Ouistiti badaboum
Je suis le ouistiti,
La petite mascotte
Qui danse en redingote
Sur un mini-tapis.
Mes sauts et mes grimaces
Font rire les enfants
Pendant que les mamans
S’étonnent de ma crasse.
Petit calot de groom
Et autres clowneries,
J’amus’ la galerie
Avec mes badaboums.
Quelques pièces qui tintent
Dans la boîte en fer-blanc,
Et moi je fais semblant
D’adorer la contrainte
Du collier ras-du-cou
Et de la cordelette
Qui dessous les paillettes
Me servent de licou.
Ce soir quand cessera
L’orgue de Barbarie
De souffler à Paris
Mon rêve reprendra :
Mata Atlântica,
Nous rions dans les feuilles
De l’arbre qui accueille
Ton amour dans mes bras ;
Sur les rochers clapotent
La mer et son écume ;
Le soleil dans la brume
Est un disque qui flotte ;
Accrochée à mon dos
Notre infante dernière
Me semble si légère
Quand elle fait dodo.
Ô que tes mains sont douces,
Tout autant que ton front ;
Et demain nous irons
Retrouver cette mousse...
Je suis le ouistiti,
La petite mascotte
Qui danse en redingote
Sur un mini-tapis.
Qu’ai-je fait aux lambeaux
De l’ancienne forêt ?
Rêves évaporés,
Flammèches de flambeaux :
Reverrai-je ces jours
Où nous étions heureux ?
Sans regards curieux,
Sans prison pour séjour ?
Apprécies-tu toujours
La vie et ses reflets
Qui aujourd’hui m’effraient
Dans mes longs contre-jours ?
Mes sauts et mes grimaces
Font rire les enfants
Pendant que les mamans
S’étonnent de ma crasse.
Si le ciel est clément,
Nous n’aurons de demain
Que le froid du matin
Qui jamais ne nous ment.
Les semelles usées
De mon maître chanteur
Glisseront leur lenteur
À la fleur du pavé
Le vent dans les tuyaux
Chantera les cerises
Et ma mine expressive
Me tordra les boyaux :
Petit calot de groom
Et autres clowneries,
J’amus’ la galerie
Avec mes badaboums...
Aubépin des Ardrets
Je suis le ouistiti,
La petite mascotte
Qui danse en redingote
Sur un mini-tapis.
Mes sauts et mes grimaces
Font rire les enfants
Pendant que les mamans
S’étonnent de ma crasse.
Petit calot de groom
Et autres clowneries,
J’amus’ la galerie
Avec mes badaboums.
Quelques pièces qui tintent
Dans la boîte en fer-blanc,
Et moi je fais semblant
D’adorer la contrainte
Du collier ras-du-cou
Et de la cordelette
Qui dessous les paillettes
Me servent de licou.
Ce soir quand cessera
L’orgue de Barbarie
De souffler à Paris
Mon rêve reprendra :
Mata Atlântica,
Nous rions dans les feuilles
De l’arbre qui accueille
Ton amour dans mes bras ;
Sur les rochers clapotent
La mer et son écume ;
Le soleil dans la brume
Est un disque qui flotte ;
Accrochée à mon dos
Notre infante dernière
Me semble si légère
Quand elle fait dodo.
Ô que tes mains sont douces,
Tout autant que ton front ;
Et demain nous irons
Retrouver cette mousse...
Je suis le ouistiti,
La petite mascotte
Qui danse en redingote
Sur un mini-tapis.
Qu’ai-je fait aux lambeaux
De l’ancienne forêt ?
Rêves évaporés,
Flammèches de flambeaux :
Reverrai-je ces jours
Où nous étions heureux ?
Sans regards curieux,
Sans prison pour séjour ?
Apprécies-tu toujours
La vie et ses reflets
Qui aujourd’hui m’effraient
Dans mes longs contre-jours ?
Mes sauts et mes grimaces
Font rire les enfants
Pendant que les mamans
S’étonnent de ma crasse.
Si le ciel est clément,
Nous n’aurons de demain
Que le froid du matin
Qui jamais ne nous ment.
Les semelles usées
De mon maître chanteur
Glisseront leur lenteur
À la fleur du pavé
Le vent dans les tuyaux
Chantera les cerises
Et ma mine expressive
Me tordra les boyaux :
Petit calot de groom
Et autres clowneries,
J’amus’ la galerie
Avec mes badaboums...
Aubépin des Ardrets
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