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L'histoire de Coco le coq

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#1
L’histoire de Coco le coq,
(d’après une histoire drôle)

Laisser moi vous conter l’histoire de Coco,
Un jeune coq fringant, un drôle d’asticot,
Au sortir de l’hiver, quand fond la blanche neige,
Quand l’amour au printemps se confond en manège,

Un brave paysan perdu dans son vieux mas,
Regardait tristement affaibli par les frimas,
Son prince de bass’cour ramollir de la crête,
Chantant las au balcon d’une ardeur discrète,

Monte alors la rumeur, partout dans la maison,
De la cave au grenier on murmure à raison,
Que couic on mangera du coq au vin à Pâques,
Zygomatiques vifs on se rit du vieux Jacques,

Le bon fermier sait bien quand vient le renouveau,
Qu’il lui faudra fin mars, aux foires vendre veau,
Et remplacer son coq, acheter des fanfreluches
Pour sa dame, des outils, des râteaux et des cruches,

Avec un camelot, trafiquant d’emplumés,
il discute serré, des atouts présumés
De ses cocoricos de mauvaise fabrique,
Et si mal imités qu’ils ne valent trique,

Sans un égarement désigne un volatil,
Maigrichon dans un coin, - « et celui-ci dit il ? »
De son air avisé, au commerçant surpris,
Qui sentant le bon coup en grossi fort le prix,

Le vendeur lui répond sur un ton malicieux,
Il s’appelle Coco, un choix très judicieux
N’en pensant pas un mot, et pour votre cagnotte,
Pas de déception que du grain il grignote,

Le fermier satisfait s’en revint tout joyeux
Portant Coco aux bras qui se tait silencieux,
Sous un soleil radieux plombant de solitude,
Les paysages verts emprunts de plénitude,

De retour en ses lieux, présentant son achat,
aux autres animaux, dans la cour le lâchât,
Coco bondit tout drè*, sur une jeune poule,
Puis une et puis deux et sur toute la foule,

Sautant sur les canards, les dindes, les dindons,
Sur les oies, les cochons, les mouches, les bourdons,
Tous y passent ma fois, les vaches à l’étable,
Nique, nique le veau, et le chien sous la table,

Nique, nique le chat, la jument, le poulain,
l’abeille sur la fleur, et le crapaud vilain,
La carpe à l’étang, la blanche tourterelle,
Et la bête à bon dieu petite coccinelle,

Jamais dans le pays on avait vu cela,
Tous couraient, se sauvaient, ou faisaient la holà,
le paysan pensait, à ce rythme aux vendanges,
Ma mise se verra rendue et foins en granges,

Poursuivant son chemin, du pré jusqu’au ruisseau,
La souris, le mulot, le ver, le vermisseau,
Le taureau imposant, et sous sa carapace,
la tortue, l’escargot, et même la limace,

Grimpant en haut des champs, là s’effondre d’un coup,
Le vieux s’écrie « son cœur ! », allant criant au loup,
Voyant déjà au ciel le vautour dans son vole,
Tournoyer au dessus de la dépouille môle,

Coco fit un clin l’œil complice à l’homme et dit,
Laisse venir petit, laisse venir petit.

Moralité :
Ce n’est donc pas celui qui chante le plus haut,
Qui en a forcément le plus sous le capot

* tout drè : tout droit en patois
 
Dernière édition:

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#6
matafan ou vers chez moi matefin au plat, pour ceux pas de la région espèce de grosse crèpe en formne de gâteau gonflé au centre comme un chapeau mexicain, mais mon père utilisait souvent cette expression en parlant de quelqu'un pour rire espèce de grand matafan mais je ne sais trop qu'est ce qu'il désignait par là, surement un drôle de coco;)
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#7
Merci Luron ronpetitpatapon;)
pour une fois c'est moi qui ai donné dans l'humour,
bien que pas croyant chez nous, on dit pour autant "on adore que dieu" ben merde serai je dieu "lol" comme tonton "François Mitterrand" pour les plus jeunes:p
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#8
C'est le seul animal a avoir les pattes dans le fumier et chanter félicitations bonne journée
merci Coqhardi,
tu as vu, tu as de la concurrence;)
c'est une blague belge bien connue "pourquoi les français on choisi le coq comme emblème ? parce que c'est le seul animal à chanter les pieds dans la "M"
 

GABY73

Maître Poète
#12
L’histoire de Coco le coq,
(d’après une histoire drôle)

Laisser moi vous conter l’histoire de Coco,
Un jeune coq fringant, un drôle d’asticot,
Au sortir de l’hiver, quand fond la blanche neige,
Quand l’amour au printemps se confond en manège,

Un brave paysan perdu dans son vieux mas,
Regardait tristement affaibli par les frimas,
Son prince de bass’cour ramollir de la crête,
Chantant las au balcon d’une ardeur discrète,

Monte alors la rumeur, partout dans la maison,
De la cave au grenier on murmure à raison,
Que couic on mangera du coq au vin à Pâques,
Zygomatiques vifs on se gausse du vieux Jacques,

Le bon fermier sait bien quand vient le renouveau,
Qu’il lui faudra fin mars, aux foires vendre veau,
Et remplacer son coq, acheter des fanfreluches
Pour sa dame, des outils, des râteaux et des cruches,

Avec un camelot, trafiquant d’emplumés,
il discute serré, des atouts présumés
De ses cocoricos de mauvaise fabrique,
Et si mal imités qu’ils ne valent trique,

Sans un égarement désigne un volatil,
Maigrichon dans un coin, - « et celui-ci dit il ? »
De son air avisé, au commerçant surpris,
Qui sentant le bon coup en grossi fort le prix,

Le vendeur lui répond sur un ton malicieux,
Il s’appelle Coco, un choix très judicieux
N’en pensant pas un mot, et pour votre cagnotte,
Pas de déception que du grain il grignote,

Le fermier satisfait s’en revint tout joyeux
Portant Coco aux bras qui se tait silencieux,
Sous un soleil radieux plombant de solitude,
Les paysages verts emprunts de plénitude,

De retour en ses lieux, présentant son achat,
aux autres animaux, dans la cour le lâchât,
Coco bondit tout drè*, sur une jeune poule,
Puis une et puis deux et sur toute la foule,

Sautant sur les canards, les dindes, les dindons,
Sur les oies, les cochons, les mouches, les bourdons,
Tous y passent ma fois, les vaches à l’étable,
Nique, nique le veau, et le chien sous la table,

Nique, nique le chat, la jument, le poulain,
l’abeille sur la fleur, et le crapaud vilain,
La carpe à l’étang, la blanche tourterelle,
Et la bête à bon dieu petite coccinelle,

Jamais dans le pays on avait vu cela,
Tous couraient, se sauvaient, ou faisaient la holà,
le paysan pensait, à ce rythme aux vendanges,
Ma mise se verra rendue et foins en granges,

Poursuivant son chemin, du pré jusqu’au ruisseau,
La souris, le mulot, le ver, le vermisseau,
Le taureau imposant, et sous sa carapace,
la tortue, l’escargot, et même la limace,

Grimpant en haut des champs, là s’effondre d’un coup,
Le vieux s’écrie « son cœur ! », allant criant au loup,
Voyant déjà au ciel le vautour dans son vole,
Tournoyer au dessus de la dépouille môle,

Coco fit un clin l’œil complice à l’homme et dit,
Laisse venir petit, laisse venir petit.

Moralité :
Ce n’est donc pas celui qui chante le plus haut,
Qui en a forcément le plus sous le capot

* tout drè : tout droit en patois
Bravo Xavier

J'ai vraiment adoré ma lecture
Gaby