Dans la course effarée et sans but de ma vie,
Là-bas, j'entends gémir une voix qui n'est plus:
Ma voix de vieux poète aux destins révolus,
La perdrai-je encor, mon âme éblouie?
Dans son brillant exil mon coeur en a frémi;
Sans le malheur comment naîtras-tu dans le vide?
Le gouffre a toujours soif; la clepsydre se vide.
Promener chaque jour mes tristes rêveries,
Sur le terrain de foire, au grand soleil brûlé
Et je sombre au fond d'espoirs oubliés
Par le chemin qui est marqué de ma douleur.
Seul, le bruit de mes pas sur le pavé résonne.
Ne dit-on pas que l’amour égare les cœurs
Et dans une caverne étrange m'emprisonne.
Là-bas, j'entends gémir une voix qui n'est plus:
Ma voix de vieux poète aux destins révolus,
La perdrai-je encor, mon âme éblouie?
Dans son brillant exil mon coeur en a frémi;
Sans le malheur comment naîtras-tu dans le vide?
Le gouffre a toujours soif; la clepsydre se vide.
Promener chaque jour mes tristes rêveries,
Sur le terrain de foire, au grand soleil brûlé
Et je sombre au fond d'espoirs oubliés
Par le chemin qui est marqué de ma douleur.
Seul, le bruit de mes pas sur le pavé résonne.
Ne dit-on pas que l’amour égare les cœurs
Et dans une caverne étrange m'emprisonne.
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