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Prince d'orgueil

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#21
Je reviens vous repondre plus tard en m'excusant moi aussi car débordé par ma mécanique. Quand je parle des autres je veux parler des universitaires ( littéraire ) qui ne savent pas lire la poésie ou la lise très mal et appliquent des règles parce-que alors qu'ils n'ont pas la fibre poétique alors que certains débutants ici sans connaissance écrivent beaucoup mieux. L'étude ne fait pas tout
pas de soucis,

j'ai modifié mes 2 vers boiteux
dis moi au moins si la métrique est juste ainsi
Faites au fils prodigue, grande éloge en averse,
Et pour la charité, vous montrez beaux sesterces,
 
#22
Notions préliminaires.


La poésie est l'art d'écrire en vers.
Un vers est un assemblage de mots arrangés suivant certaines règles fixes et déterminées.
La versification est l'ensemble des procédés que le poète emploie pour s'exprimer en vers. L'ensemble de ces techniques est codifié dans ce qu'on appelle les règles de la prosodieclassique.

Trois points essentiels différencient la poésie classique de la prose :
1° La poésie s’écrit en vers. Ceux-ci ont un nombre limité et régulier de syllabes, c'est-à-dire la quantité de phonèmes, brefs ou longs, sur laquelle ils se reposent pour déterminer lerythme. 2° Les vers se terminent par la rime, c'est-à-dire l'homophonie ou la similitude de son, à la fin de deux ou plusieurs vers, qui donne l'accent final, le relief nécessaire pour le distinguer des autres accents, ce qui crée un écho distinctif. (Voir le chapitre sur la rime) 3° Ils n'admettent pas l'hiatus, c'est-à-dire la rencontre de deux voyelles dont l'une finit un mot et l'autre commence le suivant, comme j'ai eu, tu es. Le e muet est seul excepté. (Voir les chapitres concernés)

Une syllabe est la réunion d'une ou de plusieurs consonnes avec une ou plusieurs voyelles, comme la, il, les, nous, je, prix, etc. formant un phonème (en phonétique, son qui constitue la plus petite unité de langage prononçable.Microsoft® Encarta®): ainsi l'on dit que le mot ha-ï a deux syllabes.
Puisque les vers français ont un nombre fixe de syllabes, il faut apprendre, avant tout, à compter les syllabes qui le composent.Scander un vers, c’est le prononcer en articulant nettement et en détachant toutes les syllabes qui le forment

Toute syllabe compte dans le corps du vers, même le "e" muet final, à moins qu'il ne soit suivi immédiatement d'une voyelle ou d'une h non aspirée. Exemples : L'hom-me-vient; les hom-mes-heu-reux. Mais l'on scandera : L'hom-m’a-droit; l'hom-m’heu-reux. Dans ce cas, l'e muet final se perd dans la prononciation, ou, suivant l'expression propre, ils'élide. On dit encore qu'il y a élision de l'e muet. Il faut avoir bien soin de rétablir, en scandant, les syllabes muettes que la rapidité de la prononciation ne fait pas ressortir dans le langage familier : feui-lle-ter, u-ne pe-ti-te ru-se.

Quand deux voyelles se suivent dans le corps d’un mot, il faut prendre soin à les dissocier quand elles ne forment pas une diphtongue : Vous a-vou-ez, un di-a-mant, une a-cti-on.

E MUET. - ÉLISION.


1° Nous avons dit que l'e muet, terminant un mot et suivi d'une voyelle, ne compte pour rien dans la mesure du vers : il y a alors élision. Ex.:

Ismène est auprès d'elle, Ismène, toute en pleurs,
La rappelle à la vie, ou plutôt aux douleurs.
Racine, Phèdre, V, 6

On scande comme s'il y avait : Is-mè-n'es-t'au-près-d'el-l'Is-mè-ne-tou-t'en-pleurs, etc.

La poésie ne fait en cela que se conformer à la prononciation de la prose.

L'élision de l'e muet final a lieu aussi quand le mot suivant commence par une h non aspirée:

Laisse-moi prendre haleine, afin de te louer. CORNEILLE, Le CidL'argent en honnête homme érige un scélérat. BOILEAU, Ép. V.
Plus méchant qu'Athalie, à toute heure l'assiège.
RACINE, Athalie

Mais elle n'à point lieu quand l'h qui suit est aspiré:

Me montrer à la cour, je hasardais ma tête.CORNEILLE, Le Cid
Et le teint plus jauni que de vingt ans de hâle.
BOILEAU, Ép XIMalheureux, j'ai servi de héraut à sa gloire. RACINE, Esther, III, 1
Je jure hautement de ne la voir jamais. MOL.

2° L'élision de l'e muet est obligatoire dans le corps du vers si le "e" final est précédé d'une voyelle accentuée, simple ou composée, comme dans les mots terminés par les syllabes: aie,ée, eue, ie, oie, oue, ouie, ue, uie, aye. (pagaie, vie, joie, risée, queue, vue, paye, etc)

Rome entière noyée au sang de ses enfans. CORN.
Hector tomba sous lui, Troie expira sous vous. RAC.


Si ces mots ne sont pas élidés, ils ne peuvent figurer qu'à la fin du vers.

Par conséquent, au pluriel, les joies, les destinées, ils voient, ils prient, renfermant un e muet que les consonnes finales ne permettent pas d'élider, ne peuvent être placés qu'à la fin d'un vers.

En corollaire de cette règle, les mots avec les terminaisonsaies,ées, eues, ies, oies, oues, ouies, ues, uies, ayes ne peuvent apparaître qu'en fin de vers, comme rime.

Remarque. Dans notre ancienne poésie, cet e muet pouvait être suivi d'une consonne, ne pas être élidé : alors il comptait pour une syllabe, ce qui était d'une extrême dureté, et altérait sensiblement la bonne prononciation.

Malherbe introduisit la réforme sur ce point, comme sur beaucoup d'autres : la loi qu'il a établie se trouva rarement violée après lui.
"Le mot aïe ne peut entrer dans un vers, à moins qu'il ne soit suivi d'une voyelle avec laquelle il forme élision." (Voltaire.)
Le mot paye a besoin d'élider son e muet; le pluriel payentveut être placé à la rime.

3° L'e muet en fin de vers, qui caractérise les rimes féminines, ne compte pas dans la mesure et n'a pas besoin d'être élidé, quoique le vers suivant commence par une consonne, et qu'il y ait continuité dans le sens:

Ciel! à qui voulez-vous désormais que je fie
Les secrets de mon âme et le soin de ma vie? CORN.
Si tu peux en douter, juge-le par la crainte
Dont, en ce triste jour, tu me vois l'âme atteinte. ID.


Si l'on excepte le cas précédent, l'élision de l'e muet n'a jamais lieu devant une consonne.
L'ancienne poésie se permettait l'apocope, ou suppression de l'e muet, dans un grand nombre de cas.

4° L'e muet acquiert quelquefois plus de valeur dans la prononciation, et devient accentué. Ainsi, dansvoyez-le, l'accent tonique porte sur la dernière syllabe. Ex.

Si tu peux en douter, juge-le par la crainte. CORN.
Donnez-le. Voulez-vous que d'impurs assassins, etc. RAC.
Je pourrois, sur l'autel où ta main sacrifie,
Te... mais du prix qu'on m'offre il faut me contenter. RAC.
Et de ce non content,
Auroit avec le pied réitéré. Courage. ID.


Ici les muettes le, te, ce, sont accentuées.

Dans ce cas, rien n'empêche de placer la muette à la césure:

Eh bien ! achève-le : voilà ce cou tout prêt. ROTROU.
Mesdames, je . . . ferai tout mon possible. ID.
Non que pour ce de rien moins je la prise. PIRON.


Puisque, dans les exemples précédents, l'e muet est accentué, il se soumettra difficilement à l'élision.

Si vous scandez : voyez-le en passant en cinq syllabes, voyez-l'en passant, vous altérez la véritable prononciation, en déplaçant l'accent. On doit prononcer voyez-le à peu près comme voyez-leu. D'ailleurs, l'orthographe même nous montre que l'élision n'est point ici praticable; car elle ne permet pas d'écrire :voyez-l'en passant, comme elle ordonne d'écrire l'homme.

Dans le genre soutenu, on évite entièrement la rencontre de cet e muet avec une voyelle; car si l'élision est choquante, d'un autre côté le conflit d'une voyelle accentuée avec une autre voyelle produirait un hiatus.

L'abbé d'Olivet, blâmant cette élision, produit l'autorité de Racine, qui, dans la Thébaïde, avait dit:

Accordez-le à mes vœux, accordez-le à mes crimes.

et qui substitua dans une seconde édition :

Ne le refusez pas à mes vœux, à mes crimes.

5° Certains mots contiennent un e muet intérieur qui ne se prononce pas, et qui ne fait qu'allonger la syllabe précédente : Vous avouerez, il louera, je prierais, etc. Cet e muet ne compte pas dans la mesure.

6° L'"ent" des verbes à l'imparfait et au conditionnel, étant totalement inaudible, ne compte pas à l'intérieur d'un vers (chan/taient) et il n'est pas nécessaire d'élider le e muet. Ces verbes en fin de vers sont rimes masculines, malgré leur terminaison féminines.

Quelques vers au présent de l'indicatif suivent la même règle. (Ils fuient, ils croient….)

Par contre, au subjonctif, c'est le contraire. Le "ent" final est percéptible dans la prononciation et forme à lui seul un syllabe. (qu'ils fui-ent)

En prollongement de cette règle, aient (subjonctif du verbe avoir), par exemple, ne peut rimer avec les sons "aient" de l'imparfait du subjonctif, l'un étant considéré comme rime féminine (que j'aie) et les autres comme masculine.

Et/ dont/ jus/ques/ ici //les/ siè/cles /aient/ parlé. ROTROU
Sans/ que/ mil/le a/cci/dens// ni/ vo/tre in/dif/fé/rence
Aient/ pu/ me/ dé/ta/cher// de/ ma/ per/sé/vé/rance. MOL.


Pour "soient" (qu'ils soient), le ent ne compte pas. Ce mot peut figurer à l'intérieur d'un vers. (singulier: que je sois (RM). Ex.

Les/ pré/sents/ du/ ty/ran// soient/ le/ prix/ de/ ta/ mort. CORN.
Et/ de/ dou/tes/ fré/quents// ses/ vœux/ soient/ tra/ver/sés. MOL.
Tous/ tes/ pi/liers/ ne/ soient// en/ve/lo/ppés/ d'a/ffiches. BOIL
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#23
Notions préliminaires.


La poésie est l'art d'écrire en vers.
Un vers est un assemblage de mots arrangés suivant certaines règles fixes et déterminées.
La versification est l'ensemble des procédés que le poète emploie pour s'exprimer en vers. L'ensemble de ces techniques est codifié dans ce qu'on appelle les règles de la prosodieclassique.

Trois points essentiels différencient la poésie classique de la prose :
1° La poésie s’écrit en vers. Ceux-ci ont un nombre limité et régulier de syllabes, c'est-à-dire la quantité de phonèmes, brefs ou longs, sur laquelle ils se reposent pour déterminer lerythme. 2° Les vers se terminent par la rime, c'est-à-dire l'homophonie ou la similitude de son, à la fin de deux ou plusieurs vers, qui donne l'accent final, le relief nécessaire pour le distinguer des autres accents, ce qui crée un écho distinctif. (Voir le chapitre sur la rime) 3° Ils n'admettent pas l'hiatus, c'est-à-dire la rencontre de deux voyelles dont l'une finit un mot et l'autre commence le suivant, comme j'ai eu, tu es. Le e muet est seul excepté. (Voir les chapitres concernés)

Une syllabe est la réunion d'une ou de plusieurs consonnes avec une ou plusieurs voyelles, comme la, il, les, nous, je, prix, etc. formant un phonème (en phonétique, son qui constitue la plus petite unité de langage prononçable.Microsoft® Encarta®): ainsi l'on dit que le mot ha-ï a deux syllabes.
Puisque les vers français ont un nombre fixe de syllabes, il faut apprendre, avant tout, à compter les syllabes qui le composent.Scander un vers, c’est le prononcer en articulant nettement et en détachant toutes les syllabes qui le forment

Toute syllabe compte dans le corps du vers, même le "e" muet final, à moins qu'il ne soit suivi immédiatement d'une voyelle ou d'une h non aspirée. Exemples : L'hom-me-vient; les hom-mes-heu-reux. Mais l'on scandera : L'hom-m’a-droit; l'hom-m’heu-reux. Dans ce cas, l'e muet final se perd dans la prononciation, ou, suivant l'expression propre, ils'élide. On dit encore qu'il y a élision de l'e muet. Il faut avoir bien soin de rétablir, en scandant, les syllabes muettes que la rapidité de la prononciation ne fait pas ressortir dans le langage familier : feui-lle-ter, u-ne pe-ti-te ru-se.

Quand deux voyelles se suivent dans le corps d’un mot, il faut prendre soin à les dissocier quand elles ne forment pas une diphtongue : Vous a-vou-ez, un di-a-mant, une a-cti-on.

E MUET. - ÉLISION.


1° Nous avons dit que l'e muet, terminant un mot et suivi d'une voyelle, ne compte pour rien dans la mesure du vers : il y a alors élision. Ex.:

Ismène est auprès d'elle, Ismène, toute en pleurs,
La rappelle à la vie, ou plutôt aux douleurs.
Racine, Phèdre, V, 6

On scande comme s'il y avait : Is-mè-n'es-t'au-près-d'el-l'Is-mè-ne-tou-t'en-pleurs, etc.

La poésie ne fait en cela que se conformer à la prononciation de la prose.

L'élision de l'e muet final a lieu aussi quand le mot suivant commence par une h non aspirée:

Laisse-moi prendre haleine, afin de te louer. CORNEILLE, Le CidL'argent en honnête homme érige un scélérat. BOILEAU, Ép. V.
Plus méchant qu'Athalie, à toute heure l'assiège.
RACINE, Athalie

Mais elle n'à point lieu quand l'h qui suit est aspiré:

Me montrer à la cour, je hasardais ma tête.CORNEILLE, Le Cid
Et le teint plus jauni que de vingt ans de hâle.
BOILEAU, Ép XIMalheureux, j'ai servi de héraut à sa gloire. RACINE, Esther, III, 1
Je jure hautement de ne la voir jamais. MOL.

2° L'élision de l'e muet est obligatoire dans le corps du vers si le "e" final est précédé d'une voyelle accentuée, simple ou composée, comme dans les mots terminés par les syllabes: aie,ée, eue, ie, oie, oue, ouie, ue, uie, aye. (pagaie, vie, joie, risée, queue, vue, paye, etc)

Rome entière noyée au sang de ses enfans. CORN.
Hector tomba sous lui, Troie expira sous vous. RAC.


Si ces mots ne sont pas élidés, ils ne peuvent figurer qu'à la fin du vers.

Par conséquent, au pluriel, les joies, les destinées, ils voient, ils prient, renfermant un e muet que les consonnes finales ne permettent pas d'élider, ne peuvent être placés qu'à la fin d'un vers.

En corollaire de cette règle, les mots avec les terminaisonsaies,ées, eues, ies, oies, oues, ouies, ues, uies, ayes ne peuvent apparaître qu'en fin de vers, comme rime.

Remarque. Dans notre ancienne poésie, cet e muet pouvait être suivi d'une consonne, ne pas être élidé : alors il comptait pour une syllabe, ce qui était d'une extrême dureté, et altérait sensiblement la bonne prononciation.

Malherbe introduisit la réforme sur ce point, comme sur beaucoup d'autres : la loi qu'il a établie se trouva rarement violée après lui.
"Le mot aïe ne peut entrer dans un vers, à moins qu'il ne soit suivi d'une voyelle avec laquelle il forme élision." (Voltaire.)
Le mot paye a besoin d'élider son e muet; le pluriel payentveut être placé à la rime.

3° L'e muet en fin de vers, qui caractérise les rimes féminines, ne compte pas dans la mesure et n'a pas besoin d'être élidé, quoique le vers suivant commence par une consonne, et qu'il y ait continuité dans le sens:

Ciel! à qui voulez-vous désormais que je fie
Les secrets de mon âme et le soin de ma vie? CORN.
Si tu peux en douter, juge-le par la crainte
Dont, en ce triste jour, tu me vois l'âme atteinte. ID.


Si l'on excepte le cas précédent, l'élision de l'e muet n'a jamais lieu devant une consonne.
L'ancienne poésie se permettait l'apocope, ou suppression de l'e muet, dans un grand nombre de cas.

4° L'e muet acquiert quelquefois plus de valeur dans la prononciation, et devient accentué. Ainsi, dansvoyez-le, l'accent tonique porte sur la dernière syllabe. Ex.

Si tu peux en douter, juge-le par la crainte. CORN.
Donnez-le. Voulez-vous que d'impurs assassins, etc. RAC.
Je pourrois, sur l'autel où ta main sacrifie,
Te... mais du prix qu'on m'offre il faut me contenter. RAC.
Et de ce non content,
Auroit avec le pied réitéré. Courage. ID.


Ici les muettes le, te, ce, sont accentuées.

Dans ce cas, rien n'empêche de placer la muette à la césure:

Eh bien ! achève-le : voilà ce cou tout prêt. ROTROU.
Mesdames, je . . . ferai tout mon possible. ID.
Non que pour ce de rien moins je la prise. PIRON.


Puisque, dans les exemples précédents, l'e muet est accentué, il se soumettra difficilement à l'élision.

Si vous scandez : voyez-le en passant en cinq syllabes, voyez-l'en passant, vous altérez la véritable prononciation, en déplaçant l'accent. On doit prononcer voyez-le à peu près comme voyez-leu. D'ailleurs, l'orthographe même nous montre que l'élision n'est point ici praticable; car elle ne permet pas d'écrire :voyez-l'en passant, comme elle ordonne d'écrire l'homme.

Dans le genre soutenu, on évite entièrement la rencontre de cet e muet avec une voyelle; car si l'élision est choquante, d'un autre côté le conflit d'une voyelle accentuée avec une autre voyelle produirait un hiatus.

L'abbé d'Olivet, blâmant cette élision, produit l'autorité de Racine, qui, dans la Thébaïde, avait dit:

Accordez-le à mes vœux, accordez-le à mes crimes.

et qui substitua dans une seconde édition :

Ne le refusez pas à mes vœux, à mes crimes.

5° Certains mots contiennent un e muet intérieur qui ne se prononce pas, et qui ne fait qu'allonger la syllabe précédente : Vous avouerez, il louera, je prierais, etc. Cet e muet ne compte pas dans la mesure.

6° L'"ent" des verbes à l'imparfait et au conditionnel, étant totalement inaudible, ne compte pas à l'intérieur d'un vers (chan/taient) et il n'est pas nécessaire d'élider le e muet. Ces verbes en fin de vers sont rimes masculines, malgré leur terminaison féminines.

Quelques vers au présent de l'indicatif suivent la même règle. (Ils fuient, ils croient….)

Par contre, au subjonctif, c'est le contraire. Le "ent" final est percéptible dans la prononciation et forme à lui seul un syllabe. (qu'ils fui-ent)

En prollongement de cette règle, aient (subjonctif du verbe avoir), par exemple, ne peut rimer avec les sons "aient" de l'imparfait du subjonctif, l'un étant considéré comme rime féminine (que j'aie) et les autres comme masculine.

Et/ dont/ jus/ques/ ici //les/ siè/cles /aient/ parlé. ROTROU
Sans/ que/ mil/le a/cci/dens// ni/ vo/tre in/dif/fé/rence
Aient/ pu/ me/ dé/ta/cher// de/ ma/ per/sé/vé/rance. MOL.


Pour "soient" (qu'ils soient), le ent ne compte pas. Ce mot peut figurer à l'intérieur d'un vers. (singulier: que je sois (RM). Ex.

Les/ pré/sents/ du/ ty/ran// soient/ le/ prix/ de/ ta/ mort. CORN.
Et/ de/ dou/tes/ fré/quents// ses/ vœux/ soient/ tra/ver/sés. MOL.
Tous/ tes/ pi/liers/ ne/ soient// en/ve/lo/ppés/ d'a/ffiches. BOIL
merci de ton travail d'explication,
je pense que tu devrais ouvrir un post pour ça car j'ai peur qu'ici il n'y ai que moi pour les lire et c'est dommage,
tu ne ma pas répondu pour mes modif' mais je pense ne pas mettre trompé
bonne soirée
 
#26
ben dis-moi....t'es pas connaisseur!!!


ce sont de délicieux alexandrins!!! Avec quelques couacs!!Mais la terre elle tourne!!


amitiés

agrégo
Vous savez Monsieur je sais à peine lire et écrire. Diantre un alexandrin qu'est-ce donc ? Je n'y connais rien. Demandez l'avis de ceux qui jugent ! Plus aptes que moi . C'est comme dans la vraie vie à peine glorifiés ils se pensent maîtres et stagnent dans la paresses. En général plus c'est neuneu et ( moi je moi je ) plus ça a du succès et il y en a malheureusement ( du Pagny maé et autres zigotos qui ne sont que du vent ) . Oui je me méfie de ce qui brille . C'est l'air du toc. La photocopie ne vaut pas l'originale. Comme disait un ( ils appellent ça chanteur ) c'est ma liberté de penser ( entre nous un texte d'une débilité sans nom ) n'empêche le con il a gratté la monnaie, sans parler du massacre qu'il a fait du caruso...
 

agrego

Maître Poète
#27
Vous savez Monsieur je sais à peine lire et écrire. Diantre un alexandrin qu'est-ce donc ? Je n'y connais rien. Demandez l'avis de ceux qui jugent ! Plus aptes que moi . C'est comme dans la vraie vie à peine glorifiés ils se pensent maîtres et stagnent dans la paresses. En général plus c'est neuneu et ( moi je moi je ) plus ça a du succès et il y en a malheureusement ( du Pagny maé et autres zigotos qui ne sont que du vent ) . Oui je me méfie de ce qui brille . C'est l'air du toc. La photocopie ne vaut pas l'originale. Comme disait un ( ils appellent ça chanteur ) c'est ma liberté de penser ( entre nous un texte d'une débilité sans nom ) n'empêche le con il a gratté la monnaie, sans parler du massacre qu'il a fait du caruso...

mais c'est pas utile de monter si haut au firmament!!!!lol

c'était de l'humour D'Agrégo.....comme très souvent!

faut pas se rendre malade pour si peu!!!rires


kénavo


agrégo