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Espoir d'un seul soir (Pentasyllabe)

#1
Espoir d’un seul soir



J’ai rêvé si fort

Au fond de la nuit

Aux sons de ton corps

Auprès de l’ennui



Au petit matin

Le jour qui se dresse

Souffrant mon chagrin

Je crie ma détresse



Mon âme en béquilles

Le long du chemin

Mon corps qui vacille

Je prie pour demain



Et quand vient le soir

Mon cœur qui explose

Perdu dans le noir

Je songe ma prose



Je suis un rêveur !

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©2019 RBaron (25/03)
 
Dernière édition:

Vega46

Maître Poète
#2
Le rêve permet l’évasion sans toutefois éclipser totalement la vie réelle même si quelquefois on y parvient presque !.
Bon soir Monsieur le Baron
Amitiés
MLCCACTP
 

LUZE

Animatrice
#3
il se trouve où le quintil ?
Je lis quatre quatrains mais pas de quintil ...
Quatre quatrains d'amour réussis en tous cas !

bises René
 
Dernière édition:

LUZE

Animatrice
#4
ah j'ai compris , :cool:c'est une erreur dans les vers et les syllabes !
un quintil est un ensemble de cinq vers
un vers de cinq syllabes est un pentasyllabe
c'est le cas de ton poème
il est écrit en quatrains de pentasyllabes ;)

voila voila !!
 
#8
Bonjour Baron

Un si beau poème fort touchant ..Mais poétiquement parlé ceux sont des quatrains écrits en vers de 5 Syllabes ou Pentasyllabe ( je me joins à Luze)Le quintil est une strophe de cinq vers que l'on peut scander sous n'importe quel moule prosodique ..Le quintil s'appelait jadis (Au Moyen âge )« cinquain » ou « chinquain »
il est souvent de structure aabba :.

On le trouve également dans les ballades.

Exemple : Christine de Pisan Rondeaux, avant 1430

« Je ne sais comment je dure,
Car mon dolent cœur fond d’ire
Et plaindre n’ose, ni dire
Ma douloureuse aventure.
Ma dolente vie obscure,.....

Les Romantiques et les Parnassiens renouvellent cette forme médiévale par les rimes abaab, grâce auxquelles un déséquilibre se crée qui est comblé au dernier vers. Ainsi dans Fantômes de Victor Hugo

« Hélas ! que j'en ai vu mourir de jeunes filles !
C'est le destin. Il faut une proie au trépas.
Il faut que l'herbe tombe au tranchant des faucilles ;
Il faut que dans le bal les folâtres quadrilles
Foulent des roses sous leurs pas. »

Aussi le "e" dans les verbes crie et prie doit être élidé dans la prosodie classique pure (en Néo ça passe ...)
Le dernier quatrain "Et quand vient le soir" respire un peu le Brel de "Ne me quitte pas "(sourire) cette célèbre chanson solfiée en Pentasyllabe

Mais ces petites remarques (fort amicales )n’enlèvent rien à la beauté de ton poème

Amitiés fleuries de Luthoriental
 
Dernière édition:

LUZE

Animatrice
#9
merci cher Naim du complément à mes explications , avec tout ça , l'ami René a de quoi lire pour nous écrire un quintil très vite ; rire
 
#10
ah j'ai compris , :cool:c'est une erreur dans les vers et les syllabes !
un quintil est un ensemble de cinq vers
un vers de cinq syllabes est un pentasyllabe
c'est le cas de ton poème
il est écrit en quatrains de pentasyllabes ;)

voila voila !!
Oups...
Mon erreur !
merci !!!! :)
Belle soirée à toi !
Amitiés,
René xx
 
#11
Bonjour Baron

Un si beau poème fort touchant ..Mais poétiquement parlé ceux sont des quatrains écrits en vers de 5 Syllabes ou Pentasyllabe ( je me joins à Luze)Le quintil est une strophe de cinq vers que l'on peut scander sous n'importe quel moule prosodique ..Le quintil s'appelait jadis (Au Moyen âge )« cinquain » ou « chinquain »
il est souvent de structure aabba :.

On le trouve également dans les ballades.

Exemple : Christine de Pisan Rondeaux, avant 1430

« Je ne sais comment je dure,
Car mon dolent cœur fond d’ire
Et plaindre n’ose, ni dire
Ma douloureuse aventure.
Ma dolente vie obscure,.....

Les Romantiques et les Parnassiens renouvellent cette forme médiévale par les rimes abaab, grâce auxquelles un déséquilibre se crée qui est comblé au dernier vers. Ainsi dans Fantômes de Victor Hugo

« Hélas ! que j'en ai vu mourir de jeunes filles !
C'est le destin. Il faut une proie au trépas.
Il faut que l'herbe tombe au tranchant des faucilles ;
Il faut que dans le bal les folâtres quadrilles
Foulent des roses sous leurs pas. »

Aussi le "e" dans les verbes crie et prie doit être élidé dans la prosodie classique pure (en Néo ça passe ...)
Le dernier quatrain "Et quand vient le soir" respire un peu le Brel de "Ne me quitte pas "(sourire) cette célèbre chanson solfiée en Pentasyllabe

Mais ces petites remarques (fort amicales )n’enlèvent rien à la beauté de ton poème

Amitiés fleuries de Luthoriental
Merci !
J'ai bien noté !
À suivre... :)
Belle soirée !
Amitiés,
René xx