Azur où es-tu ?

Azur où es-tu ?
Perdu dans les cieux d’ailleurs
Azur que fais-tu ?
Brandissant d’autres lueurs

Si bleu de beauté
Tu t’ouvres à la nuit déchue
Telle une mâtiné de rosée
Une fleur dévêtue

Sur ma tête des nuages
S’incrustent au décor,
Sombre d’un breuvage
Qui attriste mon sort

Brave est l’équipage
Qui navigue sans réconfort
Par delà les rivages
Où l’argent remplace l’or

Au rayon des souvenirs
De chaudes soirées,
Ma mémoire semble brunir
Glaçant mes vieilles idées

Mes espoirs risquent de périr
Flétris de n’être cultivés,
À l’automne de mes soupirs
Mes racines meurent nées



PS : vivement l’été …

Quand nos yeux tombent
sur les bourgeons gonflés,
peinent,
Que restera t-il pour le printemps
l'été?
Nous les êtres ne sommes-nous
pas meurtris par le manque d'air?

Nous sommes là les mains en calice
cherchant le souvenir d'un temps
de félicité que pleuvait le ciel!

Merci le Coeurentretesmains
pour ce merveilleux poème,
qui dit bien la nostalgique
vérité!

Heureuse de respirer ta présence,
Bises, Poly

L'apparition du soleil en ce moment fais du bien malgré ce virus bravo amicalement Kinkin

Merci Poly pour ton doux commentaire, ça me touche beaucoup
Bises.

Merci Kinkin, oui on en profite un peu.
Amicalement.

C'est un très beau poème. Bravo.