J’adore ta douceur suprême
Ta robe courte de lin transparente repose, inerte,
sur une chaise, non loin de moi,
je la jalouse, car elle épouse tes formes,
et contient dans ses plis secrets le parfum de ta chair,
sur une chaise, non loin de moi,
je la jalouse, car elle épouse tes formes,
et contient dans ses plis secrets le parfum de ta chair,
elle sait mes baisers, et mon Désir
dès que je t’enveloppe, mamelons contre mamelons
dans l’enceinte de mes bras fuselés.
J’adore ta douceur suprême, ô ma Sirène,
dès que je t’enveloppe, mamelons contre mamelons
dans l’enceinte de mes bras fuselés.
J’adore ta douceur suprême, ô ma Sirène,
toi que je loue sans cesse dans mes poésies saphiques.
la fenêtre de notre chambre s’ouvre
sur les reflets moirés des blés,
les oiselles proclament au monde
la fenêtre de notre chambre s’ouvre
sur les reflets moirés des blés,
les oiselles proclament au monde
la joliesse de nos amours si belles,
le sourire du Loir coule majestueux, non loin de moi,
tandis que flottent à l’horizon
les voiles des forêts sous les battements du vent.
le sourire du Loir coule majestueux, non loin de moi,
tandis que flottent à l’horizon
les voiles des forêts sous les battements du vent.
Tes colliers d’or resplendissent aux battements de ta Beauté,
dès que tu te tournes dans ton sommeil,
ta chevelure d’ébène pend à la misaine de tes reins
où s’attardent mes paumes quand je te possèdes.
dès que tu te tournes dans ton sommeil,
ta chevelure d’ébène pend à la misaine de tes reins
où s’attardent mes paumes quand je te possèdes.
Je me lève et je hume le musc de tes bas, et
de tes porte-jarretelles noirs qui gisent à terre,
témoins de nos duels d’Eros,
je m’en empare et je les glisse dans mon sac à main,
de tes porte-jarretelles noirs qui gisent à terre,
témoins de nos duels d’Eros,
je m’en empare et je les glisse dans mon sac à main,
car tu es mienne, tu es ma proie depuis qu’un soir d’hiver,
j’ai délaissé mon mari violent
pour déifier dans mes odes saphiques, après notre rencontre,
l’ivresse de notre couche, les collines de mes seins lourds, et
j’ai délaissé mon mari violent
pour déifier dans mes odes saphiques, après notre rencontre,
l’ivresse de notre couche, les collines de mes seins lourds, et
le dais de ma principauté-corolle
où tu bois le miel de ma sève.
A ton réveil, je te caracolerai,
tu chanteras des hymnes de Grâce,
où tu bois le miel de ma sève.
A ton réveil, je te caracolerai,
tu chanteras des hymnes de Grâce,
puis, souveraine, nous échangerons nos sens grisés,
je te conduirai jusqu’à l’archipel de la Jouissance,
et Femmes, tendrement enlacées,
nous fêterons la splendeur de nos charnelles strophes !
je te conduirai jusqu’à l’archipel de la Jouissance,
et Femmes, tendrement enlacées,
nous fêterons la splendeur de nos charnelles strophes !
Sophie Rivière