CHARLOTTE
Trois juin 2014 enfin je te rencontre
Ma belle demoiselle
Poliment, sans nous toucher
Ta maîtresse m’ayant prévenue
A distance raisonnable
Nous nous sommes gentiment saluées.
Tes oreilles entendent certes beaucoup moins bien
Mais ton odorat réveille tout tes sens
Quand doucement le matin, sur la pointe des pieds
On s’approche de toi pour te dire « bonjour «
Vivement tu saute sur tes pattes
Dans un doux miaulement
C’est avec joie que je t’ai apprécié
Même si des caresses je n’ai pu te donner
Toutes tes postures m’ont rappelé Frimousse
Ma compagne, ma tendresse qui ne peut s’oublier.
Merci ! pour ces instants de présence
Qu’en deux jours toi et moi nous avons partagé.
