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Il ne faut pas aller à l’encontre de la voix du tout puissant !.

#1
Une pandémie ?...une gripette tout au plus, lisez ce que fût la peste puis la famine, au onzième siècle dans notre région. Les anales de Figeac, j’ai eu le courage de recopier ce passage historique!.

Des fléaux plus cruels, lancés par la main du Tout-Puissant, firent encore plus de mal : c’était la peste et la famine, qui désolèrent nos contrées pendant les années 1348 et 1349. La peste portée du Levant en Italie, et de là en France, fit de si grands ravages qu’elle enleva la huitième partie des habitants. On se figurait que tous ces malheurs, et ceux de la guerre qui les suivit, avaient été présagés par l’apparition de deux effarantes comètes!. Toujours dans les anales de Figeac page 82 : année 1031
Peu de temps auparavant, un phénomène surprenant effraya toute l’Aquitaine. Il y tomba, pendant trois jours, une pluie de sang, qui imprimait sur la chair, sur les pierres et les étoffes des tâches ineffaçables ; mais qui s’enlevaient aisément sur le bois. Ce phénomène fut un avant coureur d’une des plus cruelles famine que l’histoire fasse mention. Elle commença en 1030 et dura trois ans, pendant lesquels des pluies presque continuelles empéchèrent les moissons et les autres fruits de la terre à venir à maturité. Les éléments paraissaient tellement altérés, et les saisons si dérangées, qu’il semblait que le monde allait rentrer dans le choas d’où il était sorti. On imagine aisément ce que les peuples eurent à souffrir d’une indigence qui ne fit qu’augmenter pendant trois années consécutives, mais on aurait peine à croire, les détestables attentats que la rage et la faim fit alors commettre, si un auteur de ces horreurs n’avait pris le soin de nous les retracer. Après avoir cherché en vain quelques suppléments de nourriture ordinaires dans l’herbe des prairies dans les racines des arbres, on en vint jusqu’à déterrer les morts pour s’en nourrir. On se porta ensuite à des excès plus horribles pour austenter une misérable vie, bien plus triste que la mort. Il faut que la faim soit une passion bien cruelleet bien impérieuse !...elle porte les chrétiens à se manger les uns les autres, ce que les bêtes les plus féroces de la même espèce ont horreur de faire. Les hommes allaient, pour ainsi dire, à la chasse aux hommes!. Ils s’attaquaient les uns les autres sur les chemins; non pour se voler, mais pour se manger!. Les hottelleries étaient devenues des coupe-gorges et on trouvait la mort en cherchant un asile. Les voyageurs qui s’y retiraient dans l’espérance d’y rencontrer quelque nourriture pour de l’argent, y étaient assassinés pour servir d’aliment aux autres. On prit près de Macon, un aubergidte qui en avait tué et fait mangé quarante huit, dont on trouva les têtes dans la cave. Il fut brûlé par ordre d’Otton comte de Macon. (Justice était ainsi rendue!.) Un autre porta même plus loin l’audace il exposa publiquement en vente sur le marché de Tournus de la chair humaine et fut condamné au feu!. On fit enterrer la chair qu’il vendait, mais un homme affamé remarqua l’endroit, et fut la déterrer pour s’en nourrir. C’est avec peine que l’on rappelle de pareilles horreurs, qui déshonorent l’humanité, mais les crimes que cette peste et famine fit commettre répandent plus d’éclats sur les actions de pitié qu’elle donna lieu de pratiquer.

Vous parlez toujours de terrible pandémie?.
La grippe espagnole fit près de soixante millions de morts entre 1919 et 1920.
Les gens avaient l’habitude de mourrir mon grand-père participa à la bataille de la Somme qui tua 30 000 jeunes soldats en une journée.
L’espérance de vie au début du vingtième siècle était de moins de 40 ans.

Alors écoutez la voix de notre ancien curé en 1919 à l’intérieur de l’église qui prêchait en disant : "La pandémie qui décime le monde c’est le tout puissant qui nous l’envoie!"…Alléluia, Alléluia!.I
Il ne faut jamais aller à l’encontre de la voix du tout puissant dixit tous les prêtres du monde!. 56A8A9FE-CC65-475C-A706-3703A3728BC2.png
 
Dernière édition:
#3
Bonjour Momo,

Le devoir de mémoire est à l'esprit qui guide la Plume du Poète,
Merci Mon Arthur en tes doigts je crois

Tendre journée, je t'embrasse de Poésie

Paule

Les gens n’acceptent plus de mourir aujourd’hui !.
Une bonne piqûre de rappel fait du bien!.
Bonne journée chère enfant
Je t’embrasse affectueusement dans le cou.
Momo
 

Polymnie2

Maître Poète
#5
En parlant que l'homme arrive à manger la chair de l'homme, j'en arrive à me souvenir d'un livre,
Tout, dans ce récit, est glaçant. Le 13 octobre 1972, l’avion en provenance d’Uruguay transportant une équipe de rugby, leurs amis et leurs familles, arrive dans la région des Andes en Argentine, près de la frontière avec le Chili. Suite à une erreur de calcul, l’appareil percute une montagne. Le choc est terrible. Coupé en deux et privé d’ailes, l’avion glisse sur une pente et s’immobilise. Entre le crash et l’arrivée des secours, deux mois s’écoulent. Deux mois durant lesquels... >>> Lire la suite.
désespérés d'une telle attente, ils se sont obligés de manger les cadavres!

Quand on et jeune, on lit sans se rendre compte! c'est mon professeur de comptabilité qui m'avait prêté ce livre pour savoir ce que j'en pensais!
Le livre est tellement bien écrit, que je ne jugeais pas les actes!
"il faut être témoins pour enlever le dégoût des lèvres", car elle, était pétrifiée de sa lecture!

Avec le recul, je mesure la grandeur de l'incompréhension qu'elle avait! c'était en 1972!

Comme quoi, la réaction de la lecture que tu nous soumet est dans un sens consécutive à la faim dont mourraient les gens!

C'est dur à lire mais "compréhensif"

Merci à toi, bises d'amitiés, Poly
 
#6
En parlant que l'homme arrive à manger la chair de l'homme, j'en arrive à me souvenir d'un livre,
Tout, dans ce récit, est glaçant. Le 13 octobre 1972, l’avion en provenance d’Uruguay transportant une équipe de rugby, leurs amis et leurs familles, arrive dans la région des Andes en Argentine, près de la frontière avec le Chili. Suite à une erreur de calcul, l’appareil percute une montagne. Le choc est terrible. Coupé en deux et privé d’ailes, l’avion glisse sur une pente et s’immobilise. Entre le crash et l’arrivée des secours, deux mois s’écoulent. Deux mois durant lesquels... >>> Lire la suite.
désespérés d'une telle attente, ils se sont obligés de manger les cadavres!

Quand on et jeune, on lit sans se rendre compte! c'est mon professeur de comptabilité qui m'avait prêté ce livre pour savoir ce que j'en pensais!
Le livre est tellement bien écrit, que je ne jugeais pas les actes!
"il faut être témoins pour enlever le dégoût des lèvres", car elle, était pétrifiée de sa lecture!

Avec le recul, je mesure la grandeur de l'incompréhension qu'elle avait! c'était en 1972!

Comme quoi, la réaction de la lecture que tu nous soumet est dans un sens consécutive à la faim dont mourraient les gens!

C'est dur à lire mais "compréhensif"

Merci à toi, bises d'amitiés, Poly
Je me souviens de cette tragédie, il ne m’étonne absolument pas que l’on devienne anthropophage dans un telle situation.
J’ai bien mangé petit de la bouffe immangeable au centre hélios marin.
Certains il me semble ont refusé et sont morts de faim.
Nous ne sommes finalement pas trop malheureux encore!.
Bonne journée Poly
Mon amitié et mes bises
Momo
MLCCACTP
 

Polymnie2

Maître Poète
#7
Je me souviens de cette tragédie, il ne m’étonne absolument pas que l’on devienne anthropophage dans un telle situation.
J’ai bien mangé petit de la bouffe immangeable au centre hélios marin.
Certains il me semble ont refusé et sont morts de faim.
Nous ne sommes finalement pas trop malheureux encore!.
Bonne journée Poly
Mon amitié et mes bises
Momo
MLCCACTP
Tu as sans aucun doute gouté aux supplices sans le savoir
car ma petite soeur avait dans sa chaise un pot pour
faire pipi et le reste!!
Et comme j'avais l'œil sur elle,
elle trempait son boudoir dans le pot et suçait
au fur et à mesure:
Maman viens voir ce que fait michèle!

Tu avoueras que l'homme goûte à tout
lorsqu'il n'est pas habitué aux sucres

Bises d'amitiés, Poly