Si tu pouvais enfin me lire
Tout ce que j’ai voulu te dire
Et que j’ai fini par écrire.
Si tu pouvais me comprendre
Et entre les lignes entendre
Ce que de toi j’ai à prétendre.
Si tu pouvais sur mes lignes
Avoir des mots que tu surlignes
Des sentiments dont je suis digne.
Si tu pouvais taire un silence
De page blanche en errance
Qui est comme une violence.
Si tu pouvais dans l’encre noire
De mes écris de désespoir
Me redonner un jour l’espoir.
Si tu pouvais toujours me lire
Quand je n’ai plus rien à te dire
Et rester dans tes souvenirs.
Si tu pouvais aussi m’écrire
Je te lirais dans un soupir
De nos deux cœurs prêts à s’unir.
W.L.