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Un peu d'espace !

OLIVIERW

Maître Poète
#1
Un peu d’espace !



Douce Terre, plus beau joyau de l'univers

Car dans l'espace profond, tes bleus outremer

Sont les reflets nacrés de ta folle beauté

Qui se reflètent partout dans l'immensité.



Je suis un hardi voyageur, un bourlingueur

En quête d'aventure, sur ce beau vaisseau

Je mire et j'admire, les couleurs, les splendeurs

Du cosmos, je rêve à des confins abyssaux.



O douce Terre, je glorifie par ces mots

Ta grandeur ! Tu portes en ton sein, toute la vie

Nous sommes tes enfants, même les animaux

Nous t'aimons pour cela, tu es notre survie.



Dans les champs astraux, les laboureurs des cieux

Jettent leurs filets, ils attrapent des étoiles

D’argent et des météores capricieux

Puis les transbordent dans leurs vaisseaux sans voiles.



Quand la pêche prend fin, ils retournent chez eux

La cale est pleine, ils vont vendre leur cargaison

Sur de lointaines planètes, de courageux

Fermiers, vont les semer, planter, à foison !



C’est comme çà, que la vie est née dans les mers

Quelques graines germées, de la lune et du soleil

Un peu d’eau du cosmos et un souffle d’éther

La nature se réveille d’un long sommeil.



Dans l’espace profond, au fond de l’univers

Il se peut que des êtres, au regard curieux

Rêvent de venir et découvrir notre Terre

De comprendre ces habitants mystérieux !



Hors du temps ! Hors de tout ! Accroché au néant

J’ouvre les yeux, où suis-je ? Quel est le problème ?

Je transpire d’angoisse, sur quel océan ?

Des perles de peur coulent sur mon visage blême !





Tout est clair, net comme un cristal, je suis perdu !

Egaré dans l’espace, vide sidéral

Je crie à en percer les poumons, c’est foutu !

Je vais crever ! Dans cet univers abyssal !



Je regarde par instinct, mon ordinateur

Je me mets à pleurer, à jurer, quel malheur !

Ce n’est pas vrai ! J’ai dormi, il y a erreur

Le cadran indique cent cinquante ans, douleur !



Je deviens fou ! Effaré ! Merde ! Pourquoi ?

J’ai envie de gerber, car ils sont tous morts !

Un sommeil de cent ans, plus rien devant moi

Que des ombres, j’ai soudain des remords.



Mes compagnons sont-ils vivants ? Et je panique !

Je sens sur tout mon corps et sortir de ma peau

La poisse, j’ai un besoin pressant, organique

De vider mes entrailles, de tout ce chaos !



Vais-je mettre fin à mes jours ? Pour en finir

Comment lutter dans ce froid ? Abandonné

A tout jamais dans le cosmos ! Faut alunir

Sur la planète, des singes ! Je suis damné !



Bien-aimée, mon abandonnée, ma perdue

Je t’ai laissée là-bas au fond d’un sarcophage

Dans le mausolée, je suis entré, je t’ai vue

Ton corps sauvé, de l’appétit des nécrophages.



Merveilleusement, inimaginablement

Incroyablement belle ! A vouloir te montrer

A la terre et à l’univers, juste un moment

Puis m’enfermer avec toi et te regarder.



Endormie sur ce lit, depuis l’éternité

Tu attendais dans le froid glacial du temps

Et moi, je m’incline, devant tant de beauté

Je pense à ses amants, Roméo et Tristan !



Je ne peux pas subir ce drame perpétuel

A ne pouvoir te réveiller, te redonner

La vie, de cet amour galactique et charnel

Que la mort me tue, pourras-tu me pardonner !



Dans un lointain futur, sortant de leur vaisseau

D’argent, de valeureux conquérants de l’espace

Découvriront, sur l’astre mort, de leurs faisceaux

Deux corps nus, protégés dans une carapace.



Deux êtres enlacés, dans la mort, l’éternité

Un homme et une femme, amants pour l’infini

Un amour magnifique dans la Voie lactée

Ils ressentiront à les voir, de l’harmonie.



Et ils prendront délicatement les défunts

Pour les mettre ensemble, à tout jamais réunis

Dans un astronef, pour un voyage sans fin

Rejoindre les Dieux sous des cieux bénis.



A travers le temps et le cosmos, on chantera

Partout dans les galaxies, ce divin récit

Et les conteurs de leurs doux mots, dans l’agora

Parleront de toi et moi, dans leurs prophéties !