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Résultat du concours Discussion CONCOURS: EST-IL POSSIBLE D’ÉCHAPPER AU TEMPS

LLUMIERELIVE

Maîtresse des concours
Membre du personnel
#1
Vu l'absence totale de juges je suis dans l'obligation de remanier la formule de nos concours.

Ils seront dorénavant soumis à élection, chaque concurrent devra voter pour 2 poèmes (qui lui semble les meilleurs). Les membres de Créa "non" participants pourront également prendre part au vote.

Selon la suggestion de Zuc le concours actuel "Est-il possible d'échapper au temps" sera maintenu jusqu'au 31 aout inclus.

Une fois tous les poèmes mis sur page concours vous pourrez enfin voter.
Vous aurez 10 jours (du 1er au 10 septembre) pour valider votre choix.
Les résultats seront affichés le 15 septembre.


A savoir: 1 seul poème par participant, rester dans l'anonymat et attendre les résultats avant de le mettre sur sa propre page.

Inchangé : envoi des poèmes sur ma MP.

Je demande votre indulgence : cette expérimentation dans laquelle je me lance risque de rencontrer quelques cafouillages…

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CONCOURS : Est-il possible d’échapper au temps
Date limite 31 aout
Résultats 15 septembre


Thème :
Ce sujet de philo proposé au bac cette année a retenu mon attention, je vous propose donc de traiter sur ce thème…


Consignes :
Prose entrecoupée de quatrains
Quatrains sans métrique (comptage des syllabes)
Rimes croisées (ABAB) riches ou suffisantes
Alternance féminine/masculine non imposée
Attention à l’orthographe et à la ponctuation
Envoi de vos poèmes sur ma MP


Llumierelive

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1 Perte de temps

Perte de temps, perte de vitesse, car pris de vitesse, car pris par le temps.
Le temps qui nous impose son temps.
En tant que temps, les heures passent, le temps passe…..
Le temps passe, le temps passé ne fait plus partie du passé mais du présent, car le temps passé se vit au temps présent, mais grâce au temps passé.
Ainsi au temps présent nous vivons notre temps passé, nous vivons notre passé.
Temps perdu est notre temps présent ; car ce que nous vivons, c’est notre temps passé !
Un temps passé jadis qui sera vécu au présent, vécu au temps présent.
Tout dépend du temps passé, tout dépend du passé.
Le passé qui guide notre vie au présent et au temps présent.
Le temps passé bien que faisant partie du passé, sera du temps présent et fera partie de celui-ci.
Le temps passé nous impose notre temps présent.
Présent, temps présent et quel temps présent ?
Passé, temps passé et quel temps passé ? Tout est présent, tout est
passé, un passé sans présent et un présent sans passé.
Passe, passe ô ! Passé perdu ! Passe et laisse place au présent.
Passe, passe ô ! Passé perdu ! Car tu n’es plus présent en mon esprit.
Et au présent je n’ai plus aucune envie d’être présent.
J’aimerai y être absent, comme j’ai toujours été absent de tous les
discours.


Au temps, l’homme échappe,
Il s’accroche comme un crabe,
Le temps le rattrape,
Il arrive à peine à prononcer une syllabe.


Il est pris à la trappe,
Il est à la recherche d’une échappatoire,
Comme on détient une grappe,
Il est suspendu au purgatoire.


On est tous fous de le croire, de croire en lui,
Lui qui s’enfuit, lui qui nous défie,
Lui qui tue l’ennui,
Lui qui se réjouit de nous faire boire le verre jusqu’à la lie.


De nous voir nous accrocher à la vie,
Il nous quitte, nous délaisse et nous dépasse,
Il s’en va, alors on le prie et on le supplie,
Pour nous laisser devant cette impasse.


Pour échapper au temps, encore faut-il arrêter le temps, pouvoir le ralentir ou l’accélérer…Peut-être dans les rêves, être un doux-rêveur, être Maître du temps et de notre destin.
Or le temps préside à notre destinée, n’est-ce pas ma belle Dulcinée?



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2 Ne rien perdre perdure la vie en échappatoire heureux!

C’est fou, prenant comme un savant recul, j’entends qu’à « l’or loge » ointe un jour hors temps dans les mots, froment en bref fascicule où cartes s’inclinent en sachant prédire fort : ‘Ecris ! Ecris’! S’étalant têtues scandent un frais printemps
« dès l’or d’émaux » extrapolés reçus se mettent à valser sur vers sans médire !
Trouver trésor temps, offrant majuscule en pensée de lierre, frondeur de l’inné, mettre en col de cygne une âme sur plume où ver-moulu se dessine avec raison, sur feuille glacée, par chemin gaufré, lâche en jours, leurs nuits, sans heurts câlinés ! Comme rides sur minois ! Sont-elles pleur ou sourire ? Germe en
floraison !


Saisir un instant, un moment, une heure uniquement sur almanach « par fête », c’est fleurir l’instant constant jalonné d’une aura sucre où miel est vrai bonheur, errant léger, rapide
ainsi l’éclair va-et-vient leurre en secondes parfaites! Un tout en rayons illumine, illustre un « ce » pendant d’un pur amour, l’honneur !


Le jour le plus long deviendrait l’éternel !
On ne peut échapper au temps, c’est vie donnée, détricotons nos instants d’un certain hier fait de chair, scandé en secondes au pas de lierre, « or donné » tressant le jour, la nuit, faits de « mets-sages » en chaire ! Lune et soleil mettent en marche nuptiale croissant effaçant le temps-même et coure l’initial Infini ! Lâcher tous moments serait perdre mémoire « croix-sang »


Rendre l’homme inexpert sans l’horloge infinie que la Nature agitait avec distinction ; remonter « traits passés » ferait taire tous cerveaux, plus de passé, plus d’avenir sans extinction pour l’éternel présent à la tête sans niveau ! C’est tuer l’essentiel regard imperméable et faire de l’être un robot sans aucun repaire et l’esprit, sans âme deviendrait rien d’agréable. Des semaines en mois les ans deviendraient, un ciel hors pair !
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3 Le temps

Il y a tant et tant de temps qu'en ces instants de vacances, il nous faut commenter " Est-il possible d'échapper au temps". Comme les coureurs du tour de France, cela pourrait être la définition des échappées qui souhaitent que les minutes augmentent avec le peloton.
Mais le temps des uns n’est pas le temps des autres, comme dans un dicton, chacun voit midi à sa porte.
Et si le votre s’arrête, celui des autres continu.
Oh ! Temps suspend ton vol !
Quand les différences de vitesse,
Des engins aériens qui nous survolent,
Modifient la nature entre lent et presse.


Echapper à l’averse où au soleil, ne peut se faire à l’échelle humaine quand se déplaçant d’un lieu à un autre.
Oh ! Temps ! Mais t’es haut !
Tes nuages froids et chauds débonnaires,
Pour gêner les pronostics météo,
Se rencontrent en éclairs et tonnerre.


Eros ou cupidon essayent de durer le plus longtemps, mais quelques fois s’échappent.
L’habitude des relations entre lui et sa belle
Vient une grande perte de tempérament,
Quand cet amour devient ritournelle,
Défini ainsi que le temps perd amant.


Comment expliquer la durée entre plusieurs dates en minutes, secondes, heures, jours, mois, années où siècles quand dans un cycle étendu varie d’une période, d’un instant où d’une saison ?


**********************

4 Un truc m'échappe...

Comme le bachelier qui toute l'année aurait trimé, planché sur sa copie, fier ou non de ses résultats s’alanguit à la chaleur, au soleil, savoure le temps libre qui lui reste d'un été trop vite consumé,
avant que d'être rattrapé par la sombre réalité, du temps qui passe inexorablement, un interlude dans la course des étoiles, la terre perdue dans l'univers continue de tourner.
Le brouhaha monte en écho de nos vicissitudes abyssales, cédant ainsi aux plaisirs de la belle saison, aux barbecues, aux apéros, aux amis, à la baignade, aux farnientes, guettant l'orage salvateur, quand dehors la canicule pareil au gel ultime semble figer, stopper le temps, écrasant le monde.


Moi installé à l'ombre dans ma chambre, l’œil distrait derrière mon écran, je me prête au jeu d'un concours poétique, mes cellules grises fonctionnant au ralenti « bien que toute unité de vitesse soit relative à une unité de temps et de distance ou de quantité».
Je ne peux vous dire le flot de mes pensées, mais je sais qu'il me faudra bien tout un été, pour vous pondre le fruit estival qui mûrit dans ma tête au rythme du temps qui passe, et qui résume à lui seul le sujet, qui au-delà du délai de réflexion connaît une date buttoir, où la seul réponse simple et rapide serai de répondre non,
mais ne serait ce pas une façon d'y échapper, encore que ! Il faudra bien mettre un point final à ce délire sidéral et neuronal, pour que je vous livre enfin ma prose et mes vers qui ne font que combler l'espace d'un moment, le trou béant des jours où je n'ai rien d'autre à faire.


Quand, philosophe d'un jour se fait le poète,
Le temps s'échappe vers un point non défini,
Où s'envole au ciel le rire d'une mouette,
L'esprit se pare d'humour en catimini,


Le philosophe disserte, le politicien oriente, le scientifique défini, le professeur explique.
L'élève les yeux rivés sur l'horloge attend la sonnerie, le poète rêveur sublime le temps, cette infime particule insaisissable qui se renouvelle aussi vite qu'elle ne meurt.


Je m'imagine assis sur le seuil d'un rocher,
Surplombant la mer, je contemple l'horizon,
Où les vagues vont et viennent sans décrocher,
Imprimant le temps comme une infinie prison,


Mon regard ne peut se détacher, mes idées sombrent, mes yeux se ferment. Je médite un instant, un siècle, une heure, qui sait ?
Le temps n'existe plus, noyé dans les remous de la pensée et auquel je songe,


Sous un soleil de plomb où tout semble arrêté,
Comme seul marqueur de temps, le chant des cigales,
Me rappelle à mes souvenirs le bel été,
Épris dans la ronde des saisons inégales,


Inégaux, comme ce moi d'hier, ce moi d'aujourd'hui, et mon moi futur, celui que j'étais à vingt ans brûlant la chandelle par les deux bouts, vivant à cent à l'heure, n'ignorant certes pas qu'un jour je serai vieux, mais c'était si loin, et je fonçais, fonçais, fonçais…
Le temps n’existe que parce que l'on existe, il nous échappera vraiment le jour où la vie nous échappera, ce jour où je ne serai plus…Et pourtant les saisons continueront à s'enchaîner, les poètes à versifier, et le temps à s'égrainer.


Tic-tac, tic-tac fait la pendule du salon,
A vos marques, voici l'heure de la rentrée,
Déposez shorts et tongs, mettez un pantalon ,
Demain présentez vous à la terre éventrée.








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Dernière édition par un modérateur:
#2
très bonne idée de faire voter les membres , ça permet de se rendre compte comme c'est difficile de choisir parfois
entre plusieurs poèmes de bonne facture
et ça évite aussi toute contestation des jugements puisque ce sont les participants (et les autres) qui votent
 

tieram

Maître Poète
#6
Je suis pour aussi amitiés bisous mais j'ai pas le temps d'écrire là et le thème et ces contraintes ne m'inspirent pas du tout désolée prose et strophe ensemble je ne sais pas faire soit l'un soit l'autre bisous les ami(e)s
 

OLIVIERW

Maître Poète
#15
Le temps du rêve,


Orgasme cosmique, semence sidérale
Soudain le néant explose, le temps est né
Le temps du rêve a commencé, la bacchanale
De la vie a conquis l'espace et l'éternité.


Au temps du rêve, plantes, animaux, humains
Étaient un tout, étaient le tout, un seul esprit
A l'origine du monde, pour son destin
Un éternel printemps, virginal paradis.


Et Dieu est venu, perturbé la vie
Le temps du rêve a cessé, à cause de lui
Les hommes se sont détruits et se sont haïs
Menant combats sur Terre, ils pleurent aujourd'hui.
 
#16
Le temps du rêve,


Orgasme cosmique, semence sidérale
Soudain le néant explose, le temps est né
Le temps du rêve a commencé, la bacchanale
De la vie a conquis l'espace et l'éternité.


Au temps du rêve, plantes, animaux, humains
Étaient un tout, étaient le tout, un seul esprit
A l'origine du monde, pour son destin
Un éternel printemps, virginal paradis.


Et Dieu est venu, perturbé la vie
Le temps du rêve a cessé, à cause de lui
Les hommes se sont détruits et se sont haïs
Menant combats sur Terre, ils pleurent aujourd'hui.
Magnifique mais sil tu voulais concourir il fallait l'envoyer en mp à llumière comme indiqué
 

OLIVIERW

Maître Poète
#17
Le temps,


Cette notion purement mathématique
Qui a pour les humains un sens emblématique
La vie découpée en parties mesurées
Un mouvement perpétuel démesuré.


Le temps plus cher que l'argent, qui n'a pas de prix
Dont les savants et même les plus grands esprits
Ne peuvent reproduire, une denrée tellement rare
Qu'il ne reste que des souvenirs en mémoire.


Et toute sa vie, l'homme court après le temps
Été, automne, hiver, enfin le printemps
Les quatre saisons, les années passent, poursuivre
Sa route, mais l'homme prend-t-il le temps de vivre ?


 

OLIVIERW

Maître Poète
#18
Lenteur du temps,


Cent ans ! Regardez ce petit vieux assis
Sur son fauteuil en bois, il a l’air si heureux
D’être centenaire, pas de pharmacie
Il a bon pied, bon œil, ce bienheureux !


Il est né dans un temps, où l’on prenait son temps
Ce n’était pas la course, pour aller plus loin
L’hiver venu, on ne pensait pas au printemps
On appréciait la vie, avec son conjoint !


Cent ans ! Que d’années passées, que de jours vécus
Il en a vu, Papy, des vertes et des pas mûres
Il a roulé sa bosse, avec tant d’inconnus
On peut dire, il s’est bâti, une belle armure !


Mon pauvre Monsieur, il a connu la guerre
Ce n’était pas la joie, fallait gagner son pain
Travail manuel, pour éviter la misère
Et on savait boire un coup, avec les copains !

Alors ! Mon petit gars, çà te fait quoi de voir
Ton grand-père, il est fier, content, d’arborer
Sa moustache, il paradait, au moment des foires
A faire le coq, devant les filles adorées !


Ah bien sûr ! Il ne sait pas utiliser
Ces objets connectés, ce progrès virtuel
Il n’est pas moderne, et il a l’air, épuisé
Ce n’est pas grave, Papy, restes naturel !