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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Sur la voie express en direction de Mornay, sœur Mathilde avait fini par se calmer.
Le général lui avait envoyé par message de sévères réprimandes sur sa façon de conduire.
Les caméras qui étaient le long de la voie avaient informé les agents qui contrôlaient le trafic. Étant donné qu'il s'agissait d'une voiture de police la brigade la plus proche fut informée de l'incident. C'est tout naturellement que le général fut au courant par le poste émetteur mobile du brigadier qui était resté à l'épicerie.
- Ma sœur, dans le passé quand j'étais plus jeune, je faisais des runs avec mon Manu. Je peux vous assurer que vous nous surpassez en dangerosité. Pourtant, nous n'étions pas des enfants de cœur. Nous avons brûlé du pneu, je peux vous l'assurer.
- Oui, vous n'avez pas non plus cassé trois jambes à un évêque non plus. Je peux vous dire que le vieux bouc derrière avec sa Bugatti, grille tout le monde. Alors pas la peine de fanfaronner, je suis autant une pro du volant que vous.
- Ne l'écouter pas monsieur le ministre, cette pauvre femme n'a pas toute sa raison. Que voulez-vous, ce sont les effets de l'alcool.
- Bon, restons calme ne nous disputons pas, nous arrivons à Mornay. Je me demande où est Pépère, je raffole de ses histoires.
Thomas était bien le seul à être sérieux dans cette voiture. La sœur arrivait enfin vers l'échangeur qui menait à Mornay. Pour se venger des paroles du pape elle prit le rond-point à l'envers et passa au ras du nez d'une semi-remorque qui la klaxonna sans aucun résultat. Elle enjambait le giratoire et finit miraculeusement sur la nationale gyrophare à fond et sirènes hurlantes. Visiblement, elle se prenait pour une policière.
Le général Picolle était toujours avec l'épicière et il entendit au loin la sirène qui hurlait.
- Je crois que sœur danger est en bon chemin. À écouter le déplacement du son de son gyrophare, je pense que la bougresse doit être au moins à cent cinquante à l'heure.
Et vous madame, êtes vous prudente en voiture ?
- Hé bien général, je ne sais que vous dire avec toutes vos fonctions, c'est ambiguë.
- Parlez en toute transparence, madame, je ferai de vous demain une héroïne, borgne, où manchot, soit en Irak en Tanzanie ou en Russie. Pour vous madame, je me sacrifierai les cheveux, vous retirant du lance-flamme qui vous transformera en merguez. Je mouillerai et salirai mes jolis souliers cirés chaque matin, pour vous tirer du marécage où vous vous enfonceriez pour rechercher les mines au risque de vous éparpiller en mille morceaux. Moi, qui fier comme le cheval emmenant son cavalier, je clamerai partout les risques que vous auriez pris. Ceux de voyager avec ces éclats d'argent de la mine qui vous aurait éparpillé comme un moulin à poivre moût le grain. Dites moi en toute tranquillité ce que vous voulez.
- Mon général, votre discours est parfois un peu effrayant, mais vous êtes si charmant en même temps.
Hé bien, je conduis très prudemment. En général, je roule à plus de cent trente à l'heure sur la nationale, mais toujours avec prudence. Je ne marque pas toujours les stops, mais je le fais très délicatement. Je ne m'arrête pas aux feux rouges tout le temps, mais je le fais avec une telle douceur que, jamais, entendez moi bien, jamais l'un d'eux ne s'est enflammé. Je ne laisse pas toujours passer les piétons, mais pour les calmer, je leur fais un bras d'honneur pour leur signifier que la rouquine les, hum hum, gentiment. Vous, voyez, je suis très douce au volant mon général. Je roule aussi depuis quelque temps avec des pneus sous gonflés à l'arrière de mon véhicule. Mais passé les cent à l'heure sur route mouillée, la voiture danse de l'arrière et c'est follement amusant. Voilà, c'est tout à fait moi au volant. Vous vouliez savoir, vous savez à présent. Comme vous ne me sanctionnerez pas, je suis franche.
- Non madame, je n'aurais pas l'affront de vous mettre cent ans de bouton rouge et encore moins deux cent ans de chaise électrique à perpétuité. Non, je ne ferai rien de cela madame, par contre, je vais informer les services de gendarmerie de votre façon de conduire de façon à ce qu'il vous retire votre permis de conduire, car vous êtes un vrai danger de la route.
La pauvre épicière qui avait joué le jeu de la sincérité se disait au fond d'elle-même, hé bien, ça m'apprendra à être franche.
Sybage partit voir son cousin qui était dans la cabane.
Arrivée devant lui, elle le retrouva assis sur les coussins à Bibou. Il se massait les pattes arrières et elles étaient encore fumante.
- Hé bien mon cousin, c'est donc vrai, tu cours aussi vite qu'un train.
- Oui ma cousine, et là j'ai été en mission vers Bordeaux, il n'y a pas plus longtemps que tout à l'heure.
- Ha, bon, Pépère vient de me dire que tu étais reparti vers Sancoins, c'est bizarre ton histoire.
- Voilà ma cousine, arrivé à Sancoins les gendarmes m'ont arrêté pour excès de vitesse. Après m'avoir reconnu, ils m'ont demandé un service en l'échange de l'annulation de mon procès verchale.
J'ai été missionné pour rattraper un TGV qui emmenait des sœurs à Lourdes pour un congrès sur les dangers de la cigarette électronique dans les couvents, à Lourdes.
C'est alors que j'ai tracé la route avec un gyrophare et une sirène mobiles en direction de Bordeaux.
Arrivé sur place un agent de la chatdarmerie m'attendait et m'a expliqué le problème.
Des terroristes avaient piraté le train et demandaient la libération de complices emprisonnés en France. Ils demandaient aussi que leur soit livré Pépère qui était responsable de leur arrestation.
Avec mes pattes hypers puissantes j'ai pu rattraper le train qui filait à trois cent vingt kilomètres à l'heure, mais ça n'a pas suffit et il est tombé dans la Garonne. La motrice avait été détachée, mais je ne le savais pas donc j'ai couru et sauté dedans et l'ai arrêté pour rien. Entre temps l'agent de la chatdarmerie avait appelé Elchaponne à Sancoins. Grâce à un super TGV et la magie de Chouânne, il est arrivé très vite.
Pendant que je sauvais les sœurs la chatdarmerie a rappelé Elchaponne et avec sa force miraculeuse, il a tiré le train de l'étang et toujours avec sa force surnaturelle, il a redressé les rails. Chouânne par télépathie avec sa magie a remis toutes les sœurs en forme voilà encore un exploit qui va faire du bruit à TV-chatchat ou dans Voichat.
Pendant que Cookie observait les Américains, le Pépère finissait de raconter ses histoires avant de repartir. Il devait déjà ramener, Pêcheur, Coin-coin et Avéame. Ensuite, il devait revenir chercher ses amis Turbo, Lolo et Chatdore pour aller enfin réparer le canal qui était sans eau depuis deux jours.
- Hi, tu as encore fait de sacrés exploits, mon méga love Pépère.
- Oui, c'est vrai, mais Chatdore a été parfait avec la chatmoureuse à Fripouille.
- Moi, aussi, j'ai électrocuté le cochon au risque de ma vie.
- Oui, Chatdore à été exceptionnel et je suis fier de lui. En plus je vais rendre service à mon copain Fripouille en te ramenant vers lui avéame.
- Mon Fripouille, t'aime beaucoup, il m'a dit qu'il avait combattu des malfaiteurs pour toi.
- Oui, c'est vrai Avéame, des terroristes à intermarcher à deux pattes de ta porte.
- Je n'ai pas très bien compris, ce que des terroristes allaient faire à intermarcher, chat, chat, chat, mais Fripouille m'en a parlé.
- Hé bien, ils étaient en train de faire des courses pour se restaurer et se venger sur moi qui les avais fait arrêter un long moment avant. Fripouille , lui faisait ses courses au rayon parfum pour toi Avéame. Il cherchait du parfum d'Ève Chat Laurence et il a croisé l'un d'eux. Il l'avait reconnu, car il avait vu sa tête quelque temps avant dans Voichat. Il a ensuite appelé le responsable du magasin et celui-ci avait fait évacuer les clients discrètement. Il les a terrassés à coup de queue dans le rayon boucherie et ensuite, il les a ficelés avec de la ficelle de rôti. Il restait un terroriste et ton chatmoureux a eu la vie sauve grâce à un super cadeau que je lui avais offert quelque temps avant. Et, je l'ai aussi sauvé de la gastro-entérite par la suite.
- Ha bon comment ça ?
- Hé bien, je vais te le dire Avéame. Voilà, quelque temps plus tôt, j'avais mangé du poulet avec lui. Grâce, à un calcul approprié et l'application de la moyenne compensée, il a eu sa juste part. Malgré tout, il était un peu lésé et pour le dédommagement, je lui ai offert la ficelle et un bout de peau. Je lui ai dit, garde cette ficelle qui dans quelques années vaudra une fortune car t'étant offerte par Pépère. Il a gardé dans une boîte d'allumettes ce présent inestimable. C'est-à-dire, la peau et la ficelle dont il s'est servi pour faire une fronde qui lui a servi pour projeter un os de gigot sur le front du dernier terroriste qu'il a neutralisé.
La gendarmerie est venue les récupérer très vite. Parmi eux il y avait ma love boit pas d'eau et elle lui avait promis des croquettes du commissariat. Je lui ai dit de se méfier, car elles sont remplies de drogue et donnent la colique. Elles proviennent d'une saisie et elles sont en plus coupées avec du cannabis. D'ailleurs, moi-même je suis toujours dérangé à cause de ça et c'est la raison d'un différent avec Cookie. Je lui ai raconté la fois où j'étais avec Leïlanne sur une lointaine planète et où j'ai dû me réfugier dans une forêt pour faire mes besoins. Dans le bois vivaient des monstres à queue de scorpion et ils avaient un bec de canard avec des dents de crocodile et une terrible langue en sortait avec au bout un dard de frelon asiatique. Ces monstres s'appellent, des gigonotus. Malheureusement la veille, moi pauvre malnutri J'avais mangé des croquettes du commissariat par désespoir et je n'ai pas pu retenir mon envie. Les bestioles m'ont poursuivi et Leïlanne à dû me prendre dans ses bras avec Lolo pour se réfugier dans sa soucoupe.
Tu peux lui demander, il est à côté de toi.
- Oui, c'est vrai Avéame, c'est comme ça que ça s'est passé.
- Oui bien sûr, Pépère ne ment jamais. Depuis les monstres, m'ont déclaré la guerre et ils sillonnent l'univers à ma recherche.

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