C'est là que je ferai ma lente promenade:
Le grand air, le beau parc, le gazon souhaité.
Le long du bord serpente un lierre entremêlé,
Mon âme est une infante en robe de parade.
Sur le feuillage vert, tout plein de gais babils,
De mobiles objets sur la toile immobile,
Chantent aux verts rameaux du hêtre et de l'yeuse;
Une candeur d'âme d'une fraîcheur délicieuse.
Illuminant la nuit d'une clarté brumeuse,
Un souffle d'air chargé des parfums du jardin
Et j'ai tenu l'odeur des saisons dans mes mains.
Ah ! pour un jour d'existence amoureuse,
Pour cueillir, sans la mort, l'immortelle beauté,
Je sauverai du temps ta jeunesse embaumée.
Le grand air, le beau parc, le gazon souhaité.
Le long du bord serpente un lierre entremêlé,
Mon âme est une infante en robe de parade.
Sur le feuillage vert, tout plein de gais babils,
De mobiles objets sur la toile immobile,
Chantent aux verts rameaux du hêtre et de l'yeuse;
Une candeur d'âme d'une fraîcheur délicieuse.
Illuminant la nuit d'une clarté brumeuse,
Un souffle d'air chargé des parfums du jardin
Et j'ai tenu l'odeur des saisons dans mes mains.
Ah ! pour un jour d'existence amoureuse,
Pour cueillir, sans la mort, l'immortelle beauté,
Je sauverai du temps ta jeunesse embaumée.
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