Et dans la nuit noire, mon bel ange s’envole,
Au fond d'un édifice érigé en stuc noir ;
Quand du temps, tu prendras pour prison chaque soir
Pour ton âme troublée, d’un abandon frivole ;
Dans la terre, broyant ta carcasse béate,
Le silence pesant — tristesse de nos soirs, —
Détournera mon cœur de battre et te vouloir,
T’embrasser mon amour, d’un’ piété lauréate.
Ce caveau m’écœure de mon rêve fini,
— Car si nulle peine, comprendra le poète, —
Sombres mes lentes nuits que l’absence me lie,
Devrais-je : « ô souffrance, épouse si parfaite,
Dans mon âme connue et je pleure nos morts ! »
— Oh ! Solitude qui abreuve mes remords.
Au fond d'un édifice érigé en stuc noir ;
Quand du temps, tu prendras pour prison chaque soir
Pour ton âme troublée, d’un abandon frivole ;
Dans la terre, broyant ta carcasse béate,
Le silence pesant — tristesse de nos soirs, —
Détournera mon cœur de battre et te vouloir,
T’embrasser mon amour, d’un’ piété lauréate.
Ce caveau m’écœure de mon rêve fini,
— Car si nulle peine, comprendra le poète, —
Sombres mes lentes nuits que l’absence me lie,
Devrais-je : « ô souffrance, épouse si parfaite,
Dans mon âme connue et je pleure nos morts ! »
— Oh ! Solitude qui abreuve mes remords.