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La vie...

Oiseau Lyre

Maître Poète
#1
Pourquoi est-ce que tu t'es enfui
Démon latent d'hypocrisie
Sombre alchimie du clair-obscur
T'ai-je connu qu'à vive allure ?

Oui je le sais oui je le sens
Au sein du fruit de mes tourments
Tu m'as quitté sans me connaître
Sans mot sans bruit, de disparaître
Tu te hâtes, et sans scrupules
Je bois tes mots si incrédule
Aveuglée par ta drogue douce
Me consumant afin que pousse
Un végétal d'hostile aisance
Pour provoquer ma déchéance.

Des coups sanglants il en produit
Sachant marquer la vilenie
Sur mon cœur froid cessant de battre
Rose pourquoi daigner m'abattre ?
Que t'ai-je fait de peu clément
Pour m'en vouloir intensément ?

Altruiste, chrétienne, être une bonne âme
Est-ce cela mon plus grand drame ?
Pour devenir manipulée
Par toi odieux flux immergé
Monstre impétueux perfide lâche
Et chaque jour tu ne relâches
Ton venimeux flot d'infection
Me composant désillusion.

Ma rosée est ta nourriture
Et mon corps est toute une armure
Te protégeant en me rongeant
Mes émotions mes sentiments
Tant le déclin se fait sentir
Tu me taris pour mieux me nuire
L'orage gronde et m'obscurcit
Pour m'emporter vers l'infamie.

Alors je veux te demander
Pourquoi poison me décimer ?
En ne cessant d'ancrer ton dard
Qui me transforme en cauchemar.

Tes racines causent déboires
En m'injectant sans plus d'espoir
Ton arsenic si nauséeux
Par tes atouts si épineux
Qui sans issu corrompt mon être
Et je finis par transparaître
En entité déboussolée
Ne sachant plus d'où elle est née.

Oui j'ai perdu mes origines
Par toi fanant en ma poitrine
Pourquoi périr en ma personne ?
Je le ressens je le soupçonne
Le fléau se repend en moi
En décidant tout apparat.

Ma fleur vision de l'existence
Pardon d'avoir perdu mes sens
Toi qui était souffle de vie
Mon aversion t’anéantie
Car elle n'est que maléfice
Et selon moi deviens factice.

Ma foi en l'homme s'atténue
Par tradition d'instants vécus
Cette allusion n'est pas la mienne
Elle ne me cause que déveine
J'aurai toujours un air félin
M'ayant offert dès le matin
Des attributs pour endosser
L'ondée d'injures déferlée.

Poursuis ta marche sur mon cœur
Pour m'éloigner de ma torpeur
Toi mon gardien mon élixir
Continue de me prémunir
Par tes vertus miraculeuses
Toi animal de forme pieuse
Qui m'a toujours donné les armes
Pour amoindrir mon lac de larmes
Me permettant d'oser survivre
Dans cet enfer qui tant m'enivre.
 

Pièces jointes