Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Résultat du concours concours: Métamorphose

LLUMIERELIVE

Maîtresse des concours
Membre du personnel
#1
Concours « Métamorphose »
metamorphose-good.jpg


Du 3 juin au 30 juin
Résultats 3 juillet


Thème : métamorphose

Consignes : toutes formes acceptées : classique, néo-classique, libre, sans rimes obligatoire, acrostiches, prose…

Attention toutefois à l’orthographe, aux répétitions et à la ponctuation !

Attendre les résultats avant de poster les poèmes participants sur votre page.
Chaque concurrent pourra envoyer trois poèmes.
Vous pouvez également participer en hors concours.


Envoi de vos participations sur ma MP.
Comme vous devez- vous en douter : BESOIN DE JUGES !!! Me contacter sur ma MP.


Chef de jury Llumierelive

******************

Médaille d'or OLIVIERW 8.95
Médaille d'argent OLIVIERW 8.79
Médaille de bronze MIDNIGHT 8.07
1 Icarine AGATHA 6.96

J’avais mis mes ailes luisantes
Pour aller visiter les Anges,
Mais je fus inspirée dedans
Les courants ascendants
Et je frôlai l’Astre d’Argent.
Mes ailes en gouttes de cire
M’ont précipitée dans le vide
Et je nage en contre-courant
Dans le lit des poissons d’argent.
Je n’ai plus voix ,nul ne m’entend !
J’ai beau hurler à l’océan !
Je suis perdue aux fonds factices !
Mon corps est devenu tout blanc !
Mes yeux rougeoient dans les abysses !
J’ondule entre les précipices,
Sans pouvoir ressortir au Vent !
Si un jour vous pêchez en mer,
Prenez une grande épuisette
Pour remonter des fonds marins
Le squelette de marinette
Je vous conterai l’aventure
De celle qui croyait voler,
Et se retrouva prisonnière
Sous la mer qui l’a enfantée !
Depuis je navire en apnée :
M’ont poussé deux lames factices.
Et je rameute à l’aveuglée,
Ouvrant mes ouïes de sirène
Aux cris des marins égarés !
Je reviendrai dans votre terre,
Semer les œufs que j’ai cueillis

Sous les entrailles du mystère,
Pour vous éclairer dans vos nuits.


Un très beau conte empli de poésie
Ce n’est pas tellement une métamorphose
N’ayant pas de consignes particulières pour la forme, poésie libre,
« Mais je fus inspirée dedans, Les courants ascendants »j’aurais mis « aspirer» être aspirer par, mal dit,
Icarine, une femme oiseau qui devient femme poisson, la sirène créature légendaire, la métamorphose est décrite tout en conservant le cour du récit,
j’aime bien écrit original.



*****************

2 Léon AGATHA 6.86

On dit que vous êtes phasme,
Que vous brindillez pour un rien,
Vous vous cachez dans les ramages
De vos poèmes incertains,
Puis vous grimpez à croche-pattes,
En haut des cimes éthérées,
Tandis que moi pauvre camée,
Léon comme on m’appelle,
Je prends la couleur du papier
Défraîchi qui tapisse mon aile.
Ce n’est pas tout que mimétisme :
Il faut aussi se dévêtir
De l’habit qui nous rend infirme,
Dans cette ambiance monochrême.
Lors sortez donc votre âme
De ce corps si lourd à porter,
Que je puisse enfin voir la flamme
Qui ânime vos tiédheurs !
Bien sûr ce ne sont que phantasmes,
Mais je projette sur l’écran
Ce que j’éprouve en son entier.
Il y a aussi des anémones
Qui sinuent en mers abyssales
Et se confondent avec la faune
En ondulantes éoliennes.
J’ai un grand trou au creux du ventre
Qui a faim de vous et c’est toi
Et qui meurt et ne peut attendre
Le mensonge médicamenteur
Qui me fait tenir quand j’ai peur!
ALORS PARLE !


Il n’est pas camé Léon ? Porte à méditation !
Ce n’est pas tellement une métamorphose
N’ayant pas de consignes particulières pour la forme, poésie libre,
on ressent difficilement le sujet présent en de multiples facettes,
Écrit original peut être un peu personnel pour un concours



****************
3 La papillonne AGATHA 7.8

Elle chenilla longtemps sur un chemin boueux,
Laissant un fil de soie derrière sa traînance.
Un soir de claire lune le cocon éclata,
Gonflé de sève d’un trop-plein de lumière,
Un paon de nuit immense s’éleva lourdement.
Monta vers la muraille,au pied du chien assis
Et resta accolé de jour de nuit,
De somnolence , ivre d’envolement
Il dormit au soleil sous les assauts des guêpes,
Et le soir descendant,
Le paon traversa le couchant.
Un pan de nuit,
Un pan de vie,
Tomba.
La papillonne ailée
Se posa
Sur la lune allumée.


Atmosphère très poétique
N’ayant pas de consignes particulières pour la forme, poésie libre,
petite remarque « le paon » c’est l’oiseau, pour le papillon il s’agit du « grand paon » mais je ne compte pas pour une faute, car on comprend,
belle métamorphose que celle du ver à soie en papillon un grand classique de la nature, bien dans le sujet .
un petit poème simple offrant une belle lecture, un beau « pan de vie » avec un petit jeu de mot



****************

4 Métamorphose LURON1er 7.91

C’était une lettre qui devint mot,
Rapprochant les gens, ôtant leurs maux,
Sortie de l’empreinte, sur les murs, affichée
Exprimant par dessin l’émotion accrochée.


Par des monosyllabes ont appris la musique,
Se transformant en belles paroles bénéfiques,
Chaque tribut inventant son patois et ses notions,
Partageant entre eux la vie, le travail et l’émotion.


Créant l’humain en une communauté terrestre,
Ajustant l’écriture aux lois, en accords d’orchestre,
Après les écrits sur pierre, inventèrent le livre,
Celui d’histoire réelles ou inventées qui délivrent.


Décrivant l’amour et l’humour en de jolis poèmes,
Pour que les lecteurs apprécient les « Je t’aime »,
La métamorphose de l’humanité s’est faite doucement,
Par l’évolution des envies et des rêves sous jacents.


Les textes ont noté l’évolution et servent d’archives,
Ils nous rappellent nos défauts, nos vertus, les avivent,
Quand la graine se transforme et devient fleur,
C’est une escalade bien difficile vers le bonheur.


L’évolution dans l’écriture par la plume d’un poète
N’ayant pas de consignes particulières pour la forme, poème en rime AABB avec alternance des rimes F/M, sans métrique, sans tenir compte des diérèses et synérèses, et de la pureté des rimes, néo classique donc, de belles rimes mais attention « doucement et sous jacents » rime pauvre dommage
belle interprétation du sujet dans cette lettre qui devint mot qui devient poème, livre etc … bien qu’il aurait été plus logique que le mot devienne lettre, de la musique qui devient langage, la graine devient fleur … l’évolution de l’humanité en métamorphose
j’aime bien l’idée, le fond et la forme, une belle lecture



************
5 L’ombre du château des Carpathes MIDNIGHT 8.07 médaille de bronze

Le ciel s’est levé tôt
Couronné de flocons
Perce-neige Grelot
Du désert blanc se fond
Un grand parterre de fleurs
Tissé par la saison
En larmes de sang pleurs
Comme un coquelicot
Et nos bouches de cendres
De rêves en fumée
Voyageurs de décembre
D’hiver, importunés
Dans ses corps barbelés
D’enfants anorexiques
Nous marchions aveuglés
D’horreurs alphabétiques
Nos paumes se refermant
Dans le creux de tes mains
Les engelures étant blêmes
Sur ton ombre fantôme
Disparue, sans adresse…
Elle n’attend plus personne.
La gangue d’une châtaigne
A meurtrie sa main nue
Elle est redevenue
L’ombre des jours enfuis
Se fantôme des murs
Se reflet dans les vitres
Cette transparence fluide
Qui n’existe presque pas
Cette Voix de cristal claire
Comme un son sur la rime
D'un verre de bohème...
L’ombre du miroir des âmes
Dans sa robe de Kafka
Errante du château des Carpathes
Dont la voix de soprano résonne..
Immortelle dans les bras d'un vampire...


Dans ces corps/ a meurtri/ce fantôme/ce reflet
L’absence de ponctuation ne me semble poser problème dans cette métamorphose angoissante, bien au contraire !
Le poème semble commencer en hexasyllabe malgré quelques erreurs de vers en 7 pieds mais pas exigé dans les consignes donc je n’en tiens pas compte, sans alternance de rime F/M, quelque rimes pauvres, mais cela semble s’être perdu au fil du poème et la fin est en vers libre et manque des rimes et la métrique devient inégale dommage, j’aime la poésie libre mais là du coup donne une impression d’un manque de rigueur.
la vampirisation bien dans le sujet,
malgré cette hésitation entre poésie néo classique et poésie libre, une recherche très poétique, de belles images,


***************
6 L’hiver se métamorphose TIERAM 7.86

Voici qu’un beau matin on observe une rose,
Mais la belle saison dans l’ivresse repose.


On paresse, on s’endort sous l’effet du printemps
Dans sa douce chaleur le soleil fait peau neuve
On aimerait nager dans la mer tout le temps.


L’encre de l’océan où ma plume s’abreuve

Dépeint sur le vélin quelques vers anomaux
Que partage ma muse au fil de la journée,
Le poète en son cœur vient dévoiler les maux.


J’aimerais tant offrir en ma voix détournée

L’oraison au bonheur, qui d'un pas se transpose,
Car l’hiver semble faire une métamorphose,


Et ce jardin en fleurs dévoile ces instants
Sous la rosée en pleur qui nous charme pour preuve
On verse une douceur à tous ces habitants…


Le parfum de la vie est la course d’un fleuve,

Où s’invitent parfois des refrains lacrymaux.
On atteint l’infini dans la voilure innée
En fragrance soufflée aux rosiers hiémaux,


Le printemps laisse là son âme irraisonnée.

Fort poétique cette métamorphose des saisons
Poème en alexandrin, de belles rimes avec l’alternance F/M et la qualité plurielles et singulières et la pureté des rimes mais attention toute fois en poésie classique un mot ne peut rimer avec lui même ou ses dérivés donc « temps et printemps » ne peuvent rimer, mais vu les consignes libres je n’en tiens pas compte
le sujet se retrouve bien dans le titre et dans l’idée mais on ne sent pas assez l’évolution de cette métamorphose, vu le titre pourquoi avoir fait commencer votre poème directement au printemps vous sautez les étapes malgré tout un beau travail, vous livrez un beau poème, une belle lecture, un beau printemps



**************

7 La métamorphose OLIVIERW 8.95 médaille d'or

En lisant ces vers, ne pensez pas à Kafka
Je ne suis pas insecte, ce n’est pas mon cas
Ni ce monstre hideux, malheureux de Frankenstein
Ni même encore moins, ce génie d’Albert Einstein !


Je suis moi ! Tout simplement moi ! Cà vous surprend ?
Alors pourquoi ce titre, c’est incohérent !
Et bien non, cher lecteur, avant j’étais l’autre
Celui que je n’étais pas, mais pas un apôtre !


Un jour, j’ai ouvert les yeux ou plutôt l’esprit
Voir ce je, et voir ce moi, cela m’a surpris
Je me suis aperçu que je n’étais pas vous
Car ce je et ce vous, cela faisait nous !


Libéré de vous, j’ai découvert ce grand moi
A savoir ceci, j’étais vraiment en émoi
Il faut du temps pour être soi, mais pas vous
Entre nous, je me plais à être moi, je l’avoue !


Une métamorphose bien tournée et qui sort de l’ordinaire, bravo
Poème en alexandrin néo classique bien que je n’ai pas tout compté les pieds dans les vers, il me semble qu’il y en ait un de 13 syllabes (vers 4) et un de 11 (vers 7) mais comme les consignes sont
libres je relève juste, par contre vers 4 « Ni même encore moins, »mal dit, pléonasme,
sujet abordé sur le ton de l’humour, la métamorphose du moi, en « je » de mots on s’y perd un peut à savoir qui est qui mais c’est bien vous.
De l’humour, un texte original,

*******************

8 Cet autre ! OLIVIERW 8.79 médaille d'argent

Chaque soir je rentre chez moi
Je retire le costume
Du comédien, de l’acteur
Car la vie est une scène
Une pièce de théâtre
Chaque jour
Je dois jouer un rôle
Et qui n’est point moi !


Quand les heures crépusculaires
Annoncent la métamorphose
Je change de peau
Je deviens l’autre, le vrai !


Je suis cet homme intime
Je n’ai plus de masque
Je mets et je porte
Les habits de mon être
Je ne suis rien que moi !


Et je plonge enfin
Dans les profondeurs
De mon océan spirituel
Les vagues de pensées
Et ondes rêveuses !


Je voyage hors du temps
Au-delà de l’espace
Ici et ailleurs
Je touche l’infini
Et l’éternité !


Je suis
Cet AUTRE !


Double jeu, double face que chacun doit subir, porte à méditer
Pas de consignes particulières votre poème est donc en vers libres, sujet la métamorphose de l’individu, un changement de peau, celui que l’on est dans le social, dans le travail et celui que l’on redevient dans son intimité celui que l’on est quand on tombe le masque, que seul nous connaissons.
Une poésie libre offrant une belle lecture,



********************


9 Renaissance LUZE 8.06

Pas une herbe ne bouge, les fleurs sont en boutons,
un petit papillon d'un vol silencieux traverse le décor .
La ligne d'horizon au loin, prend des couleurs .
Tout se métamorphose !
On dirait qu'une fée allume par magie
les lampions de l'aurore, fait lever l'astre d'or
et d'un coup de lumière pose sur le tableau
des touches irisées et des pointes de nacre !
Elle appelle le vent qui survient aussitôt
agitant de frissons le jardin immobile !
Sous le souffle si doux tout renaît à la vie,
les fleurs se déboutonnent, offrant au dieu soleil
leurs pétales de soie, les oiseaux se réveillent en multi gazouillis !
Écoutez leurs accords !
Le concert matinal alors peut débuter !
Tout devient merveilleux dans ce jour qui s'éveille :
les fleurs et les abeilles, les papillons joyeux,
les pétales douceur, les feuilles qui frissonnent,
les rayons mordorés, la fontaine qui chante ,
les cailloux si luisants sous le flot cascadant,
tout s'accorde et m'enchante, tout se mêle et me donne
la magique impulsion qui fait aimer la vie
Dans ce nouveau matin au soleil rayonnant ,
je retrouve l'envie et poursuis mon chemin


Une évocation concrète qui donne la vision d’un merveilleux tableau
Pour la forme pas de consignes particulières, belle prose, sujet une métamorphose figurée, où il n’y a pas à vraiment parler d’une réelle métamorphose, mais pourtant la renaissance, de voir la vie sous un nouveau jour, où tout semble se transformer évoque une métaphore,
un écrit très poétique offrant une belle lecture


*************
10 Le papillon PAT38 7.99

Après un long repos l'insecte
Momie dort dans son cocon .
Tout est léthargie rien ne l'affecte
Il sortira à la douce saison...
Au matin calme, l'éveil de la nature
Opère la métamorphose lente ,
Ses rubans soyeux ondulent, la pure
Éclosion exhibe ses teintes menthes...
La chrysalide suspendue à l'air
Par un fil de soie se balance ,
Après les péribles de l'hiver
La douceur ouvre sa semence...
L'éclosion en spirale vrille
Étale une trame de cardigan
Deux chatoyantes ailes brillent
Sous un rayon de soleil éclatant...
Pattes et antennes sondent ,
Un cœur de rose à explorer .
L'azuré parcours le monde
Offrant son éphémère au gré...
Le papillon de son voyage
Butine dans les campagnes .
Iris et bleuets dessinent l'image
Qui virevolte au pays de Cocagne.


Périples (faute de frappe). Evidement le papillon reste le symbole de la métamorphose, mais si poétiquement conté !
Pour la forme pas de consignes, un poème en vers rimés avec alternance F/M malgré deux petites erreurs, quelques rimes pauvres, « les péribles » est ce une faute de frappe ou un néologisme de « périple et terrible » ??? si c’est le cas il aurait fallu préciser dans les deux cas je compte pour une demie faute.
Sujet une métamorphose bien décrite que celle du papillon
attention à la ponctuation.
Une belle lecture, mais les coupures des vers et la ponctuation peuvent gêner en première lecture




************

HORS CONCOURS
"Métamorphose Kafkamatthalienne & Kafkamumulienne" MATTHALE/LLUMIERELIVE


De vapeur en nuage, d'eau en arc en ciel,
Ruches et abeilles, le nectar et le miel,
En herbe et en culture, foin et céréale,

La recherche de foison comme fringale,

Évanoui dans une dimension d'innocence,
Imbriqué sous impulsion rétrograde
Il se sustentait avec aisance

Arrimé aux éloges de mascarade,

De cette chrysalide aspirante papillon,
Rêvant de ce nouveau monde naissant,
Il désirait tant vivre sans illusions,

Et devenir le plus bel être compatissant,

Essaimant une murissante dépossession,
Telle une hérésie péremptoire et décisive,
Il proférait dans une confuse ostentation
Une invocation irrécusable et permissive,


Les couleurs de sa progression,
L'amour des verbes qui décrivent,
Le désir efflorescent et pygmalion,

D'une vérité pour qu'un écrit vive,

Affleurant les nectars de la métamorphose
Il déployait les voiles de son ultime apparence
Arborant son quidam en virtuose

Sous les contretemps de déshérence.



************

Le train de nuit
Matthale & Zuc


Elle s'appelait Louane, des yeux noisettes,
Au premier coup d'œil j'ai su,
Qu'avec elle je ne serai pas déçu,
Elle avait un je ne sais quoi dans ses frisettes,


Hollandais, Van de son nom, c'est chouette,
Il voyait de loin les derniers rayons,
Derrière les volets il trouvait sa cachette,
Aimant se trainer en de tristes hayons,


Je me souviendrai toujours de son rire bête,
De sa collection d'herbe du Népal,
Que nous fumions en cachette sous la couette,
Où à califourchon je chevauchait son dorsal,


Toujours adorant, l'ombre et l'obscurité,
Il avait sa pipe à portée de main pour fumer,
L'amsterdamer pour l'odeur en sainteté,
La grisaille de bonheur pour sortir en journée,


Quand on sortait elle buvait du jus de carotte,
La musique lui faisait dresser les oreilles,
En Ford mustang elle fuyait les bruit de bottes,
Les soirs de lune rousse sur la Côte Vermeil,


Son sang ne faisait qu'un tour sans veille,
Pire de son prénom sentait la tournure,
Le lac vibrait sous la teneur de merveilles,
Il partait vers un avenir de nuits mures,


Un soir je l'entendis braire toute le nuit,
Louane avait mangé toutes mes revues,
Ma collect' de playboy, j'en restait évanoui,
Avais-je rêvé, au matin elle dormait nue,


Le train de nuit chevauchait les rails,
Le soleil pourrait se lever rapidement,
Il pense à sa vie, sa douleur, la taille,

Des reins de sa femme et son enfant,


Dans le wagon pour se rendre à Amsterdam,,
Où Louane dormait écoutant Garou Chanter "belle",
Était assis là le teint pale un bien étrange quidam,
Ce qui suit me fut rapporté, là s'arrête mes derniers souvenirs d'elle,


Elle sentait le chien mouillé, l'âne bâté, drôle d'âme,
Van sentait son coeur battre, cette chaleur éternelle,
Belle sortait des ses oreilles et grandissait en rame,
Devait il s'enfuir ou la mordre, céder devant elle,


La Lune brillait haut et ocre dans le ciel,
Quand la locomotive s'engagea sous le tunnel,
Il y eu des cris inhumains et des bruits artificiels,
Dit on, et le rouge sang au fond de leur prunelles,


Van Pire était allé au wagon bar se désaltérer,
Il y avait beaucoup de monde, quelle aubaine,
Trois wagons passés à voleter de veine en veine,
L'appétit vient en mangeant et la faim le dévorait,


On parla de train fantôme dans les journaux,
Qui évoquèrent les extraterrestres, et autres phénomènes paranormaux,
Il fut retrouvés dans le wagon qu'avait pris Louane,
Que deux animaux, une Chauve souris et un âne,


Ainsi Van Pire et Lou- âne Garou ne se firent de mal,
En découvrant leur identité réelle, cette transformation,
La récréation commença pour eux, deux cents ans d'étals,

De viande et de sucions, l'immortel trouva un moment son pygmalion.


***********


Mutatis mutandis AGATHA

Et le covid muta en suivant le brexit
Damned ! the frontiers are my prison
Donc le petit malin passa sous les tunnels
De la manche du Styx
On veut me vacciner
Ben no
Je veux pas m’injecter encore des gogos
J’en ai assez je suis sereine
J’ai presque atteint le nirvâna
Seule dans mon nidoux tout chaud
Avec mes pandas mes avatars et tout
Et le petit autel de mon époux
J’ai mes bons serviteurs doux comme des agneaux
Et mes filles adoptées qui me donnent bonbons
Gélules et confesses
Voilà je suis ravie
je suis au bout de la route glacée
Où je patinais vaille que vaille
Les yeux dans les godasses
Le cœur au fond du trou
Je ne demande rien et le miracle vient
Je suis reconfinée le vieux pote défine
Mais j’ai plein de bonnets qui ne me coiffent pas
Quelque rouge à babines
Des parkas des manteaux de toutes les couleurs
Et je sors dans l’hiver
Juste pour respirer ahaner
Tenir encor debout
Avec ma jolie canne en bambou
Moi je suis le génie l’égérie
Une larve rentrée
Dans son portrait au mur
Je danse et je prie
Je fais semblance
D’être en vie.


*************

Le Parc des Oiseaux EDEN DE SAMSARA

Traversez l'arche en pierres, d'un regard ébloui
Les façades aux saisons, entrent en métamorphose
Le printemps de novembre, chaque maison réjouit
Tous les bougainvilliers, fleurissent rouges et roses


Laissez vous effleurer, par la tendre atmosphère
Qu'évaporent en éclats, les plus douces lumières
Où la sève a caché, ses arbres centenaires
La nature a ouvert, le toit d'une volière


Lancez votre sourire, au clapotis de l'eau
Les canards en peindront, de leurs ailes un tableau
Sur vos lèvres empourprées, un chef d'oeuvre immature


Alors vous entendrez, ce que le vent murmure
Lord fiévreux de l'automne, dans le Parc des Oiseaux
Sous le charme du Pont, dort l'ombre des ramures


************
La métamorphose de l’humour (LUMALUZULU)
(Luron1er/Mathhale/Llumierelive/Zuc/Luron1er)

Sorti de l’hiver, j’en avais un peu marre,
Quand mon œuf a éclos, je suis devenu têtard,
Comme un spermatozoïde dans une mare,
Voulait avec les autres devenir premier mais fêtard.


Le printemps fut en vers, adieu le père fouettard,
Bientôt l'été si beau, c'est là que l'on se marre,
Avoir des hémorroïdes, nager comme un gros lard,
Restait la suite d'apôtres pour être, on verra plus tard,


Alors pataugeant dans l’étang à nénuphars,
Moi devenu grand et fort gaillard,
Je me suis mis à pécher du caviar,
Pour que chacun puisse en avoir une part.


Belle en son printemps sans retard,
Rêvait près de l'eau jouvencelle sans fard,
Le crapaud que je suis, prince bâtard,
Lui demanda un baiser et le reste sans égard.


Le crapaud pantouflard, pétochard eut le cafard,
Vantard dans le brouillard, en retard devint mouchard,
Trouillard, mais combinard avec ce tocard de canard,
Furibard et gueulard, au batard veinard fit un bobard,

Lui dit : La métamorphose n’est qu’un brancard de l’art.


***************
Métamorphose psychotique Llumierelive

Depuis le 1er confinement et la funeste et menaçante déclaration « Nous sommes en guerre, nous sommes en guerre » j’ai vécu dans une horrible et paniquante terreur n’osant plus mettre le nez dehors, ni même ouvrir les fenêtres !

Effrayante déraison, égarement qui m’a poussé dans une folie délirante me contraignant à un état de catalepsie paralytique sous forme d’apathie léthargique.

Devant le bilan de fin de journée où un certain Monsieur Salomon comptabilisait avec intonations de croque mort la météo nécrologique je me cachais sous ma couette, tremblant d’épouvante, claquant des dents, dégoulinant de sueur fébrile et nauséabonde.

Anesthésié par le feuilleton hebdomadaire animé par Castête et le Véran véreux, je me suis endormi pendant de longs mois, recroquevillé comme une larve chloroformée …

Je viens de me réveiller, de sortir de ma torpeur, visqueux et gluant de gel hydroalcoolique dont je m’étais enduit …

D’un pas mal assuré j’ai titubé jusqu’à mon petit écran et zappé sur les chaines info…Ma stupeur !

Le Corona est relégué en second plan devancé par l’échéance électorale de 2022 !

Un peu dépité d’avoir loupé les épisodes, je me suis trainé jusqu’à la salle de bain en me grattant le ciboulo et l’entre jambe…Je me suis fais couler un bain, et c’est en abaissant mon caleçon que j’ai fait cette découverte : les poils pubiens qui recouvrent mes joyeuses et mon grand-chose étaient mouchetés comme la barbe de l’ex premier ministre ! Je me suis mis à hurler comme un putois !

Voulant m’examiner dans la glace j’ai vu combien mes épaules s’étaient élargies pour faire place à plusieurs cous surmontés de têtes hideuses! La buée m’empêchait de bien les distinguer, alors j’essuyai le miroir à l’aide d’un masque chirurgical qui trainait sur le lavabo…

De Diou ! y avait au milieu la face de Macron qui trônait entre celles de Cassesex et de Véran….Sans réfléchir je lui ai asséné des beignes, des baffles, personnellement je n’ai rien ressenti…

Me fixaient également le sieur Vaccin soit dit Ide Fischer et le Dard Manin et non malin…J’ai du à nouveau réutiliser mon masque pour découvrir le regard globuleux et accusateur du Dupont Moretti. S’agitaient à ses côtés les visages auréolés de Shiappa, la publicitaire de shampoing, et celui et de Cachalot non…Bachelot… L’ange Gabriel Attal me toisait avec une perfidie arrogante…

Sentant qu’un malaise allait me prendre, je me suis retenu sur le rebord de la baignoire afin de reprendre mes esprits…

Alors j’ai ouvert l’armoire de toilette pour sortir mon rasoir coupe chou et bravement je me suis mis à couper toutes ces têtes qui m’étaient poussées dessus…Suis-je mort ? J’en doute puisque mon esprit s’est mis à accuser mon subconscient…J’avais du être hanté par tout ces facies durant mon sommeil…

Après avoir épongé à grande eau les dégâts je me suis à nouveau regardé dans la glace… Je n’avais plus de visage…A la place une sorte de boule flasque et adipeuse couronnée de piquots bizarroïdes …Je me suis muté en Corona Virus !!!

************


Tar' ta gueule de métamorphose
ZUC/LLUMIERELIVE/LURON1ER /MATTHALE

Hé! J'ai dix ans, hé! tar'ta gueule à la récrée,
Je joue aux indiens et j'suis pas un cadeau
L'hormone de croissance déjà bien ancrée,
Parait que bientôt je serai un vrai ado


J’aime pas jouer avec les garçons
Y me poussent et tirent mes cheveux
J’préfère les rondes et leurs chansons
Eux, j’sais pas c’qui m’veut


J’anime à rouler tous les garçons
Je suis rousse et j’étirent leurs jeux
Je défère les blondes et leurs chignons
Elles, je n’vais pas dans leur milieu


J'ai douze ans, bien plus de seize dans ma tête,
Je lis des livres et je joue aux cartes entre cops,
Je regarde les filles, j'attends le début de la fête,
Les booms et les slows, la lumière des stroboscopes,


J’aime bien rigoler avec les garçons
Ils ont l’air bête mais sont sympa
Ils rigolent plus d’ mes taches de son
Même si c’est des fils à papa


J’anime rien en lâchant les arçons
Ils font affaire de fête autour du repas
Ils fignolent plus et gâchent le son
Mélangeant les fils dans la pampa


J’ai quinze ans et cette nana m’indispose,
Avec ses belles tresses au raz de ses fesses,
Surtout quand elle veut prendre la pose,
Comme les miss qu’elle a vu dans a presse.


Ah oui je sais, j’ plais aux garçons
Je me sens belle, future starlette
Très souvent j’amorce l’hameçon
Prenant bien soin de ma silhouette


Ah non ! Tu l’sais, j’m complais en glaçon
Je ressens celle, au futur, inquiète
Sous le vent, j’désamorce les leçons
Retenant, bien loin d’une girouette


Hé! j'ai vingt ans, hé! tar'ta gueule à la soirée,

J'ai trente ans, ça y est je rentre dans le rang,

Hé, hé, hé, j’suis vieux et ça s’entend
Avec mes tremblements, un mini séisme
Qui n’envahissent pas mon cerveau lent
Mais qui me permet de rester optimiste.


Hé ! A quatre vingt ans, j’reste éveillé.


La suite est plus compliquée
Pour pasticher : Mets ta mort fosse
Pour une fin sophistiquée
Métamorphose pour une mort fausse.




***********************

Merci à tous, participants et juges, double félicitation à Olivierw pour ses médailles d'or et d'argent​
 
Dernière édition:

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#13
alors les "larves" de créapoèmes attendent elles la pluie pour finir leur métamorphose poétique en poètes
(humour je précise )

je suppose que les poètes font les larves aux soleils ;)
 
#20
Les rois de la métamorphose son bien sûr le forum poétique, ce sujet devrait les inspirer au plus haut point !…Hi trois coups
J’irai même plus loin en parlant de dédoublement, voir plus !.