cercle vicieux
Il préféra se soustraire à la règle de trois puisqu'il y avait Un de trop
Ils se réunirent, exposèrent leurs divergences, admirent leurs erreurs
S’accordèrent en tous points qu’ils devaient à deux payer l’addition
Sur cet axe « désordonné », chacun prendrait une nouvelle direction
Car mathématiquement, leur unité n’avait plus aucune valeur…
PHILALY // Février 2017
(Ce poème est le produit d'inspirations mathématiques appliquées à l'amour)