Résultat du concours Noël ...en concours

Thème : Noël


Consignes :

Choisir un titre original et percutant, il comptera dans les notations.

Toutes formes acceptées : classique, néo-classique, libre, sans rime obligatoire, acrostiches, prose…

Attention à l’orthographe, aux répétitions et à la ponctuation !

Attendre les résultats avant de poster les poèmes participants sur votre page.
Chaque concurrent pourra envoyer trois poèmes.
Vous pouvez également participer en hors concours.

Envoi de vos participations sur ma MP.
Comme vous devez- vous en douter : BESOIN DE JUGES !!! Me contacter sur ma MP.

Chef de jury Llumierelive


1 Quand le miroir de Léon est la glace de Noël LURON 1er....7.95

Menu de Noël

Verrine d'amitié,
Croustillant pour initié,
Cocktail d'émotions,
Sur miniatures en réunion.
Bouchées de noix,
Sur feuilleté d'émoi.

Soufflé pour jouer,
D'un suprême spontané,
Perles d'humour,
Sur roses d'amour,
D'un sésame pour ouvrir,
D'un plat pour nourrir.

Gratinée de richesse,
Pour chapon de tendresse,
D'une oie à profusion,
De la terrine maison,
De veneur pour sa biche,
Et poires rôties pas trop riche,
Des dauphines, pommes des rois,
Avec fricassée des lardons aux abois.

Salade de nouvelles inédites,
Avec plateau de saveurs prédites,
Et langueur avec les copains,
En mélangeant leurs parfums.

La bûche de bonheur,
Est tout à leur honneur,
Sans souffler les gourmandises,
D'une roulade, ils se le disent,
Terminons par cette boisson pétillante,
Pour accroître l'amitié permanente.

Sachant que Léon est l’anagramme de Noël, bravo pour ce titre tout en jeu de mots !
« poires rôties pas trop riches »
Titre bien trouvé
Un menu de fêtes bien savoureux



2 La chaussette de Noël MIDNIGHT 7

La fille du père Noel et le fils du père fouettard
Donnaient des cadeaux à tous le p’tits lutins
Au pied de la cheminée de la maisonnée
La boule de cristal où les flocons s’agitaient
Quand je voyais le bonheur du petit village
La gitane me l’avait prédit, c’était un bel avenir
Et la famille réunie autour de la tablée des fêtes
Comme une photo souvenir : tendres roches
« let it snow » a San-Francisco chez Panisse
La crèche, les santons de l’artisan laborieux
Comme en Provence les Treize desserts
Quelques oranges au pied du sapin décoré d’oiseaux
Le pull de Noel chamarré et bien kitch du WWF
Nouvelle mode en vert sapin et nez rouge
Pour sauver les loutres de Carmel et Monterrey
Savourer un gospel à la messe de minuit dans une église
Servir Le thé de Noel et vin chaud aux épices
Pour Le père Noel SDF de Banksy
Et on continuera à poétiser sur le calendrier de l’après
Avec Citizen Kane régnant sur le Zoo de Hearst Castle…

Titre pas tellement « accrocheur » mais qui résume bien ce panorama de Noël


3 La magie de Noël PAT38.......8.31

Dans mon traineau harnais de rennes blancs
Survolant les pays chauds, de palmiers et de vins,
Ma hotte emplie de couleurs et de chants
Du haut des collines aux forêts de pins.

Les anges de Noël ont tissé des flocons de neige
Un vaste halo lunaire glisse dans sa ronde
Dans cette laine légère tournoyant un vent manège.
Vers minuit, le manteau est prêt à vêtir le monde .

J'apporte des surprises, bonheurs et joies ce soir
Les pics altiers se dressent givrants
Vos cheminées étroites, ma missive est l'espoir
Vos maïs feront belles pousses au printemps éclatant.

N'ouvre pas trop vite tes cadeaux !
Enfants, bambins pleins de rires aux yeux pétillants
Gloire ! Sainte nuit bénite d'amour si beau
Parents, grands-parents à l'âge grisonnant.

Noël, hommes et femmes font communion
Se disent prêts à ouvrir librement leur cœur
A considérer les pauvres comme compagnons
Ouvre ta porte donne lui de ta chaleur.

L'heure est venue du retour en Laponie,
Petit d'homme bien sage, prends parole et prêche
La joie que tu donnes et celle qui te reviens aussi
L'étoile du Berger veille sur le berceau de la crèche.

Superbe poème tout en douceur et très bien imagé. Dommage le titre manque un peu d’originalité
Texte dans l’esprit de la magie de Noël – un bon moment de lecture festif

4 Noël universel PAT38.........8.73 médaille d'or

Je t'offre enfant du désert
Des guirlandes de pluie sur ta terre aride
Au fond du puits tant attendus à ciel ouvert
L'eau bénite sur tes yeux humides.

Je t'offre enfant orphelin
Des parents aux mains de velours pour t'aimer,
De l'affection pour enlever ton chagrin
Cette nuit, ils te couvriront de doux baisers.

Je t'offre enfant au ventre vide et creux,
Une cascade de fruits confits, une bûche pralinée.
Des pains au chocolat et des gâteaux moelleux
Du miel des montagnes d'un sapin illuminé.

Je t'offre enfant des bidonvilles,
Un toit à la charpente sans courants d'air,
Des contes de fées au bord du Nil
Des histoires de Père Noël dans l'ère.

Je t'offre enfant de couleur
L'arc-en-ciel pour en faire une ronde
Universelle, dans le ciel le bonheur
D'une colombe, portant la paix dans le monde.

Je t'offre enfant de l'univers,
L'étoile de l'amour et d'espoir,
Un soleil de mille et une lumières
Tes yeux s'illumineront de joie ce soir.

Empli d’espoir, de don de soi…Seul le titre reste un peu trop commun
Poème universel dans l’esprit de L’Unicef, bien vu



5 Noël d'avant PAT38.....7.77

Je veux bien orner
De guirlandes un été
Sur l'arbre de l'hiver
En suspendre mes vers.

A ce bonhomme de neige
Le chausser de souliers,
Abriter son cœur de liège
Aux éternels glaciers.

Lui accrocher des lumières
Une couronne d'orchidées
Et le houx rouge cannelée
Sur des routes sans ornières.

Égrener pour inscrire
Et revivre ces souvenirs
Une nuit à l’espérance
La douceur de notre enfance.

Ce soir, je fais promesse
Au minuit de la messe
De t'offrir ce présent
Un Noël comme avant...

Nostalgie ! de très belles et poétiques images…Titre assez bon si l’on fait le parallèle entre l’avent et l’avant
Un peu nostalgique du noël d’avant



6 Pfff Covid? Tous à la cuisine! LILASYS 7.3


La magie de noël ce ne sont pas toutes ces lumières,
Le sapin étincelle, tous à leurs manières,
La famille est ce qui emplit bien nos tristes cœurs,
Cette veillée de Noel sera l'instant de douceur.

Les moments les plus fort sont ces doux partages,
Toutes ces petites mains au travail ,il n'y a pas d'âge,
Mamie ,maman les enfants ,tous à la cuisine!
Fabriquons ensemble le dessert paru dans le magasine.

La maison de Hansel et Gretel, une tendre pâtisserie,
Préparez vous à sucer vos doigts sans faire tapisserie,
20 g de lait y rajouter 200 grammes de miel,
Puis 100 grammes de beurre mais du demi sel,

Un zeste d'orange râpé mais surtout pas traité,
Un œuf plus 300 grammes de cassonade c'est la mêlée,
460 grammes de farine, 1 cuillère à café de levure,
1 cuillère à café de mélange d'épices sans bavure,

Le glaçage? Un blanc d’œuf 150 grammes de sucre glace,
Mes filles avez vous compris à chacune sa place,
Mettez le lait, miel, levure, sucre, zeste d'orange,
Dans une casserole portez à ébullition, on mélange,

Retirez du feu, laissez refroidir, c'est bien trop facile,
Incorporez l’œuf, fouettez, soyez dans le geste plus docile!
Ajoutez la farine, la levure, les épices; allez, pétrissez!
La pâte, dans un film alimentaire et laissez enfin poser.

Toute une nuit, une place, dans votre grand frigidaire,
Ecoutez pour le plaisir pour l'amour se satisfaire,
Le bonheur est ce moment où tous se décarcassent,
Cuisiner pour combler l'estomac, c'est efficace.

Préparer des gabarits pour la maison, rôle de Christine!
Traces sur du papier, 2 triangles, chérie fait pas cette mine!
Une toiture couvre le tout, découpe. Saperlipopette!
Mes anges pour Noël, les cieux sont aussi en fête.

Le four à 180 degrés, étalons la pâte, farinons, farinons!
Découpons les formes à l'aide des gabarits à leurs façons,
Sur du papier sulfurisé enfournez juste, dix minutes!
Laissez refroidir, cette recette n'a point de parachute.

Préparez le glaçage qui servira à coller la maison,
Un blanc d’œuf en neige avec le sucre glace, air de passion,
Fouettez! Mettez dans une poche munie d'une douille,
Montez la maison sur une surface ! Qui fait l’andouille?

Décorez, selon votre goût, votre imagination,
Faites fumer vos idées pour une fois sans contradictions,
La maison est le décor idéal, gâteaux réalisés simplement,
Saupoudrez vos rêves de bonheur pour tous les enfants .

Un titre qui prête à sourire ! une belle et bonne recette mais un peu longuette
Titre et recette originale, confinés a pâtisser



7 Noël en ligne marginale… TIERAM 8

J’ai posé sur la table une rose hivernale
Qui déploie en mon cœur une larme finale.

Puis je pense aux enfants le soir du réveillon
Dès que, le père Noël en robe surannée
Vient poser les cadeaux aux bambins, chaque année
Sous la crèche éclairée à la nuit d’un rayon.

Je me revois petite au soir de cette ivresse
Où je devais dormir attendant dans la liesse.

Puis mes parents dormaient au jour du carillon
Dans un grand tintamarre en chanson égrenée,
Il ne me semblait guère avoir pour destinée
Un sort bien complaisant d’un monde sans haillon.

Me voilà si tôt dit en vieille originale
Pour conter la folie en ligne marginale.

Fort bien écrit, un Noël empli de souvenirs
Titre très original comme, on attend la relève




8 PERE NOEL . MARYVELO 7.49

Évasion en ce monde magique !

En Laponie pays de rennes sur lac gelé,
Chaudement chaussé de fourrure,
Avec son teint rosé il figure,
Sur son magnifique traîneau enneigé.

Zut voilà qu'il transporte,
De l'internet , des drones et des téléphones,
Des DVD, des PC, des clefs USB résonnent.
Père Noël ne tintinnabule plus aux portes,
Hélas comme jadis quand nous rêvions,
A nos chaussons garnis sous le sapin,
De l'ultime et unique jouet enfin !
Les filles d'un poupon, les garçons d'un camion.

Chrétiens ou non croyants,
Faites passer échange, amitié ,partage,
Pour cette fête qui ébahit à tout âge.
Proposons une part de rêves aux enfants.

Évasion en ce monde magique !
Féerique !
Fantastique !

Une belle invitation dotée d’humour et d’amour
Un Noël technologique




9 Le Sapin de l'humanité. MARYVELO 7.78


Qui a les boules d'enguirlander son « Sapin » ?
Alors que certains crèvent de faim.
Autour du « Sapin »,
Des cadeaux tout plein,
Et des enfants plus loin
Qui n'ont rien.

Des lumières qui scintillent,
Des cœurs battant de liesse.
Ailleurs, pas un « Sapin » pour effacer la tristesse,
Mais seul avec ses larmes de détresse.
Pensons à lui ce sans famille.

Règne ,la danse, l'abondance...
A l'inverse ceux qui en carence sont en errance...
Avant de tourner autour de votre « Sapin »,
Avec votre verre de bon vin à la main,
Une pensée pour …qui par mauvaise coïncidence
Se trouve en pleine déchéance, sans résidence.

Il y a les gens avec leur « Sapin » heureux
Décoré, multicolore, neigeux, poudreux.
Mais existe aussi le « Sapin »malheureux
Sans aucun ruban, dénudé, épineux.

Toute chose a son contraire
Et ce n'est pas là pour vous déplaire,
Alors je vous laisse orner,
Votre beau « Sapin » au vert sommet
Et que dans un maximum de chaumière flotte la gaité.


A la fois empli d’humour avec de bons jeux de mots et poignant…Vous avez su en le mettant entre guillemets ne pas faire de « sapin » une répétition
Triste sapin du monde cruel de la rue
Mais une fin positive



10 Les angelots de noël ANGEPAPILLONNANOU 6.95

De doux parfums de fêtes,
Doucement viennent embaumer tant de paumettes
Un groupe d'enfants jouent de la clarinette.
Sous un kiosque illuminé,
Prés d'un sapin si haut vers le ciel culminé
Décoré de façon raffiné.
Seulement pour le plaisir des yeux,
Quelques nœuds soyeux
Ainsi, ils se créés des instants joyeux.
Voyant des flocons virevolter,
Ce qui ne peux qu'enchanter
Comme si noël nous était conter
Croiser autant de regards pétillants,
Entres les ornements scintillants
Qui sont lumineux et brillants.
Si jolie fête ne faisant qu'éblouir,
Sans rien prédire
Seulement savourer ses doux plaisirs.

Un décor de carte de vœux pour Noël ! Bien imagé
Texte festif mais un peu court


11 La lettre au père Noël ANGEPAPILLONNANOU 6.95

Dans le fond de ses yeux,
Brillent les décors lumineux
Il accroche un dernier nœud.
Place ses chaussons prés de la cheminée,
Et une lettre sur laquelle il a dessiné
Au père Noël, il l'avait déstiné.
Signée de son prénom,
De ses jolis crayons
Choisissant de différents tons.
Essaye de prouver sa sagesse,
S'engage à tenir ses promesses
Son minois inspire une infini tendresse.

Très mignon, empli de fraicheur enfantine
Père noël sympathique mais texte un peu court



12 La lettre au Père Noel KINKIN 6.75

Une blonde va faire ses courses au supermarché
Pour nourrir au dîner du 24 Décembre, ses invités
Après une heure à déambuler dans les rayons
Elle passe à la caisse direction sa maison

Le Père Noël est en train de prendre des photos
Assis sur son siège sur ses genoux des marmots
< Maintenant a qui le tour > demande le vieux
La blonde lève le doigt < Moi, moi je peux >

Papy est tout émoustillé < Oui pourquoi pas >
La demoiselle pose ses fesses sur Grand Papa
C'est rare qu'une belle se pose sur ses cuisses
C'est limite que Grand Papa ne s'évanouisse

Cela lui rappelle des souvenirs quand Mère Noël
N'était pas encore vermoulue et était jouvencelle
Il la tient par sa taille un petit clin d’œil
Le Père Noël sait ce que veut dire le mot accueil

C'est moins une, la résurrection de Popaul
Ça fait quelques années qu'il l'a molle
Ils prennent la pose un cliché clic clac
Petit sourire coquin l’affaire est dans le sac

< Quel âge as-tu et comment t’appelles tu ma petite >
J’ai trente deux ans et je me prénomme Brigitte >
< Et qu’as-tu commandé au Père Noël >
< Comment ça vous n’avez pas reçu ma lettre > dit la belle

Une lettre égarée par le facteur sans doute…Un tantinet coquin mais charmant
Un peu cliché et blague salace sur les blondes






13 Papa Noël au pôle emploi! LILASYS 7.65


Il me semble ne plus me souvenir de ma dernière lettre,
Elle doit être jaunie et même par le temps, effacée,
Ce soir, j'ai envie de vous écrire mon vœux le plus adulé,
Il est hors de prix, ce présent ne se mesure pas en mètre.

A vol d'oiseaux de ma petite vie, habite un trésor inestimable,
Mon adresse? Ma fille chérie, l'a perdu sans doute, sans intérêt!
Le livre? J'use les pages pour une pantoufle de vair mise en coffret,
Elle s'est transformée comme cendrillon en princesse de fables,

Enfant, j'étais heureuse avec un paquet de bonbons qui pétille,
Dans ce vide sidéral, les cadeaux sont devenus malheureux,
Hélas! Je supplie en un cri de douleur. Ô brillent mes yeux!
Les années fuient, au pied du sapin, une simple espadrille.

C'est peut être simple pour vous l'homme le plus connu de la terre,
Je suis maladroite pour exprimer ce désir qui brûle mon cœur,
Un rêve que les fées et leurs baguettes ne m'ont fait la faveur!
Souhait? Un petit bout de papier me disant : Je t'aime ma mère.

Avec ce titre je m’attendais à une dévaluation humoristique en la croyance du père Noël, poème bouleversant qui m’a profondément émue
Mignon poème de cendrillon a sa maman ! Mais peut-être un peu trop personnel, non ?



14 Marché de Noël ANGEPAPILLONNANOU 6.81

Le soir tombe et le ciel est comblé d'étoiles,
Quand la nuit vient jeter ses voiles
Sur la vaste toile.
Un joli clair de lune,
Reflète dans la brume
Rêveuse d'immense dunes.
Errant au marché de noël,
En cette nuit si belle
La nature se fige doucement par le gel.
Quelques flocons virevoltent,
Ses chimère l'emporte
Alors qu'un zéphyr la transporte.
Il émane un parfum sucré de clémentine,
Au cœur de cette nuit divine
Rafraîchit tellement de mines.
Sur un large tapis blanc,
Crissaient leurs pas lents
En observant les sourires des marchands.

Belles images d’un marché de Noël
Chimères prend un S
belle balade au marché de Noël



15 Il était une fois, le père noël des pauvres. MAURICE MARCOULY 8.59 médaille d'argent

Une fête reste une fête que l’on soit riche ou pauvre, noël résonnait ainsi lorsque petit bonhomme mes yeux commençaient à scintiller à l’approche d’une nuit qui par tradition ne pourrait être qu’étoilée. Aussi ne fallait-il pas négliger les préparatifs afin que le vieillard à la grande hôte puisse repérer de loin ma petite maison, sa cheminée et une décoration que je souhaitais aussi belle que possible. Il fallait tout prévoir afin que cette nuit prenne des allures captivantes. Mon premier travail consistait à partir à la recherche de ce qui ressemblerait le plus possible à un beau sapin. Mon père m’avait longuement expliquait que le roi de la forêt ne devait en aucun cas être coupé pour servir à la décoration, c’était d’ailleurs pour lui une atteinte à la vie, et il ajoutait même qu’un acte criminel de ce type devrait être sévèrement puni!. Je doutais un peu face à ses fortes paroles,
mais quelque chose en moi, m’obligeait finalement à les prendre au sérieux. Cet homme était un sage, un héros, alors rien ne devait m’éloigner du chemin qu’il traçait avec bienveillance pour moi. Il me montra alors du doigt la colline en me disant que j’avais de quoi trouver mon bonheur dans ce coin aride parsemé de plantes plus ou moins vertes.
C’est donc dans l’espoir d’une découverte originale que muni d’une petite hachette et d’un grand sac que je suis parti relativement confiant à la recherche de ma bonne fortune. Au dessus de la voie Romaine des plantes dont j’ignorai le nom pouvait de loin faire illusion. Je ramassais d’une main agile la fraîche mousse verte non loin de la fontaine gauloise aujourd’hui disparue. Quelques tiges feuillues piquantes à souhaits ornées de boules rouges donnerait un peu de gaité à l’ensemble. J’ignorais la mort dans l’âme le magnifique jeune sapin Douglas aux larges et douces ramures, pour enfin me trouver face à un beau genévrier, qui une fois en place pouvait sans compromis accomplir le miracle. C’est donc chargé comme pouvait l’être un mulet à cette époque, que je revenais avec une fierté planter le décor près de l’âtre où deux petites bûches savamment ajustées bout à bout entretenaient une flamme tiède à la faible lueur. Après avoir intelligemment orné le tout d’artifices, le chef d’œuvre prenait forme au point de ressembler à s’y méprendre au plus beau roi que la forêt pouvait abriter lors d’une nuit glaciale, où la neige est faiblement éclairée par une lune rasante.
C’était mon premier cadeau, celui-là je l’avais mérité, et à lui seul il comblait pratiquement toutes mes espérances.
Le soir du réveillon était semblable à tous les soirs, en attendant le repas de midi le lendemain qui lui, était légèrement amélioré. C’est donc avec amour que ma mère me préparait un grand bol de chocolat, et beurrait de larges tartines qu’elle recouvrait généreusement d’une délicieuse confiture dont elle avait le secret. J’avais inscrit sur une feuille de papier une liste des jouets couchée en résonances phonétiques, et cette symphonie sans fausses notes paraissait interminable, mon imagination semblait n’avoir aucune limite. Je la glissais dans une enveloppe blanche aux grands airs de confiance puis dans une de mes chaussures alignées au cordeau face au plus fier des conifères.
Il fallait en bon enfant prévoyant penser au père noël, qui dans sa longue tournée allait avoir froid et faim, un bon verre de lait entier de Blanchette avait toutes les propriétés d’un bon remontant, et lui ferait le plus grand bien après ce long voyage.
L’heure des rêves merveilleux allait bientôt sonner, et c’est après un petit papa Noël entonné par la voix douce d’une mère à l’écoute des moindres désirs de son enfant, que mes paupières allaient calmement éclipser d’un souffle léger ma conscience, pour me baigner dans un espace où mille carillons allaient me berçaient en m’éloignant lentement de la réalité.
Puis venait rapidement l’instant tant attendu de la délivrance, où d’un pas décidé je me dirigeais vers le coin aux surprises !.
D’un seul coup d’œil j’apercevais le verre vidé de son contenu qui témoignait que le vieillard à la grande barbe blanche ne m’avait pas oublié !. Mais où étaient donc passé les paquets renfermant mes cadeaux ?.
Mes chaussures étaient bien à leur place, et l’enveloppe avait bien disparu !.
C’est à ce moment précis que j’ai entendu ma maman prononcer ces mots : ces mots dont l’écho revient encore en moi
comme dans un mauvais rêve !. Tu sais Maurice j’ai vu le père Noël, il a pris ta lettre et tout en buvant ton verre de lait, il m’a expliqué qu’il n’était pas plus riche hélas que l’année précédente, qu’il avait été obligé de donner ses jouets à des petits enfants bien plus pauvres que toi, Il te remercie pour ta gentillesse, il t’a apporté ces quelques oranges pour témoigner de son passage. Avant de s’éloigner sur son grand traîneau, il a ajouté qu’il ferait son possible pour t’offrir un cadeau présent sur ta liste la prochaine fois, il m’a chargé de t’embrasser.
Ces mots aussi tendres que durs à entendre puis à accepter m’ont cependant rassuré, le père Noël était pauvre certes, mais il existait bien, c’était un personnage juste et droit semblable à dieu, il ne m’avait pas oublié dans son immense tournée autour de la terre, et cela suffisait à me rendre joyeux, à l’image de cette fête féerique, aussi mystérieuse que magique pour un petit enfant, NOËL !.


Un texte poignant, juste envie de serrer ce petit garçon dans mes bras…Une belle leçon d’humanité
Joli conte de Noël




16 L'homme qui marche dans la neige ZUC 7.3

Un homme marche dans la neige,
A chaque pas son cœur s’allège,
Et son regard brille festif,
Pourtant dehors le froid est vif,
Le vent siffle dans les sapins,
Où dansent des petits lapins,
Le hibou dans l’arbre hulule,
Sur l’étang une libellule,
Sculpture de glace s’endort,
Dans un reflet d’argent et d’or,
Un canard s’amuse et patine,
Quand le renard glisse et piétine,
En voyant son festin de roi,
S’éloigner dans un triste effroi,
En cette belle nuit magique,
Où l’homme vieux va énergique,
De son souffle court accomplir,
Son œuvre d’un soir et remplir,
De mystères le chant des anges,
Il s’enfuit par le toit des granges,
Tel un assassin à présent,
Dans son grand manteau rouge sang.
Partout la dinde se démembre,
Nous sommes le vingt cinq décembre,
il est reparti sans un bruit,
Et ses pas se perdent dans la nuit.


Une belle vision du père Noël
Un peu sanglant pour une fête de fin d’année, on finit sur la carcasse de la dinde !


17 Pensée en ce jour de réveillon COQHARDI 7.87

A l'heure où je partagerai le repas du réveillon
Avec ma famille et ma chienne devant la téloche
J'aurai une pensée pour ceux qui vivent un supplice
Pour les migrants transis de froid devant la Manche

Pour les personnes âgées seules dans leurs maisons
Pour les smicards qui n'ont plus de sous en poches
Pour les gens déprimés qui sont au bord du précipice
Pour les drogués qui se feront des lignes de blanche

Pour les Sdf qui ont pour abri qu'un bout de carton
A tous ceux et celles qui dans la vie ont ratés le coche
Pour les enfants hospitalisés loin de leurs génitrices
A ceux qui s'accrochent toute la journée aux branches

A ceux qui noient leurs désespoirs dans du sauvignon
A mes chers disparus, ma mère, mon chien et ma belle doche
Pour les vieillards qui sont dans leurs mouroirs à l'hospice
Aux pompiers, policiers, infirmiers, médecin, pervenches

Les routiers sur les aires d'autoroutes dans leurs camions
Pour les gens qui viennent de perdre un de leurs proches
Ceux aussi qui ont le Covid cette maladie dévastatrice
Aux skieurs qui ont étés coincés sous une avalanche

Je voudrais avoir une pensée pour mon défunt père, Léon
Qui à chaque repas de Fêtes mettait un couvert pour une cloche
C'était une tradition qui perdure et non une façon zélatrice
Il y avait toujours une place libre à table pour celui qui viendrait clicher la clenche


De fort belles paroles qui seraient digne d’une chanson de Brassens !
Pensées pour ceux qui n’ont plus rien ou qui bossent pour sauver des vies, c’est louable



18 Le père Noël ou la mère Noël URBAIN FATEWA MARA 6.6

C'était hier
De l'hiver
Sous un soleil
De sommeil
Le Père Noël
Venu du ciel
Avec un agneau
Et dans son château
Une étoile brillante
Illuminait la tente
De la Mère Noël
Jus de miel
C'est le mois de décembre
Que la lumière de la chambre
S'incline sous les arbres
En ce mois de décembre
Les oiseaux du paradis
Arrivent le dernier samedi
Ils apportent le message
Au chemin de leurs passages
C'est ou c'était hier
Que l'âme de la prière
Tombait du très haut
C'est la nouvelle du nouveau

Un peu décousu…attention à la ponctuation…La crèche de Noël du père Noël
Original et nostalgique




19 Le premier jour que je fêtais Noël URBAIN FATEWA MARA 6.10


Ce jour m'avait trouvé assis sur un balcon
Quand j'observais profondément l'univers
Personne n'y respirait à mes côtés
La ville était morte dans un silence
Soudain, je perçois une bonne étoile
Qui traversait mes esprits.
Que faire de mon regard haineux ?
La terre ferme et solide tourne
Encore sous les piliers du vide
Oh! J'ai vu le Père Noël
Criais-je au-dessus de la ville
Ma voix s'infiltrant dans le décembre
Les étoiles se multiplient de venir
C'est ce jour était ma première fête
Avec le Père Noël, très vieux
Dans son costume pieux
C'était si beau que la nuit survole
La terre comme un monstre vaincu
Noire comme le cœur du diable.
Et le Père Noël apparaît rouge
Comme le sang de Jésus
La pluie était d'un voyage lointain
Les anges venaient d'atterrir sur la terre
C'est la nouvelle année de notre Noël !



Images de la nativité…
Un peu Lugubre pour un premier Noël


20 Le bonjour du père Noël URBAIN TATEWA MARA 6.20


Toc! Toc!
Qui est là ?
C'est moi
Le Père Noël
D'où viens-tu ?
Je viens du ciel
Que fais-tu
Devant ma porte ?
Un message du mois
De décembre joyeux
Une parole de la naissance
D'agneau du soleil
Et un vœu de Dieu
As-tu vu les nuages
Blancs comme ta barbe ?
Non! Non! Les nuages
Sont morts longtemps
Les oiseaux chantent
Le malheur du monde
Écoute petit garçon
Laisse-moi entrer chez toi
Pourquoi veux-tu me voir
Je t'ai apporté un cadeau
De Noël et des flambeaux



Belle chanson enfantine !
Un peu lugubre, mais quand même un cadeau pour cet enfant !





21 L’avant, l’après Noël à l’an vert ZUC 8.43 médaille de bronze

Le père Noël est bleu, Le sapin est tout rouge,
Il a neigé toute la nuit, de la dinde aux marrons,
La maison en carton d’emballage ressemble à un bouge,
Nous sommes gras comme larrons en foire et barrons,

Les escargots nus sortis de leurs coquilles,
Se consolent et entonnent un super Ave Mario,
Que les petits soldats de plomb sur leurs béquilles,
Reprennent en cœur et en canon avec brio,

La Nintendo s’acoquine avec les guirlandes électriques,
Elles s’échangent surprises leurs atomes crochus,
Les anges dans nos campagnes neurasthéniques,
Se tripotent le sexe qu’ils n’ont pas, les mal-fichus,

Dans le frigidaire la bûche de chocolat et d’ébène crépite de joie,
Les deux nains en plastiques vert scient les barreaux
De sa prison, un carton attaché par un ruban de soie,
Tandis que dehors un vieil homme barbu frappe aux carreaux,

Dans le salon le lavabo dans un décors surannée,
Attend patiemment son nouveau débouché,
La porte des toilettes étant provisoirement condamnée,
Certains ayant perdu leurs lunettes ont apparemment louché

Les petits garçons ont déposé leurs slip sous la cheminée,
la jeunes fille encore ado, elle a accroché son soutif,
Pour le dernier né on a mis une layette toute boudinée,
Et grand-père, ne sait on jamais, un vieux préservatif,

On a laissé sur un coin coin de table de la cuisine
Pour que le vieux Noël ne meurt pas de froid et de faim ,
Un bol d’air chaud et de la moutarde sur une tartine,
Et pour ses reines de la nuit un joint d’herbe surfin,

Un vent fou et chaud d’un rude été de décembre,
Colporte dans la nuit des flonflons de quatorze juillet,
L’étoile polaire fond ses couleurs d’or et d’ambre,
Dans la mer à boire qui nous réclame un billet,

Pour les étrennes le p’tit train se traîne et déraille,
La messe de minuit et cuite à minuit sonnant et trébuchant,
Dans la crèche l’âne et le beauf échangent leur menue ferraille,
Et le bon Joseph avec ses cornes de taureau n’est point méchant,

Les santons s’emmerdent, et le chat et le chien discutent,
partageant leur avis sur les nouvelles constructions à ossatures bois,
Les boules n’en n’ont rien à foutre, elles ont les boules et se disputent,
De qui, comme à la pétanque aura le p’tit cochonnet pour le tirage des rois,

Les guirlandes se font enguirlander et rampent comme du vermicelle,
Dans les flûtes à champagne les bulles de savon nous jouent du pipeau,
le houx en pot crie houla ! hop ! Je crois que j’ai choppé la varicelle,
Le bonne homme de neige dans l’entrepôt lui répond « ça c’est pas de peau »,


Le père Noël est bleu, Le sapin est tout rouge,
Il a neigé toute la nuit de la dinde aux marrons,
La maison en carton d’emballage ressemble à un bouge,
Nous sommes gras comme larrons en foire et barrons,


Réel plaisir de lecture, un Noël de dingues ! Des jeux de mots superbes, divertissant à souhait
Le titre est excellent et c’est un régal de lecture




Nazareth en Corrèze. AGATHA


Nans et Mouts, vous savez les deux mecs qui partent à poil décidèrent en décembre d’aller à Nazareth nouvel aérodrome de Corrèze.
Pour cela, ils se déguisèrent sur le chemin en vierge et en Jésus avec quelques pilous fournis par le couvent.
Dessous ils avaient gardé leur maillot en Damart.

L’ennui c’était les sous, ils parlèrent à l’hôtesse et se mirent à faire les hublots pour payer le départ, nus et culottés mais si beaux.

C’était un avion pèlerin, ça tombait bien, on les mit dans la soute avec les chiens et quelques os à ronger.

Ils sortirent derrière et suivirent les panneaux de la grotte
inaperçus dans la foule de curieux qui allaient en direct voir venir le Messie. Mais si !
Ils étaient vaccinés, majeurs et rigolards.
L‘avion atterrit en Palestine, juste près de l’endroit construit pour les croyants.

Là on les fit entrer dans la grotte et on les habilla de probité candide et de vin blanc, avec une poupée pour figurer l’enfant.

On avait emporté l’âne, le bœuf et les rois mages, un matelas chauffant et un peu de fromage.

Ils avaient pour mission de déposer un truc dans la grotte.
En attendant minuit, les crétins derrière le rideau, bouffèrent une dinde et une bûche et burent du vin paillé.

Puis les cloches sonnèrent et s’ouvrit le chemin, la foule était immense,
ils prirent la pose des images et le défilé commença .

Les assiettes quêtaient les euros pendant qu’ils se reposaient.
On chantait des cantiques, Tino Rossi drapé dans un suaire élégant,
et cela dura toute la nuit, on remplaça les acteurs pendant la fermeture
et nos deux voyageurs se remirent à poil avant de repartir pour une autre aventure .

Joyeux Noël !




L’après du joyeux Noël LLUMIERELIVE

Au pied d’un « h i lim » (hlm) de la région parisienne, trois jeunes enfants relatent avec entrain leur nuit de Noël.

Léo, un bambin d’une huitaine d’année, petit joufflu bien grassouillet, les mains poisseuses de sucreries, se bâfrant de bonbons…

« Ben moi c’était plutôt cool, y avaient mon vieux et ma vieille, les vieux du côté de mon père, les vieux du côté de ma mère étaient pas là vu qu’ils sont montés au ciel mais en fait c’est au cimetière qui sont. Y avaient aussi mes deux frangins, mais eux y allaient souvent sur le balcon pour s’aérer qui disaient mais en fait c’était pour se griller des joints. On a bien mangé quoique c’était pas le top de chez top : pas de blé pour le foie gras et le caviar a dit mon père, cette bouffe là c’est pour les bobos !
Y avait un gros pot au feu avec du vermicelle dans le bouillon, du reste j’ai voulu faire chabrot comme les autres en mettant du vin dedans et j’ai reçu une taloche… Y avaient plein de légumes et de la viande avec un os à moelle…J’en ai eu 3 fois ! Et puis mon père avait apporté deux grosses buches de la boulangerie où qui travaille…au chocolat et à la crème. Mes frères ont dit que c’était écœurant mais pas moi ! Très très bon…J’ai même fini leurs assiettes ! Et ce matin au pied du sapin en synthétique y avaient les cadeaux…Pas de quoi fouetter un chat ! Les mêmes pour les frangins et pour moi : une boite de 50 masques jetables chacun, un flacon de gel hydroalcoolisé chacun ( j’ai voulu en boire du fait que ça contient de l’alcool que j’avais pas pu en boire la veille, et j’ai de nouveau reçu une taloche)…Et puis, rien que pour moi puisque Fred et Astaire ont déjà eu 2 fois, un bon pour recevoir ma première dose…
Bref, les vieux se sont pas foulés ! De rage je me suis vengé en pisant sur la lunette des chiottes et en tirant pas la chasse d’eau pour ma grosse commission, J’ai failli me moucher dans la boite de chocolats de ma mère mais j’ai pas fait car je compte bien en manger, j’ai craché dans les charentaises de mon père et malgré qui y soient pour rien, j’ai donné l’herbe à rouler de mes frères au hamster…Bizarre il est tout drôle depuis ! »

Logan, un petit garçon maigrichon, palot, aux cheveux rares, remontant sans cesse son jogging trop large :

« Ben moi on a été chez mes grands parents qui ont un grand pavillon avec cheminée dedans où une oie ou quelque chose comme ça cuisait à la broche. J’aime pas manger alors j’ai juste goûté une huitre que j’ai recraché aussitôt…Pouah ! C’est dégueu, on dirait un crachat du grand père ! Et puis j’ai eu froid car toutes les deux minutes il fallait faire un courant d’air pour que le virus aille dehors…Alors mémé Charlotte m’a donné de suite mes cadeaux qu’elle avait tricotés elle-même : un pull, un écharpe, un bonnet et des mouffles…J’aime pas trop la couleur mais j’ai rien dit… Malgré ça j’étais encore gelé ! Ce matin mes parents sont restés couchés et ils éternuent à tue tête, ils disent qu’ils ont de la température et que le père Noël passera dès qu’ils iront mieux…Comme ça j’sais pas si je vais avoir ma console ou pas…Et pépé et mémé ont appelé aussi, ils sont malades malgré la 3ème dose, ils disent qui vont se faire piquer à nouveau et qui vont m’emmener pour me faire piquer aussi…J’crois qui ont pris froid avec les portes et les fenêtres ouvertes… »

Lili, une ravissante gamine sensiblement du même âge, bien coiffée, habillée avec soin, enfouie sous un anorak bordé de fourrure :

« Ben chez moi c’était pas la fête ! Personne a voulu venir vu que mes parents sont des nonvax…Y avait pourtant plein de bonnes choses à manger, Maman a tout remis dans des barquettes et casé le tout dans le congélateur…C’était un repas de « soupe à la grimace » qu’a dit papa…Maman arrêtait pas de pleurer…La tante Yoyo et l’oncle Tintin étaient pas venus ainsi que mes deux cousins, ma grande sœur était partie faire le réveillon chez les parents de son mari avec son bébé de deux mois parce qu’eux avaient eu les rappels des doses, et Papy et Mamy étaient restés chez eux pour pas être contaminés.
Papa criait en les traitant de vieux débris, qu’ils valaient pas mieux que ses parents à lui et que si c’était pour les voir se remasquer entre deux bouchées ils avaient bien fait de pas venir, qu’on était pas des pestiférés !
Ce matin j’ai pu qu’en même ouvrir mes cadeaux. J’ai eu plein de jouets, même des jouets de garçons car maman m’a donné les cadeaux de mes cousins vu qu’ils sont pas venus et même le petit nounours du bébé de ma grande sœur et que tant pis pour eux et tant mieux pour moi, du reste je vais vous donner les deux fusils à laser ainsi que des jeux vidéos de garçons, c’est pas pour les filles, je préfère les poupées et la trousse d’infirmière avec des fausses piqures… »

Bon je sais ce n'est pas la première fois que je la post, je la remet à chaque fin d'année,
donc cette année vous n'y échapperez pas

bon je viens de la poster sur le post "spécial chanson de Nowel"
mais c'est là que je voulais la partager, comme je le disais le chanteur n'est pas une grande voix

Le maire de bordeaux refuse de mettre un vrai sapin ( question d'écologie)
Donc il a dressé un sapin fait de verre vert qui a couté 130000 Euros ! Scandaleux ce pognon de dingue
Qu'il s'occupe des gens qui dorment dans la rue !

La révolte des Bordelais !

POUR XAVIER LE CHAT DE CREAPOEME .....MDR