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Résultat du concours Concours ...Le jardinier

Lyseronplus

membre du staff
#1

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Concours : 23 Mai au 19 Juin 2023

Résultats : le 21 Juin 2023


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Thème : « Le jardinier »


Racontez-nous une histoire drôle, sentimentale etc...( réelle ou fictive )
Mettez en scène un jardinier ou jardinière ( au sens propre ou figuré )


Consignes

Écrire en prose, de préférence, 30 lignes maximum....aucune autre contrainte cette fois-ci.

Attention !

A l'orthographe, éviter les répétitions.

Vous pouvez m'envoyer trois écrits et participer au hors concours
mais, ne les postez pas sur votre page, avant d'avoir les résultats du challenge.


Envois sur ma MP

Vous désirez être juges ...un message sera le bienvenu sur ma messagerie privée...Merci.


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A vos plumes de romancier(e)s !


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RÉSULTATS DU CONCOURS



Médaille d'OR .............LURON 1er.........9,50/10

Médaille d'ARGENT..........PAT38000............8,10/10

Médaille de BRONZE........ LURON 1er.....7,87/10



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Félicitations à tous les participants ainsi qu'aux hors concours de mes ami(e)s poète(sses)

Lys

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Participations


1) Luron1er.......9,50/10.........Médaille d'Or


Le pauvre jardinier.

Pas de pot pour ce travail, car je suis allergique au boulot. Alors, le jardin me pose bien des soucis, il me faut trouver de belles pensées pour cet écrit en thème.
Comment faire ? D’abord, essayer de faire le travail d’ajuster la chaîne de la tronçonneuse pour l’ébranchage du chêne.
J’ai bien du mal à quitter mon bar à thym pour profiter du soleil. D’abord, je tourne sol comme diraient les Dupon (t, d)
Mais je ne suis pas un fayot et je vais commencer à planter quelques graines. Mes lunettes sont cassées, je fais un plan de lentilles bien alignées pour ne pas gêner mes salades.
Ail !Ail ! Mon gros orteil enfle en un oignon, mon articulation devient douloureuse.
Je vais devoir faire le poireau pendant que mon épouse me remplace.
Oui, mon chou, C’est bête, mais je ne peux pas y mettre ma carotte, je n’ai pas mangé assez d’épinard.
Pour me soigner, il me faut essayer quelques plantes, je songe à la sauge pour stimuler ma digestion, la menthe en mélange avec un soda pour me rafraîchir avec un nouveau tonus, pour me remettre, un peu de camomille avec de la guimauve et le millepertuis pour soigner ma mélancolie.
D’avoir écrit ce texte, j’ai la tête comme un melon car en culture, je ne suis qu’un navet et je ne fais pas le poids.
Vous pouvez donc me jeter des tomates car je ne suis pas un bêcheur.


Texte empli d’humour mettant en avant le nom des plantes ! Fallait y penser…Original à souhait !

Une prose écrite avec beaucoup d'aisance, un choix de mots judicieusement employés,
un humour délicatement dispatché tout au long de votre écrit...Bravo !

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2) Williamslecornier..... 6,75/10

Le jardinier de la maison.

Habile de ses mains vertes et de ses doigts de fée, tel un magicien qui sort de son chapeau, des pigeons, lapins et d'objets insolites et je ne sais quoi d'autre, dans ses tours de magie. Le jardinier, lui, sème des graines et des semences, de toutes sortes, sur un terrain fertile bien choisi. Pour une récolte abondante et fructueuse assurée, d'ici à quelques jours, quelques semaines après les semailles, suivant les types de fruits et de légumes attendus et souhaités. Auxquels nous sommes toujours subjugués par le résultat concluant, des fruits qu'on récolte, grâce à son savoir-faire dans ce domaine et de l'énergie déployée dans son métier délicat et précieux à la fois, pour le bien de nous tous, il travaille avec ardeur, amour et plaisir. Qu'il fasse partie du secteur privé ou du secteur public, il a de nombreuses tâches qu'il se doit d'assurer jour après jour. De la création à l'aménagement d'espaces verts, de l'entretien, à la réalisation de quelques travaux de bricolage mineur. Ce champion, amoureux de la nature, est un professionnel qualifié, qui a pris son importance dans cette spécialité de l'environnement, en fonction des saisons et des espaces dont il doit s'occuper. Il doit créer, aménager de nouveaux espaces verts, mais aussi, préparer le terrain avant de planter les végétaux. Bêcher le sol ou encore le désherber constamment, si besoin est. Effectuer les semis et protéger les plantations contre les insectes et les intempéries, aussitôt levées et en fin de cycle. Entretenir les pelouses, tonte de gazon régulièrement. Réaliser divers travaux de maintenance. Poser des dalles ou effectuer de petits travaux de maçonnerie légère. Tailler les arbres et arbustes, évacuer et recycler les déchets verts comme l'herbe coupée ou les feuilles mortes notamment. Et recommencer les mêmes gestes à chaque période. Être Jardinier ou paysagiste, nécessite certaines connaissances caractéristiques de chaque plante et de leurs besoins spécifiques, en fonction des saisons. Il doit avoir un bon relationnel afin de s'intégrer facilement à son équipe et de communiquer plus facilement avec ses clients. Il doit être endurant et doit savoir s'adapter tant aux climats qu'à la diversité des chantiers auxquels il a affaire. Et doit également être minutieux et précis. Posséder une sensibilité au développement durable est un plus dans ce type de cette profession si délicate et précieuse. Ça ne saurait pas si bien dire, si je vous disais que je n'arrive même pas à sa cheville, moi qui suis aussi doué pour jardiner, que pour écrire un poème en prose (la preuve) alors, vous n'êtes pas prêt à récolter les fruits et cueillir les roses de mon jardin.

Une description un peu trop minutieuse de cette profession…Manque d’une pointe d’originalité, ni drôle ni sentimental…

Vous avez tout dit et je salue avec vous ce métier qui est aussi une passion, mais une petite pointe d'humour aurait enrichi votre prose.


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3) Luron1er......7,87/10 .........Médaille de Bronze

Le jardinier des fleurs pour Maman.

Pour ce jour, il me fallait faire parler les fleurs, afin d'être avec elle, pour partager son bonheur.
C'est ainsi que pour palier à son absence, j'ai commencé mon bouquet par un peu d'absinthe.
Elle me manque et je ne puis lui demander pour mon espoir, d'ajouter l'amandée. Elle était toujours là, sa constance bien marante, dans son recoin, j'y mets mon amarante.
Dans mes pensées, elle est cet ange magnifique qui m'inspire à cueillir cette angélique et de ses petits plats, j'en garde les arômes en écoutant la belle âme de l'arum.
Au doux espoir de l'aubépine, elle s'en est allée, mais ma joie d'encore l'aimer vaut bien cette azalée, timide, je ne lui avait dit car je suis belle de nuit, elle était belle de jour et tout ce qui s'en suit.
C'est près de mon camélia que j'y vois sa constance, rouge ou rose, il me porte toujours chance. Je dessine au fusain son image dans mon cœur, elle est mon immortelle pour encore plus de bonheur.
D'ici, mon mimosa enrobe tes délicatesses, tu es ma reine-marguerite qui lutte en tendresse. Aujourd'hui pour ton calme un p'tit peu de lupin et pour ta beauté, de roses, j'en mets plein.

Je partage cette échinacée, la force des filles et ce coquelicot pour ton repos bien tranquille et par cette véronique, nos pensées encore s'accordent quand ce chrysanthème sur ton corps enlève toutes discordes.

Empli d’émotion…Texte qui se révèle plutôt être un « compliment » pour la fête des mères.

J'aime beaucoup votre prose empreinte d'amour et d'émotion, ce chemin floral et médicinal du cœur
que vous tracez en compagnie d'une mère irremplaçable...Je suis émue...en lisant votre dernière phrase...
Hommage qui pourrait « illustrer » le thème de la fête des mères.

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4) Pat 38000……5,5/10

La jardinière

Bienvenue au jardin des passions
Un cœur rouge d'une belle rose
La sublime penseuse se met en réflexion
Elle compose, et joue de la prose.


Pas à pas, sur un tapis de mousse velouté,
le joli brin de muguet porte bonheur
Se repose s'est le premier mai
Jour de congé, elle est de bonne humeur .


A ma droite qui me fais un pied de nez
Rebel la coquine jacinthe par son teint
Montre son beau décolleté
A son ami l’œillet le libertin.


Dans l'allée une lumière adoucie
la magnifique jonquille se dresse
A côté de sa copine la primevère
Fière d'exposer son étoile jaune canaris.


Mesdemoiselles, charmantes dames,
Reines de beauté vous faites vos malignes
Demain changement de rhytme,
Place aux hommes à la gent masculine.


Il va y avoir de l'homme, du style
Je mettrais un bon engrais
De vous messieurs les arbres virils
Sur vos branches je m'assoupir aïs.


Des poissons rouge dans un bassin
Bananiers, cactés et cocotiers bien alignés.
Dans mon hamac, j'usqu'au matin
La nouvelle la saison est arrivée..


Je suis la jardinière coquette
Les belles plantes j'aime les faire pousser
A la lune rousse, je vous conterais fleurette.

Mes amis(es) je suis votre fée qui sème des idées.

Relisez les consignes ! texte en prose et non en rimes.
Votre poème s’inscrit à merveille dans le concours précédent « printemps en fleurs »

J'aime bien votre introduction de jolies idées printanières.
Vous avez choisi la poésie classique et non la prose, dommage !
( Attention à : c'est le 1er Mai...qui me fait....Rebelle....canari.....rythme
la gente.....je m'assoupirai ou m'assoupis ? ....cactées....jusqu'au matin... conterai )


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5) Pat 38000...... 8,10/10 .........Médaille d'Argent

Un jardin de curé

Il me revient en mémoire...
"Un jardin de curé" où poussaient pêle-mêle fleurs cultivées et sauvages.
Dès la venue du printemps, c'était une foison de couleurs.
Le jaune du forsythia, de la jonquille, du coucou, de la primevère du pissenlit.
Le rouge de la tulipe, du coquelicot aux pétales fragiles.
Le blanc du muguet, de la saponaire, nous en froissions les pétales,
avec un peu de salive nous en obtenions une mousse qui nous lavait les mains à merveilles.
Le mauve des lilas entêtant, et de la timide violette qui pointait la "tête"

Parmi les herbes folles, le vert et violet de la bardane avec ses chatons, nous faisions de mémorables bagarres, et gare à qui les prenait dans les cheveux.
Que reste-il de tout cela ?
Un jour les pelles, tractopelles sont arrivés et se sont mit au travail.
Ils ont démoli, défoncé, abattu, aplani, creusé.
Quelques mois plus tard surgissait de terre une belle résidence,
Desservie par une asphaltée et bordée de trottoirs rectilignes,
Ne laissant plus de place à la moindre herbes sauvages.
Quant aux violettes !
Il n'y a plus que la rue à en porter le nom.
La résidence s'appelle Aquarelle, est-ce pour rappeler la palette de couleurs du jardin !.
Quant aux murs, certains ont été blanchis, crépis ; et de temps en temps,
le matin on a la surprise d'y voir fleurir l'éclatement de formes et de couleurs " des tags", autres œuvres d'art des temps modernes.


A merveille/ sont arrivées/ se sont mis
Hélas, si authentique…un rappel du « petit jardin de Jacques Dutronc…

Une superbe prose, mais hélas ! le personnage à mettre en scène n'apparaît pas,
sauf peut-être indirectement avec le mot curé, quel dommage !
( Les tags...quelle tristesse envahissant nos murs et combien cela coûte cher pour les nettoyer ! )
( attention à : entêtants.... à merveille...les tractopelles sont arrivées….se sont mises....à la moindre herbe sauvage )


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6) Angepapillonnanou………6,68/10

Passions et fougues du jardinier

Seul, il traverse l’immense champ, à coup de pelle, de bêches, il dresse les rangs.
Les oiseaux l’accompagnent par leurs chants, en ce début de journée printanière.
Des papillons prés de lui tournoient, il les observe en tournant sa terre.
Prépare les trous de son plantoir, afin d’y loger tous ses plants,
Lève son regard et aperçoit la jolie bergère voisine le saluant de sa mimine,
D’un souffle court elle, le sourire aux lèvres, elle se met à frémir,
Rêvant coquinement que le temps d’une sieste, ils pourraient s’endormir.
Dans l’immense ciel sans nuage, où le soleil éblouissant si haut culmine,
Appuyé contre sa bêche, il somnole, un cri d’oiseau l’arrache à son rêve coquin.
Sursautant, il chavire un peu, ce petit écart le ramène à la réalité.
Pour sa bergère il aurait voulu atteindre les péchés dans leur originalité.
Lors de certaines étreintes de plus en plus proches, des gestes deviennent coquins,
Surpris par des échos de voix lointaines, ils sentent leurs peaux moites rougir,
Ce n’était nul autre que les deux voisins dont leur esprit fut éthérique.
Dés que ces deux là faisaient allusions à leurs effets de tensions électriques,
Leurs regards à tous les quatre se sont croisés, rougissant ils n’osaient plus réagir,
Chacun d’eux se sont mis à rire alors que leurs yeux se sont comblés d’émotions,
Malgré sa fierté par le jardinage, il se laisse emporter par des élans devenus passions.


« la prose ne doit pas forcément rimer et être écrite de façon naturelle »
« près » attention aux répétitions (oiseau/bêche)
Ce jardinier doit forcément cultiver les fruits de la passion

Un joli voyage sentimental et plus si affinités....
La prose ne demande pas de rimes, c'est une écriture libre et sans contrainte....
quelques suggestions :
de leurs chants.... il les observe ( 3ème pers du présent de l'indicatif)
Ce ne sont que deux voisins dont l'esprit voyage en l'espace éthérique...
font allusion ….Chacun d'eux s'est mis à rire pendant que leurs yeux s'emplissaient....
cette fierté due... ils se sont laissés emporter par.....


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7) Angepapillonnanou………….6,5/10

Volages sur les terres

De son front, s’écoulait un travail acharné.
Sous le soleil ardent, venait sa dulcinée.
Quelques tomates, il accepte de lui donner,
Pour un baiser, qu’ ils promettent de s’adonner,
Tout comme les multiples légumes joliment mûris,
De leurs lèvres rosées acidulées, ils se sourient.
Rêvant de partir se rouler ensemble dans la prairie,
Oubliant tout, ils s’accordent un temps de flâneries.
Se prend la main s’éloignant du jardin, ils vagabondent.
Certes, entre les rangs, les légumes mûris inondent.
Délicatement, il en cueille pour le cœur de sa belle blonde.
Ils dégusteront ceux-là, ce soir en amoureux loin du monde.
Entre coupes apéritives et mets frais et acidulés,
Aussi loin qu’ils puissent, elle osera avec lui convoler.
Alors que quelques baisers, tous les deux, sauront se voler,
Malgré la fatigue, il trouve la force pour prés d’elle s’envoler.


« la prose ne doit pas forcément rimer et être écrite de façon naturelle »
« près »
J’aime particulièrement ce vers « de son front s’écoulait un travail acharné »
Un jardinier bien amoureux !


Un écrit classique et non une prose, une belle promesse d'amour passion.
Attention à vos changements de temps.
( de son front s'écoule... sous le soleil ardent, vient...
( se prennent la main...s'éloignent, abondent......Verbes au présent de l'indicatif )
Suggestions :
auquel ils promettent....les légumes mûris abondent....ils les dégusteront....
Avec quelques baisers, que tous deux,....il trouve la force près d'elle de s'envoler.



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8) Maryvelo.......7,37/10

Prière au jardin d'un prolétaire.

Un jardin où tout pousse de travers,
Et sous le réverbère, j'en suis l'ouvrière,
Mais dispensez moi de commentaire.
Tous les légumes y sont majoritaires.
Les insectes y vivent heureux et solidaires.
Même la vipère obtempère
Et fera parti de l'inventaire.
Assise par-terre j'opère en commère
Avec Bébère, le coléoptère,
Qui se décide locataire sous la primevère.
Pas de mystère, de ma bio jachère,
Un jour extraordinaire,
Naîtra une truffière.
Ainsi riche propriétaire,
Je suis devenu l'expert des croisières,
Tandis que je prends les volontaires,
Pour planter les pommes-de-terre.
Je vous invite à placer vos actions bancaires,
Au sein de mon affaire,
Peut-être en récolterez vous des fruits très culinaires
Tel des tomates et des haricots vert...
Même en hiver.
Venez visiter mon jardin peu ordinaire,
Et respirer un bon bol d'air...


Une prose en vers…de terre ?
« j’en suis l’ouvrière »…donc sujet féminin
« donc je suis devenue »
Divertissant


Un panel de rimes qui sonnent bien à mon oreille,
( même si ce n'est pas une prose à proprement parlée.)
Assortie d'une touche d'humour pleine de subtilité, ce qui ne gâche rien....
Selon Trenet, il y avait un jardin extraordinaire, grâce à vous il y aura
désormais un jardin peu ordinaire....Bravo !
( je suis devenue )



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9) Angepapillonnanou.....6/10

Les ardeurs champêtres

Par un matin ensoleillé, un cultivateur vaillant,
Il passait ses charrues faisant des rangs,
Pour des semences de légumes différents,


Du haut d’un cerisier, un geai se pavoiser,
La voisine tentée de venir l’apprivoiser,
De ses terres, il était tenté d’aller la croiser.


Dès qu’ils furent proches, s’échangeant un sourire,
Et un regard attendrit qui put les trahir,
Ils échangent quelques mots entres deux soupirs.


Se découvrent des passions communes.
Elles ne leur porteraient point fortunes,
Seulement, ils rêveraient d’aller voir les dunes.


Après sa longue journée, près d’elle, il s’assoit.
Son regard s’attarde sur son décolleté de soie.
Se laisse surprendre par l’écho de sa voix,


Surpris par le ciel du soir jaune, rose violacé,
Pris d’un tendre élan, ils se sont tendrement enlacés,
Fougueusement, ils se sont longuement embrassés.


Un geai se pavoisait
Attention à la concordance des temps !
« dès qu’il furent proches/ils échangent… »


Ah ! Ces ardeurs champêtres !
Ce n'est pas une prose, mais une poésie en vers.
Attention à la concordance des temps.
Suggestions:
Passait ses charrues et traçaient des rangs...
se pavoisait...ils se lancèrent sourires et regards attendris
qui enfin, pouvaient les trahir,....Puis échangèrent...
ils se découvrirent.....qui ne leur porteraient point fortune...
ils rêvèrent...cette longue journée... le regard perdu...
D'un même élan


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Hors concours



Lady Chatterley et le jardinier.................Eden de Samsara

J'arrivais en retard, les yeux vers sa femelle
Le paon me démontrait, comme il était fâché
Sur la danse du foin, une paonne en dentelles
Gloussait devant son torse, qu'elle avait déplumé


J'ai souri au passé, de la fête à la roue
La grenouille écroulée, dans la gadoue pleurait
Un nénuphar en larmes, lui caressa la joue
Des illusions perdues, ivre de volupté


Ruisselant décidé, à voler la jupette
Du plus joli visage, de la beauté du parc
Je vis couler deux jambes, derrière une brouette
L'ombre du jardinier, un cupidon de l'arc


Tous les oiseaux du lieu, dormaient dans la volière
L'âne et le chien heureux, ne pensaient plus à rien
Derrière mes lunettes, se jouait la lumière
D'un concerto coquin, en l'air épicurien


Quand s'achève l'été, où l'escabeau se plie
Et que l'automne arrive, avide d'un baiser
Le jardinier malin, entre ses doigts déplie
Ses mains sur un bouquet, pour Lady Chatterley


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Jardinier du ciel, où es-tu ?...................... Lys

Comme j'aimerais te rencontrer, visiter avec toi, ces champs célestes flottant sur les ailes de l'empyrée, dis-moi comment fais-tu depuis ces décennies, ces siècles interminables, pour gérer ce monde invisible qu'on dit merveilleux ?
Possèdes-tu cette baguette magique faisant refleurir les âmes ?
Tes prairies sont-elles toujours en fleur, courbent-elles l'échine sous les vents astraux venus du fin fond d'autres univers ?
Ensemencent-tu ces étranges contrées de savoir et de poésie? As-tu pour assistantes ces muses nocturnes, déposant en nos plumes l'encre secrète des violettes qui fait germer l'amour en nos cœurs ?
Mon imagination n'a de limites que les tiennes, j'aime à croire aux contes fantastiques qui se promènent sur la toile de mes sombres nuits....
Jardinier du ciel où te caches-tu ?
Est-ce toi, qui par la voie des airs nous rassure avec tes caresses zéphyrines, tes pluies nécessaires à nos vies, tes plantations sauvageonnes, tes arrosages sempiternels inondant nos terres, parfois dévastateurs sont tes éclairs, sont-ils tes coups de râteau salvateurs ?
Que j'aimerais voir ne serait-ce que, l'ombre de tes yeux de géant aux nuances arc-en-ciel, y retrouver comme le disent nos légendes, le trésor qui, à leurs pieds s'y cache...
je fais souvent ce rêve un peu fou, celui d'un monde peuplé d'êtres disparus baignant aux sources de tes jardins éternels que tu aurais plantés de jolis sentiments...
Dans un temps indéfini je sais que j'irai frapper aux portes de tes châteaux improbables, mais saches que je ne suis pas pressée, car sur ma terre j'ai encore envie de semer, jardiner, cultiver tout ce que l'on m'a offert...

Pour cela je te remercie Jardinier du ciel...


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Les inconditionnels d’un beau bio jardinier..............LLUMIERELIVEXXL

Combien nous aimons voir cet empoté de semeur de graines vaquer dans « notre »potager!
Dès l’aurore le voilà en train de bêcher, biner, planturlurer, avec toutes ses panoplies de sécateurs, serfouettes, râteaux et j’en passe et des meilleurs! Il porte toujours des gants renforcés et un grand chapeau de paille sur sa tête de pioche, qu’elle drôle de binette !


On se gausse à le voir rougir au fil des heures… Il s’accroupit et se relève en se frottant le dos… Il sue, il dégouline, il ruisselle …
Il s’arrête toutefois aux alentours de midi pour casser la croute. Les fourmis attendent avec impatience ce moment là pour se bâfrer des miettes laissées à terre… Après un petit remontant de liquide violacé il reprend inlassablement les mêmes gestes, les mêmes postures, les mêmes pantomimes...
Au soleil couchant il est plus écarlate qu’un coquelicot croisé avec une écrevisse et semble harassé de fatigue mais continue d’arroser délicatement ses plants, d’inspecter l’évolution de ses salades, la germination de ses patates…
Chaque jour il reprend son rituel, scrutant la couleur du ciel en priant qu’il n’y ait point d’orage ou implorant la venue bienfaitrice d’une fine ondée…
Au cours de la saison il examine la maturité de ses fraises, vérifie l’état de son verger, criant et s’agitant auprès les moineaux, « ces satanés bougres de voleurs de cerises ! »


Nous, nous patientons et attendons en rigolant à la tronche qu’il va faire après notre passage, nos irruptions, nos incursions, nos razzias, qu’il ne manquera pas, la larme à l’œil, de qualifier de pillage, de saccage, de vandalisme !
Faut bien qu’on se nourrisse nous les limaces ainsi que nos amis doryphores, pucerons et piérides ! Nos copines les taupes n’y vont pas par quatre chemins, elles rasent les racines en tapinois…ni vu ni connu…enfin qu’elles disent car les monticules qu’elles laissent derrière elles ne manquent pas de mettre de suite la puce à l’oreille à notre forcené aux mains vertes…
Nous aimons tant nous prélasser dans la chevelure de ses poireaux, croquouner ses feuilles de choux, nous empiffrer de ses épinards et de ses laitues, et pour nos potes les vers quel régal de miner ses carottes et ses navets sans oublier les tétranychus allias araignées rouges qui se délectent de ses tomates …
En effet si nous avons fuit les jardinets alentours et élu domicile chez lui c’est pour son refus d’utiliser herbicides, fongicides et pesticides!
Et comme d’habitude il va vociférer en hurlant à la mort que l’année prochaine il ne fera plus de bio ! Mais nous savons bien qu’il n’en fera rien…Il jardine quelquefois du cerveau…mais nous l’aimons notre beau bio jardinier.

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En route pour le jardin............Lys

Le jour se lève, la terre m'appelle, ses odeurs d'humus et de miel se répandent en l'atmosphère encor chargée de rosée...La magie de cet instant est un privilège incomparable que je ne voudrais céder à personne,
Le ciel nocturne fait sa révérence au soleil qui s'élève au dessus du jardin. Les fleurs défroissent leurs habits de fête printanière, préparent leur grand retour, j'ose à peine poser le pied sur les pâquerettes qu'un vent divin a semé sur le gazon...Chaque jour m'apporte la surprise d'un florilège de couleurs arc-en-ciel, dont seul un invisible jardinier doit posséder le secret, certains diraient que celle-ci ressemble à des mauvaises herbes, mais moi je m'émerveille devant ce prodige....
La menthe, le romarin aux fleurs mauves, la camomille, et tout leurs congénères odorants me transportent vers d'autres contrées...
Les oiseaux, ces transporteurs bénévoles aux vies si fragiles qui bravent les caprices de l’éther sont les messagers du bonheur sur mon petit bout de terre....Mon âme chante pour ce nouveau jour d'espérance avec eux.... Sur la mare endormie s'éveillent les grenouilles sensibles aux caresses de l'astre d'or....
Il m'arrive parfois d'exprimer une colère contre les escargots, les phasmes, les pucerons qui sont en quête d'une cantine verdoyante et tendre, sur les pétales et les feuilles des rosiers, mais après tout il faut bien que chacun y trouve son compte pour survivre, donc je pardonne à ces filous de la nuit ne me laissant que vertes dentelles.... Patiemment je prends mon sécateur et je recoiffe tout ce petit monde, espérant une renaissance, j'arrose je nourris et ratisse, etc...
Puis quand l'avertissement est lancé, je m'assoie et m'octroie le plaisir de poursuivre mes rêves de plantations futures....suppliant le temps de s'arrêter pour que l'humble jardinière que je suis, puisse les voir grandir...


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Un drôle de jardinier.............Lys
Ce n'est pas un jardinier, c'est un dieu de la terre, quand passent les joyeuses minettes, il se met à gratter le sol, se pavane en faisant une drôle de binette, ses yeux en amandes sont d'un noir si profond que même une pimbêche ne pourrait y résister, tous les jours c'est un défilé devant la clôture de son jardin, il faut le voir à l'ouvrage !
Il fait l'indifférent cet Apollon, mais ce n'est qu'un subterfuge !
Prenant son bel outil peint en vert il tourne et retourne la terre, en exhibant son torse bronzé, c'est sûr, il prépare le concours du plus bel athlète de l'année...
Il vous trace en un temps record des lignes sans fin, où il plante des salades qui soi-disant seront les plus belles du pays, il leur parle d'amour, c'est là son secret, il va et vient, rien ne l'arrête, un vrai marathonien !
Puis il procède à l'arrosage de ses chères princesses, des merveilles tendres et vertes.
Si vous désirez qu'il vous remarque, parlez-lui de ses trésors bio...il sera intarissable, c'est un passionné, un culturiste divinisant la salade....pas la frisée ni la romaine, pas l'endive, ni la mâche, il ne voit que la laitue, il en rêve sûrement la nuit !
C'est un charmeur au sourire ravageur, les filles soyez patientes votre tour viendra ,quand il aura vendu ces belles succulentes....Tentez votre chance !


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Jardinons (Quintette)

On me demande de faire un quintette de jardiniers en herbe, mais j’ai peur de faire un râteau. Je n’ai pas les bons instruments. Tenant mal sur mes gambettes, je vais sûrement me casser la binette.
- Hou ! Hou ! Me disent mes enfants :
- Tu ne veux pas te servir de la houe, ce n’est pas parce que tu t’aies fait transplanter que tu ne peux te servir du plantoir.
- Regarde l’exemple des jeunes, prends en de la graine, laisse leur le taille-haie et profite du fauteuil de jardin pour les regarder.
- Allez ! Allez, les jeunes, vous avez la force de l’âge, faites donc l’aboutage et l’arrachage des mauvaises herbes pendant que je prends mon breuvage anisé.
- Continuez cette histoire sur la forme d’humour du jardin en plein air.
LURON 1ER


Pour moi, les carottes sont cuites et je ne puis vous apporter d’aide…Je sucre les fraises, alors plus question de les planter ! Je vais bientôt manger les pissenlits par les racines alors de votre jardinage j’en ai plein le haricot ! Oui, vous allez dire que je suis bête comme chou et que si je n’ai plus un radis en poche je garde toutefois certaines verdeurs dans le melon…..Pour ma part j’ai l’impression qu’un pois chiche fait dring dring ma boite crânienne. Plus question de semer ma p’tite graine, mon poireau ressemblant à une vieille patate avachie et parlez pas de mes cacahuètes…J’ai le teint d’un navet et suis ridé comme un coing…alors le butinage de fleur en fleur n’est également pas pour ma pomme. Alors je vais m’installer sur la balancelle, cracher des noyaux de cerises qui avec chance germeront et surtout vous donner des conseils ! Faut toujours écouter les anciens ! LLUMIERELIVE


Comme un jeune sot j'ai planté ma graine, mais un jardin ça s’entretient, j'ai planté ma graine et après, bonjour au revoir, et la mauvaise herbe a poussé, un jardin c'est comme une femme ça s'entretient encore que
aujourd'hui il pourrait paraître macho de dire ça comme ça, évidemment si les femmes ont gagné en Indépendance, un jardin aura toujours besoin de son jardinier, faut biner sinon c'est vite la forêt vierge, et tu ne retrouves plus la carotte, les petits pois sont chiches, et les melons si maigres et sans jus que seuls les limaçons viennent encore baver dessus, jeune sot j'aurais du écouter cette maxime "pâturage et la bourrage sont les deux mamelles de marie-France"
ZUC


Me voilà bien ennuyée, assise devant une multitude de pots, je suis fort indécise quant à leurs destinations, le temps est tellement sec, que n' ai d'autre option que celle d'attendre le jour où la pluie viendra...où bien intervenir avec mon bâton de pluie australien, chanter et danser tel un amérindien pour faire tomber cette bénédiction aquatique venant des cieux, il paraît que j'ai un don... Le ciel semble vouloir me tomber sur la tête, « tous aux abris...çà va craquer là-haut ! » Vous les dieux activez les pompes du ciel, arrosez mon jardin, j'ai promis à mes fleurs, fruits et légumes de les mettre en terre, mes grenouilles sont inquiètes et s'égosillent désespérément dans la mare....allez soyez magnanimes, le sol s'effondre et tremble au loin …l’humain a toujours besoin d'un « coup de main » Ayez pitié des fourmis que nous sommes !
À propos de ces ouvrières ailées, de vraies enragées qui lèvent des armées annonciatrices d'orage, leurs morsures sont terribles ! bon je cesse mon bla, bla,bla! après cette petite chanson pleine d'espoir »
Le jour où la pluie viendra, nous serons "vous" et moi les plus riches de monde.... Lys



Je plante mes graines avec délice, arrosant mes plantes d'un petit apéro. Le Picon me procure une sensation propice, pour jardiner avec bonheur et en décor. Mes fruits et légumes grandissent sans jamais faillir, la vodka me donne un petit coup de pouce. Je vois mes récoltes prospérer, je me sens revivre. Fier de l'effet que je fais, sur la nature qui pousse.
J'ai planté des graines de tournée sol, avec une pelle, une pioche, beaucoup d'anis, ça tourne mieux. Pour faire pousser mes fruits et légumes frais, j'ai pris un verre de rhum, c'était mon choix. J'ai arrosé mes tomates avec de la bière, Et mes poivrons avec du vin de la terre, Mon jardin est une fête de tous les alcools, De la tequila à l'absinthe, c'est ma passion folle. Je mets mes bottes, je sors ma houe, je me plonge dans la nature et le rosé, c'est merveilleux. Je suis content de mon jardin, c'est mon royaume. Avec de l'amour et des alcools, j'en suis l'auteur en somme et à la fin de l'apéro, devant moi le plus beau des jardins s'étale. Matthale



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